NEW YORK - Le commissaire du Baseball majeur Rob Manfred croit que les Yankees de New York ont de bons motifs pour ne pas verser un bonus de 6 millions $US à Alex Rodriguez pour avoir rejoint Willie Mays au quatrième rang de l'histoire au chapitre des longues balles en carrière.

Lorsque Rodriguez a conclu un pacte de 10 saisons d'une valeur de 275 millions $ avec les Yankees en décembre 2007, les deux parties avaient aussi ratifié une entente distincte qui permettrait au joueur étoile de recevoir un montant de 6 millions $ chaque fois qu'il accomplissait un des cinq exploits prédéterminés par l'équipe, payable dans les 15 jours suivants sa réalisation. Pour recevoir sa récompense, 'A-Rod' devait atteindre successivement les plateaux des 660, 714, 755, 762 et 763 circuits en carrière.

Après avoir réussi sa 660e longue balle en carrière le 1er mai, les Yankees ont refusé d'effectuer le paiement. Ils ont ajouté que la décision de l'effectuer ou non leur appartenait, car c'est un droit, et non une obligation.

« Les Yankees ont une position légale en béton », a confié Manfred jeudi.

Rodriguez a effectué un retour au jeu avec les Yankees cette saison, après avoir purgé une suspension d'un an.

Manfred comprend les Brewers et les Marlins

Par ailleurs Manfred dit comprendre pourquoi les Brewers de Milwaukee et les Marlins de Miami qui n'ont pas interviewé de candidat provenant des minorités visibles quand ils ont embauché un nouveau gérant plus tôt ce mois-ci.

En 1999, Bud Selig, alors commissaire, a instauré une nouvelle politique forçant les équipes à interviewer des candidats issus des minorités visibles pour tout poste de gérant, directeur général, directeur général adjoint, directeur du développement des joueurs ou directeur du recrutement à combler.

Les Brewers ont remplacé Ron Roenicke par Craig Counsell et les Marlins ont demandé au directeur général Dan Jennings de prendre la place de Mike Redmond sur le banc.

Manfred a expliqué que la politique est difficile à appliquer quand des changements surviennent en cours de saison, particulièrement si ces clubs disposent déjà d'un candidat à l'interne pressenti pour occuper le poste. Il estime que de conduire des entrevues « ne ferait pas de sens » dans ces cas-là.

Alors qu'ils étaient 10 en 2009, les gérants provenant des minorités visibles dans le Baseball majeur sont passés à cinq en 2014 et deux cette saison. Quatre directeurs généraux sont issus de ce même groupe de gens, un de plus que l'an dernier, mais un de moins que le sommet atteint en 2009 et 2010.