NEW YORK - Un juge a rejeté la poursuite en diffamation intentée par Lenny Dykstra contre son ex-coéquipier des Mets de New York Ron Darling.

Pour le juge Robert D. Kalish, de la Cour suprême de New York à Manhattan, la réputation de Dykstra est si entachée qu'elle ne peut l'être davantage.

Dykstra prétend que Darling a diffamé quand il a allégué qu'il avait tenu des propos racistes envers le lanceur des Red Sox de Boston Dennis « Oil Can » Boyd pendant la Série mondiale de 1986. Le juge Kalish ne s'est pas donné la peine de vérifier si ces commentaires avaient été faits.

Selon lui, la réputation de Dykstra en matière de conduite antisportive et d'intolérance est telle qu'elle ne pourrait l'être davantage par l'incident auquel Darling fait référence.

Dykstra avait intenté cette poursuite contre Darling, St. Martin's Press et l'éditeur Macmillan en avril 2019, avant d'ajouter Daniel Paisner à la liste des défendeurs en septembre. La poursuite de Dykstra a été déposée à la suite de la parution du livre de Darling, 108 Stitches: Loose Threads, Ripping Yarns, and the Darndest Characters from my Time in the Game.

Dans ce livre, Darling décrit Dykstra comme l'un des plus grands voyous du baseball. Tandis qu'il se trouvait dans le cercle d'attente au Fenway Park de Boston avant le troisième match de la Série mondiale de 1986, Darling assure qu'il aurait « crié toutes les insultes imaginables et inimaginables vers Boyd : racistes, haineuses, des trucs blessants ».

Darling a dit de cet incident qu'il s'agissait des pires insultes qu'il n'avait jamais entendues de sa vie.

« Je parierais que c'était pire que ce que Jackie Robinson a entendu à ses premières visites dans les villes de la ligue », a-t-il ajouté.

Dans son jugement, Kalish a indiqué que selon les documents présentés en cour, Dykstra était reconnu pour être, entre autres choses, raciste, misogyne et antigay, en plus d'être un prédateur sexuel, un voleur, un drogué et un escroc, ce qui l'a mené à rejeter cette poursuite.