TORONTO - Les Blue Jays de Toronto sont au coeur d'une course au championnat pour la première fois depuis plusieurs années. Cette saison a été marquée par plusieurs surprises, en voici cinq:

Anthopoulos bouge

La performance du DG des Jays à la date limite des transactions est devenu le grand sujet de discussion dans le monde du baseball. Si cela prendra des années avant de déterminer qui sont les gagnants et les perdants de ces transactions effectuées au cours de la même semaine en juillet, l'issue de ces débats dérangera bien peu les partisans des Blue Jays s'il y a une parade cet automne. David Price et Troy Tulowitzki sont les deux plus gros noms acquis par Anthopoulos.

Donaldson livre la marchandise

On s'attendait à de grandes choses de Josh Donaldson après la transaction qui l'a amené d'Oakland à Toronto en retour du Canadien Brett Lawrie et de jeunes espoirs. Donaldson a été tout ce qu'on avait dit de lui jusqu'ici. À moins d'un surprenant revirement, il sera dans la course pour l'obtention du titre de joueur par excellence de l'Américaine, surtout s'il conserve sa moyenne de près de ,300 et qu'il atteint les plateaux des 40 circuits et des 110 points produits.

Osuna matata

En d'autres termes: ne vous inquiétez pas avec la neuvième manche. Roberto Osuna s'est bien acclimaté au rôle de releveur no 1 depuis qu'on le lui a confié en juin dernier. Le Mexicain de 20 ans à la rapide explosive a lancé comme un vétéran et procuré une stabilité en fin de match dont les Jays avaient bien besoin. Avec Aaron Sanchez qui lui met la table en huitième, les partants torontois peuvent se sentir en confiance quand ils leur confient leur match.

Estrada le constant

Marco Estrada a démontré toute l'ampleur de son talent en lançant un match sans point, ni coup sûr jusqu'en huitième manche à la mi-juin, contre les Orioles. Qu'a-t-il fait à sa sortie suivante? Il a été parfait pendant sept manches contre les Rays. Estrada a démontré beaucoup de constance au sein de la rotation des Jays, atteignant le plateau des 10 victoires pour la première fois de sa carrière.

Pillar le pilier

L'an dernier, Kevin Pillar semblait faire constamment la navette entre Toronto et le club AAA de Buffalo. Cette saison, on lui a donné la chance de jouer quotidiennement et il en tire le meilleur parti. Si ses statistques offensives sont plutôt moyennes, c'est grâce à son jeu défensif exceptionnel qu'il a fait sa marque. Il a grandement amélioré sa couverture du champ en plus de réussir quelques attrapés qui feront partie des faits saillants pour encore longtemps.