Quiz  : ces joueurs moins connus des Expos

Le sport me manque beaucoup. Le sport m’a transformé étant jeune et m’a donné tellement d’émotions fortes et de moments inoubliables qui ont façonné la personne que je suis aujourd’hui. Si vous lisez cette chronique, c’est que le sport vous a aussi touché d’une manière importante.

Aujourd’hui, je vous propose mon équipe de rêve des Expos de Montréal, mais pas celle nécessairement des meilleurs joueurs.  Celle des joueurs qui m’ont marqué à leur façon.  Si vous faites aussi l’exercice, nous aurons tous, fort possiblement, des équipes différentes puisque nous avons vécu des moments marquants uniques à nous et pour plusieurs, à différentes époques. Par exemple, j’ai commencé à écouter les Expos à la radio avec la voix de Jacques Doucet et Claude Raymond à la toute fin des années 70 pour ensuite me joindre à l’organisation en décembre 1991 à titre de joueur et comme analyste à compter de 1995. D’ailleurs, je souligne l’immense influence de Jacques et de Claude pour mon amour du baseball.

N’ayez pas peur d’inclure des joueurs moins connus, mais qui pour une raison unique vous ont marqué.

La formation proposée est composée de 2 receveurs, 5 joueurs d’avant-champs, 4 voltigeurs, 5 lanceurs partants et 2 releveurs, 1 joueur de soutien et des mentions spéciales.

Voici donc la mienne :

Receveurs :

Gary Carter : Évidemment. Oui, il était excellent, mais son sourire légendaire valait tout l’or du monde. Il est un grand responsable de mon amour pour le baseball.

Michael Barrett : Un jeune joueur ultra sympathique qui apprenait sa nouvelle position dans le baseball majeur, lui qui était un joueur d’avant-champ, lorsque repêché. Nous avions développé une belle complicité alors que lui était joueur et moi analyste.

Mention spéciale - Bobby Ramos : Je le trouvais brave d’être le second de Carter.

Avant-champ :

Rodney Scott : Je trouvais ce joueur tellement intelligent.  Il semblait toujours prendre la bonne décision pour voler des buts ou déposer un amorti-surprise.

Chris Speier : Je voulais tellement lancer trois quarts comme lui. J’ai essayé  tant bien que mal de l’imiter, mais mes frères insistaient pour que je lance la balle par-dessus mon épaule.

Andres Galarraga : Tout d’abord, de voir un joueur de son gabarit se déplacer de la sorte m’épatait. Mais en plus, il était tellement sympathique. Le premier joueur à venir me féliciter lorsque j’avais pris part à un exercice au bâton avec les Expos en 1988.

Orlando Cabrera : Avant même qu’il soit avec le grand club, Felipe Alou m’avait dit de surveiller ce joueur. Cabrera a non seulement connu une brillante carrière, mais il est un des rares joueurs avec qui je parlais quotidiennement dès son arrivée à Montréal.

Henry Rodriguez : Ayant joué ma première année professionnelle avec lui dans l’organisation des Dodgers de Los Angeles, j’étais tellement content de le voir connaître du succès avec les Expos. Qui ne se souvient pas des O’Henry sur le terrain?

Mention spéciale - Mark Grudzielanek : un joueur que je trouvais correct dans les rangs mineurs, mais qui est devenu un redoutable frappeur dans les majeures.

Champ extérieur :

Tim Raines : Pour le style, le talent, l’énergie, la vitesse, tout de ce joueur m’inspirait. Sans compter que le gars est tellement gentil avec tout le monde.

Larry Walker : Le talent bien sûr, mais il prenait soin des gars dans les rangs mineurs en nous offrant de l’équipement et son côté bouffon mettait tout le monde à l’aise. Les quelques matchs joués avec lui m’ont marqué.

Marquis Grissom :  Lui et Rondell White sont probablement les joueurs les plus gentils et respectueux que j’ai eu la chance de croiser. Étant moi-même un voltigeur de centre, Marquis était une inspiration et n’hésitait jamais à conseiller les jeunes.

Vladimir Guerrero :  Le spectacle offert à chacun des exercices au bâton était époustouflant. Le bruit de la balle qui explose de son bâton résonne encore dans mes oreilles.

Mention spéciale - Andre Dawson parce que c’est Andre Dawson.

 

Lanceurs partants :

Steve Rogers : Ses grimaces, son rendement, mais surtout la fierté que je ressentais lorsqu’il avait le meilleur sur Steve Carlton des Phillies de Philadelphie.

Pedro Martinez : Ai-je besoin de dire pourquoi? Jouer au champ centre pour lui a été l’une des plus belles expériences de ma vie. Un vrai de vrai celui-là.

Dennis Martinez : Il a lancé un match parfait dans l’uniforme bleu poudre en plein Dodger Stadium. Le lanceur que j’ai eu le privilège d’affronter qui m’a le plus intimidé.

Bill Gullickson : L’époque des jeunes lanceurs avec Charlie Lea et David Palmer. Mais Gullickson avait quelque chose de spécial, comme si à chacun de ses départs, on pouvait être témoin d’une prestation hors du commun.

Denis Boucher : Lorsque Denis a fait les majeures avec les Jays, c’était un moment extraordinaire. Après tout, nous étions des amis et coéquipiers durant notre adolescence. Mais lorsqu’il a lancé pour les Expos, c’était indescriptible! L’écrire me rend encore émotif!

Mentions spéciales - Javier Vazquez et Kirk Rueter

 

Lanceurs de relève :

Woodie Fryman : J’étais jeune, mais j’avais toujours l’impression qu’il venait calmer tout le monde et que les Expos s’en sortaient lorsqu’il était au monticule.

John Wetteland : Pour son sens du spectacle et sa domination, mais on va rester dans le passé, parce qu’aujourd’hui, Wetteland est dans le trouble.

Mention spéciale - Mel Rojas : possiblement une des meilleures balles frondes de tout le baseball à son époque.

 

Joueur de soutien :

Jerry White : Il aurait été un régulier dans la plupart des équipes et son circuit contre les Dodgers en série de championnats en 1981, lors du troisième match au Stade olympique, est un fait marquant de l’histoire des Expos.

Mention spéciale - Wallace Johnson : pour son triple contre les Mets en 1981 qui a apporté chez moi un bonheur encore là méconnu.

 

Gérant :

Felipe Alou : Pour moi, c’est lui, monsieur baseball!  Son intelligence, son anticipation et son flair étaient tous bien au-dessus de la moyenne des gérants du baseball.  Quel raconteur d’histoire aussi!

Mention spéciale - Buck Rodgers : pour son charisme et son côté rassembleur.
 

À vous de jouer!