R. Martin file le parfait bonheur à NY
Baseball mardi, 5 avr. 2011. 17:56 mercredi, 11 déc. 2024. 09:39
NEW YORK - En accordant un contrat de quatre millions de dollars au receveur Russell Martin en décembre dernier, les dirigeants des Yankees de New York ont peut-être réussi le coup le plus fumant de l'hiver.
La saison 2011 de baseball est évidemment encore bien jeune, mais jusqu'à présent, le nouveau receveur régulier de l'équipe livre la marchandise, autant avec son coup de bâton que par son habileté à diriger les lanceurs. Il va sans dire, le directeur général Brian Cashman doit être fier de sa prise.
Russell Martin a jusqu'ici amorcé les cinq premiers matchs des Yankees, les aidant à en remporter trois. En 17 présences au bâton, le Québécois a frappé six coups sûrs - dont un circuit - en plus de marquer trois points et d'en produire trois autres. Derrière le marbre, les lanceurs semblent de plus en plus à l'aise avec Martin, eux qui s'étaient habitués à la présence de Jorge Posada.
« Je me suis rarement senti aussi bien », a admis Martin au RDS.ca. « Lors des trois dernières semaines du camp d'entraînement, je m'élançais avec beaucoup plus d'aisance et j'ai eu de bonnes présences au bâton. Je me suis alors dit qu'il fallait que j'emmène ce momentum en saison régulière. »
Lors des deux dernières saisons, alors qu'il endossait toujours l'uniforme des Dodgers de Los Angeles, Martin avait connu des difficultés en début de calendrier. En 2009 notamment, il n'avait cogné son premier circuit de la saison que lors de son 61e match, soit le 20 juin.
« J'ai simplement cherché à mettre les partisans new-yorkais de mon bord le plus rapidement possible. »
L'année 2010 s'est terminée abruptement pour Martin alors qu'il s'est infligé une importante déchirure à la hanche de côté droit, le 3 août face aux Padres de San Diego. Plutôt que de s'apitoyer sur son sort, le receveur a choisi de mettre les bouchées doubles afin de revenir au jeu au sommet de sa forme.
« L'objectif était de me dédier totalement à mon entraînement », a-t-il fait savoir. « J'ai décidé de travailler avec un entraîneur qui se spécialise dans la mise en forme de combattants d'arts martiaux mixtes. Bien que je ne me sois pas entraîné en fonction d'un combat ultime, ça m'a permis de travailler ma force et mon endurance. »
« Lorsque j'ai vu ma saison se terminer au mois d'août, j'ai eu une prise de conscience », a raconté Martin. « Je me suis rendu compte qu'une carrière de receveur, ce n'était pas éternel; je risquais de perdre ma place à n'importe quel moment au détriment d'un autre joueur qui le méritait davantage. C'était primordial de rebondir. Actuellement, j'ai énormément de plaisir à jouer au baseball. »
Bien entouré à New York
Avec les Bombardiers du Bronx, Russell Martin n'est pas laissé à lui-même. Tout a été pensé et fait pour que le receveur de 28 ans se sente à l'aise. Tout d'abord, on a gentiment fait comprendre au vétéran Posada qu'il devrait mettre une croix sur le poste de receveur en raison de la condition de ses genoux.
« Mon mandat est très clair cette saison, c'est de me concentrer le plus adéquatement possible pour mes quatre présences au bâton et d'aider Russell Martin à bien s'intégrer dans l'équipe », a déclaré Posada, lorsque rencontré dans le vestiaire de l'équipe. « Ça fait longtemps qu'on m'a annoncé que je serais le frappeur désigné. J'ai eu amplement le temps de digérer la nouvelle », a complété celui qui compte déjà trois circuits et six points produits cette saison.
En plus de Jorge Posada, Martin peut compter sur deux anciens receveurs qui ont connu de brillantes carrières pour lui prodiguer des judicieux conseils. En effet, le gérant Joe Girardi et l'entraîneur sur le banc Tony Pena se sont personnellement occupés de Martin dès son arrivée au camp d'entraînement afin qu'il ne sente pas dépaysé outre mesure.
« Posada, Girardi et Pena me donnent énormément de conseils chaque jour. Posada m'a d'abord bien mis au courant de toutes les habitudes des lanceurs qu'il connaissait », a-t-il expliqué. « De leur côté, Girardi et Pena sont là pour me corriger lorsqu'ils en ressentent le besoin. Ils m'ont aidé au commencement du camp d'entraînement puisque ça faisait un certain temps que je n'avais pas évolué dans un match. Disons que je me sentais rouillé. »
Martin a également ajouté que le personnel d'entraîneurs s'est vraiment acharné pour faire en sorte qu'il soit prêt pour le début de la saison. Le receveur devait se pointer de bonne heure sur le terrain de baseball afin de changer quelques petites choses. Pour le moment, ça semble porter fruit.
Une bonne relation avec tous
Depuis qu'il est un membre à part entière de la prestigieuse équipe des Yankees, le receveur québécois vit le parfait bonheur. Il a d'ailleurs été impressionné de constater l'attitude terre-à-terre de chacun des joueurs de l'équipe - même des grandes vedettes.
« Ils ont un seul but en commun, celui de gagner. Avec cette attitude-là, je pense qu'on va avoir une bonne saison. C'est vraiment un bon groupe de gars. »
Martin confie qu'il s'entend particulièrement bien avec Nick Swisher, un gars qui fait rire tout le monde, tout en affirmant qu'il n'entretient pas de mauvaise relation avec personne.
En ce qui concerne les nombreux artilleurs, Russell Martin sait qu'il doit les mettre en confiance. Pour l'atteinte de cet objectif, il s'affaire à étudier tous les rapports et à communiquer le plus possible avec eux autres.
« Tu peux connaître une bonne partie et être content. Mais aussitôt, le match terminé, il est important de préparer le match suivant. C'est mon rôle et de cette manière je compte gagner encore plus de confiance de jour en jour. »
La saison 2011 de baseball est évidemment encore bien jeune, mais jusqu'à présent, le nouveau receveur régulier de l'équipe livre la marchandise, autant avec son coup de bâton que par son habileté à diriger les lanceurs. Il va sans dire, le directeur général Brian Cashman doit être fier de sa prise.
Russell Martin a jusqu'ici amorcé les cinq premiers matchs des Yankees, les aidant à en remporter trois. En 17 présences au bâton, le Québécois a frappé six coups sûrs - dont un circuit - en plus de marquer trois points et d'en produire trois autres. Derrière le marbre, les lanceurs semblent de plus en plus à l'aise avec Martin, eux qui s'étaient habitués à la présence de Jorge Posada.
« Je me suis rarement senti aussi bien », a admis Martin au RDS.ca. « Lors des trois dernières semaines du camp d'entraînement, je m'élançais avec beaucoup plus d'aisance et j'ai eu de bonnes présences au bâton. Je me suis alors dit qu'il fallait que j'emmène ce momentum en saison régulière. »
Lors des deux dernières saisons, alors qu'il endossait toujours l'uniforme des Dodgers de Los Angeles, Martin avait connu des difficultés en début de calendrier. En 2009 notamment, il n'avait cogné son premier circuit de la saison que lors de son 61e match, soit le 20 juin.
« J'ai simplement cherché à mettre les partisans new-yorkais de mon bord le plus rapidement possible. »
L'année 2010 s'est terminée abruptement pour Martin alors qu'il s'est infligé une importante déchirure à la hanche de côté droit, le 3 août face aux Padres de San Diego. Plutôt que de s'apitoyer sur son sort, le receveur a choisi de mettre les bouchées doubles afin de revenir au jeu au sommet de sa forme.
« L'objectif était de me dédier totalement à mon entraînement », a-t-il fait savoir. « J'ai décidé de travailler avec un entraîneur qui se spécialise dans la mise en forme de combattants d'arts martiaux mixtes. Bien que je ne me sois pas entraîné en fonction d'un combat ultime, ça m'a permis de travailler ma force et mon endurance. »
« Lorsque j'ai vu ma saison se terminer au mois d'août, j'ai eu une prise de conscience », a raconté Martin. « Je me suis rendu compte qu'une carrière de receveur, ce n'était pas éternel; je risquais de perdre ma place à n'importe quel moment au détriment d'un autre joueur qui le méritait davantage. C'était primordial de rebondir. Actuellement, j'ai énormément de plaisir à jouer au baseball. »
Bien entouré à New York
Avec les Bombardiers du Bronx, Russell Martin n'est pas laissé à lui-même. Tout a été pensé et fait pour que le receveur de 28 ans se sente à l'aise. Tout d'abord, on a gentiment fait comprendre au vétéran Posada qu'il devrait mettre une croix sur le poste de receveur en raison de la condition de ses genoux.
« Mon mandat est très clair cette saison, c'est de me concentrer le plus adéquatement possible pour mes quatre présences au bâton et d'aider Russell Martin à bien s'intégrer dans l'équipe », a déclaré Posada, lorsque rencontré dans le vestiaire de l'équipe. « Ça fait longtemps qu'on m'a annoncé que je serais le frappeur désigné. J'ai eu amplement le temps de digérer la nouvelle », a complété celui qui compte déjà trois circuits et six points produits cette saison.
En plus de Jorge Posada, Martin peut compter sur deux anciens receveurs qui ont connu de brillantes carrières pour lui prodiguer des judicieux conseils. En effet, le gérant Joe Girardi et l'entraîneur sur le banc Tony Pena se sont personnellement occupés de Martin dès son arrivée au camp d'entraînement afin qu'il ne sente pas dépaysé outre mesure.
« Posada, Girardi et Pena me donnent énormément de conseils chaque jour. Posada m'a d'abord bien mis au courant de toutes les habitudes des lanceurs qu'il connaissait », a-t-il expliqué. « De leur côté, Girardi et Pena sont là pour me corriger lorsqu'ils en ressentent le besoin. Ils m'ont aidé au commencement du camp d'entraînement puisque ça faisait un certain temps que je n'avais pas évolué dans un match. Disons que je me sentais rouillé. »
Martin a également ajouté que le personnel d'entraîneurs s'est vraiment acharné pour faire en sorte qu'il soit prêt pour le début de la saison. Le receveur devait se pointer de bonne heure sur le terrain de baseball afin de changer quelques petites choses. Pour le moment, ça semble porter fruit.
Une bonne relation avec tous
Depuis qu'il est un membre à part entière de la prestigieuse équipe des Yankees, le receveur québécois vit le parfait bonheur. Il a d'ailleurs été impressionné de constater l'attitude terre-à-terre de chacun des joueurs de l'équipe - même des grandes vedettes.
« Ils ont un seul but en commun, celui de gagner. Avec cette attitude-là, je pense qu'on va avoir une bonne saison. C'est vraiment un bon groupe de gars. »
Martin confie qu'il s'entend particulièrement bien avec Nick Swisher, un gars qui fait rire tout le monde, tout en affirmant qu'il n'entretient pas de mauvaise relation avec personne.
En ce qui concerne les nombreux artilleurs, Russell Martin sait qu'il doit les mettre en confiance. Pour l'atteinte de cet objectif, il s'affaire à étudier tous les rapports et à communiquer le plus possible avec eux autres.
« Tu peux connaître une bonne partie et être content. Mais aussitôt, le match terminé, il est important de préparer le match suivant. C'est mon rôle et de cette manière je compte gagner encore plus de confiance de jour en jour. »