Quel plaisir de vivre en direct le concours des circuits et la classique annuelle des étoiles! J’ai toujours cru que l’ambiance dans un vrai stade de baseball joue pour 70 % de l’appréciation d’une belle soirée de balle. Le concours de circuits lundi suivi du match le lendemain n’ont fait que confirmer ma théorie. Le son de la balle contre le bâton de bois ou encore la balle qui pénètre dans le gant du receveur sont de petits exemples, mais qui rendent ce jeu si spécial. Même Neil Diamond était sur place afin de chanter sa célèbre chanson Sweet Caroline pour souligner les événements du marathon de Boston.



De plus, je voulais voir de plus près la balle quitter le bâton d’un Chris Davis ou encore de Miguel Cabrera pour me convaincre de leur puissance! On réalise rapidement à quel point ces deux joueurs, par exemple, génèrent une partie de leur puissance par la très grande vitesse de leurs mains à se rendre directement à la balle, et ce, sans effort ou presque! Simplement vivre de près l’exercice au bâton de tous ces joueurs talentueux aurait fait mon voyage!!

Un autre aspect marquant est de réaliser à quel point il y a plusieurs très jeunes visages en uniforme. Bon, c’est vrai que je prends de l’âge, mais de voir les Harper, Trout, Machado, Hernandez prendre part à la Classique annuelle est surprenant. Pas en raison de leur talent évidemment, mais bien parce que l’on a l’impression que ce sont des joueurs juniors entremêlés avec des joueurs adultes. D’ailleurs, lors d’un prochain billet, je vous parlerai de cette poussée de jeunes joueurs dans la MLB. Parlant d’âge, Mariano Rivera a fait vivre des moments magiques à plusieurs joueurs et à tous les partisans qui ont suivi la rencontre. Le releveur des Yankees, âgé de 43 ans, ne finissait plus de jaser et de conseiller les autres joueurs qui eux, buvaient ses paroles. Le moment fort du match aura été lorsqu’il a quitté l’enclos des releveurs pour courir vers le monticule. Aucun joueur n’était sur le terrain. On voulait qu’il savoure pleinement cette dernière sortie lors d’un Match des étoiles sous les applaudissements des partisans sur place. Je ne sais pas qui a pensé à ce scénario, mais ce fût réellement réussi.



Mariano Rivera tout sourire

C’est connu et reconnu, New York est un excellent marché de baseball et un excellent marché pour le sport en général. Plusieurs événements étaient organisés en ville et aux alentours du Citi Field et l’ambiance était vraiment à la fête. Par contre, ce qui sautait aux yeux était de voir tous ces partisans avec des chandails d’équipes différentes. À la sortie du métro pour me rendre au Stade, le spectacle de couleurs était remarquable et ressemblait à une forêt en automne. Ma première réaction fut de me dire à quel point le baseball est en santé. On venait de partout pour venir encourager un de leurs favoris. Je n’ai pas été surpris d’apprendre le lendemain que ce fut des Matchs des étoiles les plus regardés à la télévision américaine.

Concours des circuits

J’ai toujours pensé que l’expérience jouait un rôle important lors de cette compétition. Rien ne semble plus faux. En finale, Harper et Cespedes en étaient à leur première expérience et quel spectacle ils nous ont offert. Cespedes fouettait son bâton comme s’il avait un manche à balai et Harper attaquait la balle comme s’il voulait l’écraser!



Yoenis Cespedes champion du concours de circuits 2013

Par contre, le baseball majeur devrait-il ajouter d’autres épreuves? Moi j’aimerais bien. Je comprends que le risque de blessures est plus important, mais si les joueurs s’échauffent correctement, je ne vois pas pourquoi le risque est si élevé. Voici ce que j’ajouterais comme épreuves :

La vitesse d’un coureur : On calcule le temps d’un coureur du marbre au 3e but. La rapidité et l’exécution sont mises en valeur. Le triple n’est-il pas est des éléments les plus spectaculaires du baseball?

Le bras d’un receveur : On calcul le temps de la balle lorsqu’elle touche son gant jusqu’au moment elle touche le gant du joueur au 2e but. On donne des points pour la précision.

Le bras d’un voltigeur : On mesure la distance et la précision du bras des voltigeurs. Du champ centre, le voltigeur doit lancer vers le marbre.

Conclusion

Ce que je retiens du Match des étoiles est que les meilleurs lanceurs ont toujours le dessus sur les meilleurs frappeurs. Il y a eu très peu de balles frappées avec force lors de ce match. Jim Leyland a géré pour gagner surtout en utilisant 3 releveurs dans la même manche en 7e. Il a l’équipe pour se rendre et il voulait s’assurer d’avoir l’avantage du terrain en série mondiale.

En terminant, j’ai toujours en tête le fait que nous avions une équipe à Montréal. Je me suis pris à imaginer un Match d’étoiles à Montréal comme en 1982. Ce serait génial, ça marcherait et ce serait un succès instantané! Bon ok, la 2e moitié de saison commence et plusieurs équipes jouent leur saison lors des deux prochaines semaines! À suivre!!