Un grand rôle pour Martin à Pittsburgh
Baseball vendredi, 30 nov. 2012. 16:47 samedi, 14 déc. 2024. 15:42
Une journée après avoir conclu une entente de principe, le receveur québécois Russell Martin s'est confié à RDS après avoir signé un contrat de deux ans d'une valeur de 17 millions $ US avec les Pirates de Pittsburgh, vendredi.
«Je suis excité, c'est une belle opportunité qui me procure un grand sourire», a avoué Martin, à RDS, visiblement heureux pour la suite de sa carrière.
«C'est une équipe jeune et dynamique qui me donne l'occasion de devenir un joueur d'impact (difference maker) pour eux. J'ai un bon feeling envers cette organisation, les gens voulaient vraiment que je signe avec eux. Je crois que les lanceurs vont m'apprécier et que ce sera une belle expérience», a-t-il ajouté.
Martin, un athlète de 29 ans qui a été invité trois fois au match des étoiles, a présenté une moyenne de ,211 avec 21 circuits et 53 points produits en 133 rencontres avec les Yankees de New York, la saison dernière.
Il aurait aimé demeurer avec les Yankees, mais il n'a pas reçu une offre assez concrète de leur part et c'est pourquoi il s'est tourné vers sa nouvelle organisation.
«Je ne pouvais pas attendre jusqu'au camp d'entraînement et si je connais deux belles saisons, je pourrais obtenir encore mieux par la suite», a-t-il précisé.
Martin a choisi le défi des Pirates parce qu'il est persuadé qu'il pourrait avoir la possibilité de se faire valoir davantage.
«C'est l'une des grosses raisons. Je devrais aussi avoir plus de liberté sur les sentiers et ce seront des éléments à discuter avec les entraîneurs. Si je produis comme je suis capable, je devrais avoir un plus grand rôle dans la formation des frappeurs», a-t-il admis.
Sans surprise, le receveur d'expérience était reconnaissant envers les Yankees qui ont aidé à sa progression.
«À New York, j'ai appris avec les plus grands noms dont en les côtoyant tous les jours. Je parle de l'éthique de travail, de donner le meilleur effort, de la préparation J'ai pris notamment des trucs de Derek (Jeter) ou de Joe Girardi qui m'a donné beaucoup de conseils», a rappelé Martin.
Les Pirates se réjouissent
La moyenne au bâton de Martin a décliné à chacune des cinq dernières années après qu'il eut affiché un taux de succès de ,295 en 2007, quand il s'alignait avec les Dodgers de Los Angeles.
L'entente permet à Martin de retrouver le lanceur droitier A.J. Burnett. Ils ont joué ensemble chez les Yankees en 2011 avant que Burnett ne soit échangé aux Pirates, le printemps dernier.
Les Pirates avaient besoin d'un receveur d'expérience après avoir refusé de se prévaloir de l'option prévue au contrat de Rod Barajas, qui a connu des difficultés à sa seule saison dans l'uniforme noir et or. Barajas a présenté une moyenne de ,206 avec 11 circuits en 104 matchs et il a offert du jeu médiocre en défensive, ne retirant que six pour cent des coureurs ayant tenté de voler un but à ses dépens (6-en-99).
Après un début de saison surprenant, les Pirates ont failli à la tâche dans le dernier droit. Ils ont fini la campagne avec un dossier de 79-83.
«Avec Russell Martin, nous avons obtenu un receveur défensif de qualité et un frappeur discipliné qui ajoute de la puissance à notre formation, a commenté le directeur général des Pirates Neal Huntington en annonçant l'embauche officielle, vendredi. Il nous apporte aussi de l'expérience, du leadership et un fort désir de rivaliser et de gagner au sein de notre organisation.»
L'athlète originaire de Chelsea, au Québec, s'était vu offrir un contrat de trois ans de 20 millions $ par le directeur général des Yankees Brian Cashman pendant le dernier camp d'entraînement, et il avait refusé. La formation new-yorkaise n'est pas revenue à la charge pendant la saison morte.
«J'aime bien Russell Martin, a déclaré Cashman, vendredi, pendant un événement caritatif tenu à Stamford, au Connecticut. Je suis un fervent partisan de Russell Martin. Mais en bout de ligne, nous avons plusieurs trous à combler et nous devons être prudent dans la façon que nous dépensons notre argent. Russell était en forte demande et c'était mérité, mais notre attention se porte surtout vers notre personnel de lanceurs.»
Mike McKenry, le réserviste de Barajas la saison dernière à Pittsburgh, a mieux fait que ce dernier, mais il n'a pas les antécédents de Martin. Le receveur québécois a retiré 25 pour cent des coureurs qui l'ont défié (20-en-83), la saison dernière, et il n'a commis que six erreurs en 128 matchs disputés derrière le marbre. C'est là le même total qu'a affiché Barajas en 24 sorties de moins.
«Je suis excité, c'est une belle opportunité qui me procure un grand sourire», a avoué Martin, à RDS, visiblement heureux pour la suite de sa carrière.
«C'est une équipe jeune et dynamique qui me donne l'occasion de devenir un joueur d'impact (difference maker) pour eux. J'ai un bon feeling envers cette organisation, les gens voulaient vraiment que je signe avec eux. Je crois que les lanceurs vont m'apprécier et que ce sera une belle expérience», a-t-il ajouté.
Martin, un athlète de 29 ans qui a été invité trois fois au match des étoiles, a présenté une moyenne de ,211 avec 21 circuits et 53 points produits en 133 rencontres avec les Yankees de New York, la saison dernière.
Il aurait aimé demeurer avec les Yankees, mais il n'a pas reçu une offre assez concrète de leur part et c'est pourquoi il s'est tourné vers sa nouvelle organisation.
«Je ne pouvais pas attendre jusqu'au camp d'entraînement et si je connais deux belles saisons, je pourrais obtenir encore mieux par la suite», a-t-il précisé.
Martin a choisi le défi des Pirates parce qu'il est persuadé qu'il pourrait avoir la possibilité de se faire valoir davantage.
«C'est l'une des grosses raisons. Je devrais aussi avoir plus de liberté sur les sentiers et ce seront des éléments à discuter avec les entraîneurs. Si je produis comme je suis capable, je devrais avoir un plus grand rôle dans la formation des frappeurs», a-t-il admis.
Sans surprise, le receveur d'expérience était reconnaissant envers les Yankees qui ont aidé à sa progression.
«À New York, j'ai appris avec les plus grands noms dont en les côtoyant tous les jours. Je parle de l'éthique de travail, de donner le meilleur effort, de la préparation J'ai pris notamment des trucs de Derek (Jeter) ou de Joe Girardi qui m'a donné beaucoup de conseils», a rappelé Martin.
Les Pirates se réjouissent
La moyenne au bâton de Martin a décliné à chacune des cinq dernières années après qu'il eut affiché un taux de succès de ,295 en 2007, quand il s'alignait avec les Dodgers de Los Angeles.
L'entente permet à Martin de retrouver le lanceur droitier A.J. Burnett. Ils ont joué ensemble chez les Yankees en 2011 avant que Burnett ne soit échangé aux Pirates, le printemps dernier.
Les Pirates avaient besoin d'un receveur d'expérience après avoir refusé de se prévaloir de l'option prévue au contrat de Rod Barajas, qui a connu des difficultés à sa seule saison dans l'uniforme noir et or. Barajas a présenté une moyenne de ,206 avec 11 circuits en 104 matchs et il a offert du jeu médiocre en défensive, ne retirant que six pour cent des coureurs ayant tenté de voler un but à ses dépens (6-en-99).
Après un début de saison surprenant, les Pirates ont failli à la tâche dans le dernier droit. Ils ont fini la campagne avec un dossier de 79-83.
«Avec Russell Martin, nous avons obtenu un receveur défensif de qualité et un frappeur discipliné qui ajoute de la puissance à notre formation, a commenté le directeur général des Pirates Neal Huntington en annonçant l'embauche officielle, vendredi. Il nous apporte aussi de l'expérience, du leadership et un fort désir de rivaliser et de gagner au sein de notre organisation.»
L'athlète originaire de Chelsea, au Québec, s'était vu offrir un contrat de trois ans de 20 millions $ par le directeur général des Yankees Brian Cashman pendant le dernier camp d'entraînement, et il avait refusé. La formation new-yorkaise n'est pas revenue à la charge pendant la saison morte.
«J'aime bien Russell Martin, a déclaré Cashman, vendredi, pendant un événement caritatif tenu à Stamford, au Connecticut. Je suis un fervent partisan de Russell Martin. Mais en bout de ligne, nous avons plusieurs trous à combler et nous devons être prudent dans la façon que nous dépensons notre argent. Russell était en forte demande et c'était mérité, mais notre attention se porte surtout vers notre personnel de lanceurs.»
Mike McKenry, le réserviste de Barajas la saison dernière à Pittsburgh, a mieux fait que ce dernier, mais il n'a pas les antécédents de Martin. Le receveur québécois a retiré 25 pour cent des coureurs qui l'ont défié (20-en-83), la saison dernière, et il n'a commis que six erreurs en 128 matchs disputés derrière le marbre. C'est là le même total qu'a affiché Barajas en 24 sorties de moins.