Un mois de juin important pour les Jays
Baseball jeudi, 27 mai 2010. 20:13 samedi, 14 déc. 2024. 11:41
TORONTO - Les deux premiers mois de la saison 2010 ont été une belle surprise pour les Blue Jays de Toronto, mais ils devront se méfier car un orage se prépare à l'horizon.
Ils disputeront une série de trois rencontres à compter de vendredi face aux faibles Orioles de Baltimore, qui s'inscrit dans un séjour de neuf matchs à domicile, puis amorceront un mois de juin corsé, au cours duquel ils affronteront plusieurs bonnes formations du baseball majeur.
Après les Orioles, les Rays de Tampa Bay et les Yankees de New York s'amèneront au Rogers Centre. Les Blue Jays croiseront ensuite le fer successivement avec les Rays, les Rockies du Colorado, les Padres de San Diego, les Giants de San Francisco, les Cardinals de St. Louis et les Phillies de Philadelphie.
Cette séquence permettra notamment de mesurer le véritable talent de cette formation torontoise, de déterminer si leurs performances jusqu'ici cette saison ne sont que pure coïncidence, et d'aider la direction à prendre des décisions en prévision de la date limite des transactions, le 31 juillet prochain.
"Je ne crois pas qu'il y ait une autre façon de considérer cela, a confié le président de l'équipe Paul Beeston jeudi. Peu importe ce qui se passera durant ces rencontres, nous considérerons cette saison comme un tremplin pour l'avenir.
"Mais on ne sait jamais, le baseball est une discipline curieuse et c'est pourquoi les sports sont si fascinants."
Les Blue Jays ont certainement offert des performances beaucoup plus intéressantes que ce que laissait présager le camp d'entraînement, affichant un dossier de 27-22 après presque le tiers de la campagne d'écoulée, et sont toujours à une distance respectable des Yankees dans la course au quatrième as de la Ligue américaine.
La régularité de leurs performances est difficile à évaluer, et certains croient même qu'ils se dirigent directement vers le précipice, comme ils l'avaient fait la saison dernière après avoir connu un départ canon.
En attaque, c'est tout ou rien. Ils ont réussi un sommet cette saison dans les ligues majeures avec 79 longues balles, mais occupent le 25e rang au chapitre de la moyenne au bâton à ,242 avec un misérable pourcentage de présence sur les sentiers de ,309, bon pour le 29e échelon (toutes ces statistiques ont été compilées avant les matchs de jeudi).
Les lanceurs de la formation ont fait tout ce qu'ils pouvaient jusqu'ici cette saison, malgré une moyenne de points mérités collective de 4,36 suffisante pour la huitième place de la Ligue américaine et la 19e dans les ligues majeures, mais l'histoire démontre que l'attaque unidimensionnelle des Blue Jays finit par les rattraper durant la saison.
C'est la raison pour laquelle le directeur général Alex Anthopoulos a adopté une approche passive jusqu'ici cette saison, même si la rumeur voulant que les Blue Jays soient acheteurs à la date limite des transactions demeure persistante. Et la saison est encore jeune, et il est encore très risqué d'étiqueter les Blue Jays comme sérieux prétendants au titre de la Série mondiale.
Ils disputeront une série de trois rencontres à compter de vendredi face aux faibles Orioles de Baltimore, qui s'inscrit dans un séjour de neuf matchs à domicile, puis amorceront un mois de juin corsé, au cours duquel ils affronteront plusieurs bonnes formations du baseball majeur.
Après les Orioles, les Rays de Tampa Bay et les Yankees de New York s'amèneront au Rogers Centre. Les Blue Jays croiseront ensuite le fer successivement avec les Rays, les Rockies du Colorado, les Padres de San Diego, les Giants de San Francisco, les Cardinals de St. Louis et les Phillies de Philadelphie.
Cette séquence permettra notamment de mesurer le véritable talent de cette formation torontoise, de déterminer si leurs performances jusqu'ici cette saison ne sont que pure coïncidence, et d'aider la direction à prendre des décisions en prévision de la date limite des transactions, le 31 juillet prochain.
"Je ne crois pas qu'il y ait une autre façon de considérer cela, a confié le président de l'équipe Paul Beeston jeudi. Peu importe ce qui se passera durant ces rencontres, nous considérerons cette saison comme un tremplin pour l'avenir.
"Mais on ne sait jamais, le baseball est une discipline curieuse et c'est pourquoi les sports sont si fascinants."
Les Blue Jays ont certainement offert des performances beaucoup plus intéressantes que ce que laissait présager le camp d'entraînement, affichant un dossier de 27-22 après presque le tiers de la campagne d'écoulée, et sont toujours à une distance respectable des Yankees dans la course au quatrième as de la Ligue américaine.
La régularité de leurs performances est difficile à évaluer, et certains croient même qu'ils se dirigent directement vers le précipice, comme ils l'avaient fait la saison dernière après avoir connu un départ canon.
En attaque, c'est tout ou rien. Ils ont réussi un sommet cette saison dans les ligues majeures avec 79 longues balles, mais occupent le 25e rang au chapitre de la moyenne au bâton à ,242 avec un misérable pourcentage de présence sur les sentiers de ,309, bon pour le 29e échelon (toutes ces statistiques ont été compilées avant les matchs de jeudi).
Les lanceurs de la formation ont fait tout ce qu'ils pouvaient jusqu'ici cette saison, malgré une moyenne de points mérités collective de 4,36 suffisante pour la huitième place de la Ligue américaine et la 19e dans les ligues majeures, mais l'histoire démontre que l'attaque unidimensionnelle des Blue Jays finit par les rattraper durant la saison.
C'est la raison pour laquelle le directeur général Alex Anthopoulos a adopté une approche passive jusqu'ici cette saison, même si la rumeur voulant que les Blue Jays soient acheteurs à la date limite des transactions demeure persistante. Et la saison est encore jeune, et il est encore très risqué d'étiqueter les Blue Jays comme sérieux prétendants au titre de la Série mondiale.