Quelle volte-face pour les Red Sox de Boston !

Ils ont déjà surpassé leur total de victoires de toute la saison dernière

Après avoir connu une saison misérable l’an dernier, l’une de leur pire en près de 50 ans, c’est vraiment un revirement spectaculaire que connaissent les Red Sox de Boston, dans la Ligue américaine de baseball !



En effet, cette formation connaît une saison extraordinaire, affichant un rendement de 70–46 (,603) en 116 matchs, le meilleur de la Ligue américaine actuellement et le troisième meilleur des majeures, derrière celui des Pirates de Pittsburgh, dont la fiche est de 69–44 (,611) en 113 matchs et celui des Braves d’Atlanta, dont la fiche est de 70–45 (,609) en 115 rencontres.

Pour illustrer cette volte-face peu ordinaire, soulignons que lors de la saison 2012, cette formation qui était dirigée par Bobby Valentine n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 69–93 (,426), au dernier rang de la section Est de l’Américaine, avec un retard de 26,0 matchs sur les champions de cette division, les Yankees de New York, dont la fiche fut de 95–67 en 162 rencontres.

Cette fiche de 69–93 était la pire de l’équipe depuis la saison 1965 alors qu’elle avait présenté un dossier de 62–100 (,383), terminant au 9e rang sur les 10 équipes du circuit.

Pis, ils avaient terminé à égalité au 25e rang des majeures, avec les minables Marlins de Miami, dont la fiche fut de 69–93 en 162 matchs également et qui sont encore la risée du baseball cette année.

Soulignons qu’après seulement 116 matchs, les Red Sox ont déjà plus de victoires que l’an dernier (70 contre 69) et qu’il leur reste pas moins de 46 rencontres pour continuer leur domination et espérer participer aux séries éliminatoires.

C’est encore l’attaque qui a été à la hauteur, car les Red Sox dominent les majeures avec un total de 590 points en 116 rencontres, une moyenne de 5,09 points par rencontre, ce qui est de loin supérieur au rendement de l’an dernier, alors qu’ils avaient marqué 734 points en 162 matchs, une moyenne de 4,53 par rencontre.

Les lanceurs, qui avaient concédé 806 points en 2012 (une moyenne de 4,98 par match), sont vraiment plus efficaces cette année, car ils n’ont concédé que 481 points en 116 rencontres, une moyenne de 4,14 par match.

Affichant un dossier de 7–3 lors de leurs 10 derniers matchs, les Red Sox amorcent une série de quatre matchs contre les Royals de Kansas City, une équipe qui va très bien depuis un mois et dont la fiche est de 58–53 (,523) en 111 rencontres, eux qui sont 13–2 en 15 matchs depuis le 23 juillet et 35–21 lors de leurs 56 dernières rencontres disputées depuis le 5 juin dernier.

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Max Scherzer des Tigers est parfait à l’étranger

Il a une fiche de 6-0 et une moyenne de 2,21 à l’extérieur

Le lanceur Max Scherzer, des Tigers de Detroit, qui domine les majeures au chapitre des victoires, semble vraiment plus à l’aise à l’extérieur qu’à domicile cette saison.



En effet, auteur d’une fiche de 16–1 avec une moyenne de 2,85 en 22 matchs, le droitier qui a eu 29 ans le 27 juillet, présente un rendement parfait de 6–0 avec une moyenne de 2,21 en 10 rencontres sur les terrains adverses comparativement à un dossier de 10–1 avec une haute moyenne de 3,46 en 12 rencontres au Comerica Park.

Avec 16 victoires à sa fiche, il a égalé son sommet personnel à ce chapitre, lui qui l’an dernier, avait présenté un dossier de 16–7 avec une moyenne de 3,74 en 32 matchs et qui en 2011 avait totalisé 15 victoires, affichant un rendement de 15–9 avec une moyenne de 4,43 en 33 matchs.

Son dernier revers à l’étranger remonte à plus d’un an

Soulignons que Scherzer semble connaître la recette pour avoir du succès à l’étranger où il n’a pas subi la défaite depuis plus d’une année complète, lui dont le dernier revers remonte au 30 juillet 2012, 7 à 3, contre les Red Sox de Boston, au Fenway Park, alors qu’il avait concédé cinq points mérités en 6,1 manches de travail.

Cela lui fait un rendement superbe de 9–0 avec une extraordinaire moyenne de 1,98 lors de ses 15 derniers matchs sur les terrains adverses, lui qui avait terminé la saison 2012 avec une fiche de 3–0 et une moyenne de 1,45 lors de ses cinq dernières rencontres à l’extérieur.

Depuis son seul revers de la présente saison, 7 à 1, face aux Rangers du Texas, le 13 juillet, il est 3–0 avec une minuscule moyenne de 0,83, en trois matchs, n’ayant concédé que deux points mérités en 21,2 manches, dont aucun lors de ses 13,2 dernières manches effectuées lors de ses deux derniers départs.

Il a une fiche parfaite contre les quatre formations de la section Centrale …

Soulignons qu’il a un rendement parfait de 8–0 avec une moyenne de 2,81 en neuf matchs contre les quatre formations de sa propre section, 2–0 en trois matchs contre les Indians de Cleveland et 2–0 en deux matchs contre les White Sox de Chicago, les Royals de Kansas City et les Twins du Minnesota.

Il affronte les Indians de Cleveland, au Progressive Field, une équipe contre laquelle il présente un dossier à vie de 7–4 avec une haute moyenne de 4,59 en 14 matchs, dont une fiche perdante de 2–3 avec une haute moyenne de 4,74 en sept matchs à Cleveland.

Rien ne sera facile pour les Indians, qui ont perdu les trois premiers matchs de leur importante série de quatre rencontres à domicile, face aux Tigers.

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Malchanceux, Tim Lincecum n’a pas gagné depuis son match sans point ni coup sûr

Il est 0-2 avec une haute moyenne de 5,60 en trois rencontres, mais …

On peut dire que Tim Lincecum, des Giants de San Francisco fut plus malchanceux que mauvais depuis qu’il a réussi son match sans point ni coup sûr du 13 juillet dernier, car il aurait mérité quelques victoires.



En effet, auteur d’un gain sans point ni coup sûr de 9–0, face aux Padres de San Diego au PETCO Park, le 13 juillet dernier, l’ex-récipiendaire du Trophée Cy Young de 2008 et 2009, a une fiche de 0–2 avec une très haute moyenne de 5,60 en trois matchs depuis cet exploit unique, mais il faut souligner qu’il a été vraiment malchanceux et aussi très mal appuyé par ses coéquipiers !

Dans les trois départs, il a concédé 11 points mérités en 17,2 manches, mais cela et trompeur, car après avoir concédé huit points mérités en 3,2 manches lors du revers de 11–0 face aux Reds de Cincinnati, le 22 juillet, il a excellé dans ses deux derniers matchs, ne concédant que deux points mérités en 7,0 manches lors d’une défaite de 2–1 contre les Cubs de Chicago, le 28 juillet, alors que lors de son dernier départ, il n’avait été victime que d’un point mérité en 7,0 manches, mais n’avait pas été impliqué dans la décision, un revers de 2–1, en 10 manches, face aux Rays de Tampa Bay, le 3 août.

Cela veut dire qu’il a excellé dans deux des trois matchs et ses coéquipiers ont marqué un gros total de deux points dans les trois rencontres !

Difficile de remporter des victoires dans des situations comme celles-là.

Soulignons que Tim Lincecum avait effectué pas moins de 148 tirs durant l’exploit du 13 juillet, le total le plus élevé dans les majeures cette saison.

Il connaît une autre mauvaise saison, lui dont la fiche est actuellement de 5–11 avec une haute moyenne de 4,43 après 22 rencontres, ce qui n’est pas un reflet de son talent, lui qui en arrache depuis trois saisons.

En 2011, il avait présenté une fiche de 13–14, mais une moyenne de 2,74, alors que l’an dernier, sa fiche fut de 10–15 (record personnel de défaites) et sa moyenne de 5,18 en 33 matchs, fut la pire de toute sa carrière.

Les Giants ont perdu neuf des 10 derniers matchs de Tim Lincecum …

On dirait que le mauvais sort s’acharne sur Tim Lincecum, car les Giants ont une fiche de 1–9 lors de ses 10 derniers départs depuis le 11 juin, ne gagnant que le match sans point ni coup sûr du 13 juillet dernier et l’attaque de l’équipe n’a marqué que 12 points lors des neuf revers, étant blanchie en trois occasions !

Pourtant, la saison avait bien débuté, car lors des huit premiers matchs de Lincecum, ce dernier avait une fiche de 3–2 avec une moyenne de 4,07, alors que les Giants avaient gagné six des huit rencontres débutées par l’artilleur droitier, marquant 44 points, une moyenne de 5,50 par rencontre.

En ce jeudi, il sera confronté aux misérables Brewers de Milwaukee, une équipe contre laquelle il affiche un dossier à vie de 3–3 avec une moyenne de 4,59 en neuf rencontres.

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