"Patterson devra prendre confiance"
Baseball samedi, 11 sept. 2004. 19:11 vendredi, 13 déc. 2024. 08:39
ATLANTA (PC) - La campagne de 2004 devait être la première saison complète dans les ligues majeures pour le grand droitier John Patterson, que les Expos ont acquis des Diamondbacks de l'Arizona quelques jours seulement avant le match inaugural.
Patterson, qui avait été le premier choix des Expos au repêchage de 1996, mais qui avait finalement été déclaré joueur autonome avant de signer un contrat avec l'Arizona, devait finalement être un des cinq partants de l'équipe montréalaise.
Après quelques départs cependant, il s'est étiré un muscle à l'aine et les Expos ont dû placer son nom sur la liste des blessés dès le 27 avril. Il n'est revenu au jeu qu'après la pause du match des étoiles, soit le 15 juillet.
On ne l'a donc pas vu beaucoup ni au monticule, ni dans le vestiaire. Patterson est du genre plutôt tranquille. Samedi, par exemple, il était assis seul devant son casier plusieurs heures avant le début du match et il lisait un bouquin.
"C'est vrai qu'on ne le connaît pas beaucoup, a admis le gérant Frank Robinson en parlant du lanceur qui ressemble étrangement à un ancien grand partant des Expos, Scott Sanderson.
"Pour ce qui est de son travail au monticule, le jury n'a pas encore rendu son verdict. Il nous faudra le voir à l'oeuvre plus souvent pour avoir une réelle opinion de sa valeur".
Robinson croit pour l'instant du moins que Patterson devrait présenter une fiche bien supérieure à celle de 3-5 avec une moyenne de points mérités de 5.23 qui est la sienne présentement.
"Il a suffisamment d'étoffe pour gagner plus souvent, pour retirer plus régulièrement les frappeurs des ligues majeures, a dit Robinson.
"Il va falloir qu'il prenne confiance en ses moyens. Il lui faudra utiliser tous ses atouts. Il a des points forts, comme sa rapide par exemple. Il devra défier les frappeurs beaucoup plus. Il accorde trop de buts sur balles.
"Il y a de bons buts sur balles, ceux que l'on donne quand on ne veut pas affronter tel ou tel frappeur pour en affronter un autre. Mais il y a aussi l'autre sorte, ceux qu'on donne quand on ne veut pas en donner. Ce sont ces buts sur balles qui ont fait mal à Patterson."
Les Expos comptent présentement dans leur rang pas moins de huit partants. On se demande si Patterson sera encore du nombre quand commencera la saison 2005.
"Oui, nous avons beaucoup de partants, a reconnu Robinson. Je suis persuadé que certains seront impliqués dans des échanges au cours de la saison morte. Mais si Patterson demeure avec l'équipe, c'est certain qu'il sera du groupe qui aura sa chance au camp d'entraînement."
Patterson, un solitaire, croit qu'il est peut-être tenté de trop bien faire.
"Je suis un perfectionniste, dit-il. Je le suis sur le terrain et je le suis aussi dans la vie de tous les jours.
"Je dois avouer que cela m'a nui en plusieurs occasions. Je tente de tout faire à la perfection. J'essaie de me concentrer pour ne penser qu'aux choses positives. Je sais que j'ai donné pluisieurs buts sur balles. Mais je crois que je n'ai pas si mal lancé au cours de mes trois ou quatre derniers départs".
Plusieurs joueurs, et c'est devenu une mode, sont suivis par des psychologues sportifs. Patterson semble appliquer dans sa vie tous les principes qu'ils enseignent.
"Mais je ne suis pas suivi par personne, dit-il. Je me contente de lire beaucoup sur le sujet".
Patterson, qui avait été le premier choix des Expos au repêchage de 1996, mais qui avait finalement été déclaré joueur autonome avant de signer un contrat avec l'Arizona, devait finalement être un des cinq partants de l'équipe montréalaise.
Après quelques départs cependant, il s'est étiré un muscle à l'aine et les Expos ont dû placer son nom sur la liste des blessés dès le 27 avril. Il n'est revenu au jeu qu'après la pause du match des étoiles, soit le 15 juillet.
On ne l'a donc pas vu beaucoup ni au monticule, ni dans le vestiaire. Patterson est du genre plutôt tranquille. Samedi, par exemple, il était assis seul devant son casier plusieurs heures avant le début du match et il lisait un bouquin.
"C'est vrai qu'on ne le connaît pas beaucoup, a admis le gérant Frank Robinson en parlant du lanceur qui ressemble étrangement à un ancien grand partant des Expos, Scott Sanderson.
"Pour ce qui est de son travail au monticule, le jury n'a pas encore rendu son verdict. Il nous faudra le voir à l'oeuvre plus souvent pour avoir une réelle opinion de sa valeur".
Robinson croit pour l'instant du moins que Patterson devrait présenter une fiche bien supérieure à celle de 3-5 avec une moyenne de points mérités de 5.23 qui est la sienne présentement.
"Il a suffisamment d'étoffe pour gagner plus souvent, pour retirer plus régulièrement les frappeurs des ligues majeures, a dit Robinson.
"Il va falloir qu'il prenne confiance en ses moyens. Il lui faudra utiliser tous ses atouts. Il a des points forts, comme sa rapide par exemple. Il devra défier les frappeurs beaucoup plus. Il accorde trop de buts sur balles.
"Il y a de bons buts sur balles, ceux que l'on donne quand on ne veut pas affronter tel ou tel frappeur pour en affronter un autre. Mais il y a aussi l'autre sorte, ceux qu'on donne quand on ne veut pas en donner. Ce sont ces buts sur balles qui ont fait mal à Patterson."
Les Expos comptent présentement dans leur rang pas moins de huit partants. On se demande si Patterson sera encore du nombre quand commencera la saison 2005.
"Oui, nous avons beaucoup de partants, a reconnu Robinson. Je suis persuadé que certains seront impliqués dans des échanges au cours de la saison morte. Mais si Patterson demeure avec l'équipe, c'est certain qu'il sera du groupe qui aura sa chance au camp d'entraînement."
Patterson, un solitaire, croit qu'il est peut-être tenté de trop bien faire.
"Je suis un perfectionniste, dit-il. Je le suis sur le terrain et je le suis aussi dans la vie de tous les jours.
"Je dois avouer que cela m'a nui en plusieurs occasions. Je tente de tout faire à la perfection. J'essaie de me concentrer pour ne penser qu'aux choses positives. Je sais que j'ai donné pluisieurs buts sur balles. Mais je crois que je n'ai pas si mal lancé au cours de mes trois ou quatre derniers départs".
Plusieurs joueurs, et c'est devenu une mode, sont suivis par des psychologues sportifs. Patterson semble appliquer dans sa vie tous les principes qu'ils enseignent.
"Mais je ne suis pas suivi par personne, dit-il. Je me contente de lire beaucoup sur le sujet".