Peu d'espoir à Montréal dans le système économique actuel, selon Selig
Baseball mardi, 9 juil. 2002. 17:23 samedi, 14 déc. 2024. 12:30
MILWAUKEE (PC) - "Je ne vois pas beaucoup d'espoir..." Bud Selig a été clair, mardi, en ce qui concerne l'avenir des Expos à Montréal et il ne reste plus qu'à espérer que la porte ne sera pas fermée à double tour si jamais un propriétaire sérieux se pointait advenant que les ligues majeures parviennent à modifier le système économique actuel.
"Le problème à Montréal, comme à quelques autres endroits, c'est que personne ne s'est avancé pour devenir propriétaire", a indiqué Selig lors d'une rencontre avec la presse après avoir pris part à une séance de questions-réponses durant une demi-heure sur le site internet du baseball majeur.
"Nous avons des problèmes pour trouver un propriétaire à certains endroits: Kansas City, San Diego, Montréal et quelques autres endroits également en raison du système économique actuel. A Montréal, depuis que mon ami Charles Bronfman a vendu l'équipe il y a 10 à 12 ans, la situation a été très difficile."
Les ligues majeures ont acheté les Expos de Jeffrey Loria pour la somme de 120 millions $ afin d'opérer l'équipe de la Ligue nationale en 2002 et le commissaire du baseball dit souhaiter que les ligues majeures ne seront plus les propriétaires des Expos la saison prochaine.
Mais les Expos sont toujours menacés de dissolution parce qu'il s'agit, a-t-il affirmé, d'un plan très viable. Ils pourraient également être déménagés si les négociations avec l'Association des joueurs, qui devraient reprendre jeudi, menaient à l'implantation d'un nouveau système économique.
Le baseball majeur veut-il opérer les Expos l'an prochain?
"J'espère que non, a dit Selig.
"La dissolution est une solution très viable et fait partie de nos plans", a-t-il ajouté après avoir réitéré que le statu quo dans le système économique actuel est carrément inacceptable et qu'il est confronté à un dilemne déchirant quand il voit qu'une grève est possible.
Selig est convaincu qu'il faut changer la donne en raison de l'écart considérable entre les grands et les petits marchés, une situation qui permet, notamment, aux Yankees de New York d'utiliser le système pour se bâtir une équipe formidable.
Actuellement, est-il possible d'envisager le déménagement d'équipes?
"Le déménagement d'équipes n'est pas une solution au problème, a-t-il dit. Devrions-nous déménager des équipes si nous réglons la situation? Oui. Si nous déménageons actuellement une équipe dans une marché de même dimension, le problème sera le même."
Des Expos indépendants
Selig a expliqué que les ligues majeures ne sont pas en conflits d'intérêt en opérant les Expos et il a souligné que la direction de l'équipe a les coudées franches en disant que le président Tony Tavares, le directeur général Omar Minaya et le gérant Frank Robinson ont "fait du travail formidable dans des conditions difficiles".
Les Expos, qui ont connu une bonne première moitié, font parler depuis qu'ils ont acquis le lanceur Bartolo Colon des Indians de Cleveland, un des bons partants de la Ligue américaine, le 27 juin. La rumeur veut aussi depuis quelques jours qu'ils essaient de conclure un échange avec les Marlins de la Floride pour obtenir le voltigeur Cliff Floyd et le lanceur droitier Ryan Dempster.
Acceptera-t-il que la masse soit salariale soit augmentée?
"Il n'est pas question que la masse salariale des Expos soit augmentée, a dit Selig. Mais j'ai rappelé à Frank qu'on leur avait dit quand ils ont été engagé qu'ils étaient libres de faire ce qu'ils voulaient.
"Ce n'était pas une situation parfaite quand on a pris l'équipe, a-t-il noté. Mais ils essaient d'améliorer l'équipe. Ils croient qu'ils peuvent gagner. Ils ont les pouvoirs et l'indépendance pour faire ce qu'ils veulent. Ils sont tous très indépendants et j'aime ça."
"Le problème à Montréal, comme à quelques autres endroits, c'est que personne ne s'est avancé pour devenir propriétaire", a indiqué Selig lors d'une rencontre avec la presse après avoir pris part à une séance de questions-réponses durant une demi-heure sur le site internet du baseball majeur.
"Nous avons des problèmes pour trouver un propriétaire à certains endroits: Kansas City, San Diego, Montréal et quelques autres endroits également en raison du système économique actuel. A Montréal, depuis que mon ami Charles Bronfman a vendu l'équipe il y a 10 à 12 ans, la situation a été très difficile."
Les ligues majeures ont acheté les Expos de Jeffrey Loria pour la somme de 120 millions $ afin d'opérer l'équipe de la Ligue nationale en 2002 et le commissaire du baseball dit souhaiter que les ligues majeures ne seront plus les propriétaires des Expos la saison prochaine.
Mais les Expos sont toujours menacés de dissolution parce qu'il s'agit, a-t-il affirmé, d'un plan très viable. Ils pourraient également être déménagés si les négociations avec l'Association des joueurs, qui devraient reprendre jeudi, menaient à l'implantation d'un nouveau système économique.
Le baseball majeur veut-il opérer les Expos l'an prochain?
"J'espère que non, a dit Selig.
"La dissolution est une solution très viable et fait partie de nos plans", a-t-il ajouté après avoir réitéré que le statu quo dans le système économique actuel est carrément inacceptable et qu'il est confronté à un dilemne déchirant quand il voit qu'une grève est possible.
Selig est convaincu qu'il faut changer la donne en raison de l'écart considérable entre les grands et les petits marchés, une situation qui permet, notamment, aux Yankees de New York d'utiliser le système pour se bâtir une équipe formidable.
Actuellement, est-il possible d'envisager le déménagement d'équipes?
"Le déménagement d'équipes n'est pas une solution au problème, a-t-il dit. Devrions-nous déménager des équipes si nous réglons la situation? Oui. Si nous déménageons actuellement une équipe dans une marché de même dimension, le problème sera le même."
Des Expos indépendants
Selig a expliqué que les ligues majeures ne sont pas en conflits d'intérêt en opérant les Expos et il a souligné que la direction de l'équipe a les coudées franches en disant que le président Tony Tavares, le directeur général Omar Minaya et le gérant Frank Robinson ont "fait du travail formidable dans des conditions difficiles".
Les Expos, qui ont connu une bonne première moitié, font parler depuis qu'ils ont acquis le lanceur Bartolo Colon des Indians de Cleveland, un des bons partants de la Ligue américaine, le 27 juin. La rumeur veut aussi depuis quelques jours qu'ils essaient de conclure un échange avec les Marlins de la Floride pour obtenir le voltigeur Cliff Floyd et le lanceur droitier Ryan Dempster.
Acceptera-t-il que la masse soit salariale soit augmentée?
"Il n'est pas question que la masse salariale des Expos soit augmentée, a dit Selig. Mais j'ai rappelé à Frank qu'on leur avait dit quand ils ont été engagé qu'ils étaient libres de faire ce qu'ils voulaient.
"Ce n'était pas une situation parfaite quand on a pris l'équipe, a-t-il noté. Mais ils essaient d'améliorer l'équipe. Ils croient qu'ils peuvent gagner. Ils ont les pouvoirs et l'indépendance pour faire ce qu'ils veulent. Ils sont tous très indépendants et j'aime ça."