Seulement en Amérique...
Baseball mardi, 12 déc. 2000. 16:20 samedi, 14 déc. 2024. 14:59
(RDS) - Ceux qui prédisaient la fin de l'escalade des salaires au baseball majeur ont de nouveau été confondus. Qui est à blâmer ? Comment en sommes-nous venus là ? Comme le passé est souvent garant de l'avenir, on vous invite à faire avec nous un petit saut dans l'histoire...
Seulement en Amérique... Une expression qui revient souvent quand on parle de gros dollars et de nos Voisins du Sud.
Mais ça n'a pas toujours été ainsi. Depuis 1920 et Babe Ruth, le taux d'inflation annuel aux États-Unis a été de 3 % par année. En se basant sur ce taux, sur 80 ans, le Bambino ne toucherait que 196 000 dollars par année aujourd'hui. Mais le baseball n'en avait rien à cirer de l'inflation.
Il faut faire un bond jusqu'en 1949 pour une première étape importante, année durant laquelle le légendaire Joe Dimagio brisait la barrière des 100 000 dollars par saison.
Par la suite, dans les années 60, la revue américaine Sports Illustrated qualifiait les Cards de St-Louis de grands dépensiers. Les salaires réunis des leurs dix principaux joueurs n'excédaient même pas 600 000 dollars. Et une copie de Sports Illustrated coûtait 50 sous.
Il a fallu attendre jusqu'en 1979 pour voir le premier millionnaire du baseball. Mais à 3 pour cent d'inflation depuis, Nolan Ryan ne ferait même pas 2 millions de nos jours.
George Foster a fait passer la référence à 2 millions en 1982. On attendra 7 ans pour passer à 3 millions par année avec Kirby Puckett. Après, tout a déboulé: 4 millions pour Canseco en ' 90, 5 pour Clemens en ' 91, et 7 pour un le deuxième-but des Cubs, Ryne Sanberg, en 1992.
Les salaires repartaient en orbite quatre ans plus tard comme une balle frappée par Ken Griffey Jr.
Contrat de 4 ans et le plateau du 8 millions par année est atteint.
Toujours en 1996, Albert Belle touchera onze millions. Pedro en ajoutera un de plus l'année suivante et Mike Piazza se rendra même à 13.
Un nouveau chapitre est tourné en 1998.
Plusieurs crieront à l'indécence quand les Dodgers consentiront 15 millions par année à Kevin Brown, le premier joueur à obtenir un contrat 100 millions. Si Griffey l'imitait l'an dernier, Mike Hampton réécrivait le livre comptable avec ses 121 millions. Mais ça, c'était vendredi dernier.
Il n'aura fallu que 72 heures aux Rangers du Texas pour doubler ce montant: 252 millions à Alex Rodriguez.
Jusqu'en 1998, le peut-être prochain président des États-Unis, George W. Bush, était propriétaire des Rangers. Devinez pour combien il a vendu l'équipe ? 250 millions !
Seulement aux États-Unis, qu'on vous disait...
Seulement en Amérique... Une expression qui revient souvent quand on parle de gros dollars et de nos Voisins du Sud.
Mais ça n'a pas toujours été ainsi. Depuis 1920 et Babe Ruth, le taux d'inflation annuel aux États-Unis a été de 3 % par année. En se basant sur ce taux, sur 80 ans, le Bambino ne toucherait que 196 000 dollars par année aujourd'hui. Mais le baseball n'en avait rien à cirer de l'inflation.
Il faut faire un bond jusqu'en 1949 pour une première étape importante, année durant laquelle le légendaire Joe Dimagio brisait la barrière des 100 000 dollars par saison.
Par la suite, dans les années 60, la revue américaine Sports Illustrated qualifiait les Cards de St-Louis de grands dépensiers. Les salaires réunis des leurs dix principaux joueurs n'excédaient même pas 600 000 dollars. Et une copie de Sports Illustrated coûtait 50 sous.
Il a fallu attendre jusqu'en 1979 pour voir le premier millionnaire du baseball. Mais à 3 pour cent d'inflation depuis, Nolan Ryan ne ferait même pas 2 millions de nos jours.
George Foster a fait passer la référence à 2 millions en 1982. On attendra 7 ans pour passer à 3 millions par année avec Kirby Puckett. Après, tout a déboulé: 4 millions pour Canseco en ' 90, 5 pour Clemens en ' 91, et 7 pour un le deuxième-but des Cubs, Ryne Sanberg, en 1992.
Les salaires repartaient en orbite quatre ans plus tard comme une balle frappée par Ken Griffey Jr.
Contrat de 4 ans et le plateau du 8 millions par année est atteint.
Toujours en 1996, Albert Belle touchera onze millions. Pedro en ajoutera un de plus l'année suivante et Mike Piazza se rendra même à 13.
Un nouveau chapitre est tourné en 1998.
Plusieurs crieront à l'indécence quand les Dodgers consentiront 15 millions par année à Kevin Brown, le premier joueur à obtenir un contrat 100 millions. Si Griffey l'imitait l'an dernier, Mike Hampton réécrivait le livre comptable avec ses 121 millions. Mais ça, c'était vendredi dernier.
Il n'aura fallu que 72 heures aux Rangers du Texas pour doubler ce montant: 252 millions à Alex Rodriguez.
Jusqu'en 1998, le peut-être prochain président des États-Unis, George W. Bush, était propriétaire des Rangers. Devinez pour combien il a vendu l'équipe ? 250 millions !
Seulement aux États-Unis, qu'on vous disait...