Tim Raines n'oubliera jamais Montréal
Baseball lundi, 21 juin 2004. 18:58 mercredi, 11 déc. 2024. 09:45
Par Martin Dion (RDS) - Les Expos ont retiré samedi le chandail numéro 30 de Tim Raines. Cette cérémonie aura permis à Raines de boucler la boucle sur une carrière qui aura été fertile en émotions.
Il se souviendra notamment de son championnat des frappeurs, de l'ovation qui lui fut réservée lors du match d'ouverture des Expos en 2001 et aussi de ses deux conquêtes de la série Mondiale avec les Yankees.
Bien peu de joueurs peuvent se vanter d'avoir volé 90 buts dans une même saison. Raines est du nombre.
Celui que l'on surnommait The Rock aura apporté une toute autre dimension aux Expos grâce à son incroyable rapidité.
Cet aspect du baseball est de moins en moins visible aujourd'hui.
« Aujourd'hui, les joueurs sont plus gros et plus forts. Ils frappement 50, 60 et même 70 circuits par saison. Ils ont perdu l'aspect rapidité et c'est malheureux. »
Plusieurs de ses anciens coéquipiers ont tenu à lui rendre hommage, dont l'ancien receveur des Expos, Gary Carter.
« En mon nom et celui de ma famille, je te félicite pour cet honneur. Je me souviens de ton arrivée avec les Expos. Tu apportais de l'enthousiasme à l'équipe. Je n'oublierai jamais ta vitesse et l'apport offensif que tu nous apportais.
Peu de gens s'en souviennent, mais Raines évoluait au 2e coussin à son arrivée avec les Expos en 1979. On l'a rapidement transformé en voltigeur.
« Je jouais au deuxième coussin, mais je n'avais pas les mains assez rapides pour les majeures. »
Raines a dû surmonter bien des problèmes personnels au cours de sa carrière. Aux prises avec une dépendance à la cocaïne en 1982, il a dû remettre de l'ordre dans sa vie. Son ami et coéquipier Andre Dawson l'a aidé à se sortir du pétrin.
« Sans Dawson, ma carrière n'aurait certainement pas été la même. J'ai pratiquement mis ma carrière entre ses mains. Il a été mon mentor. »
Raines a passé 12 saisons dans l'uniforme montréalais. Le départ imminent de l'équipe l'attriste au plus haut point.
« Ce sera difficile à accepter car c'est ici que j'ai grandi. Montréal, c'est ma deuxième maison.
"Âgé de 44 ans, Raines fait ses classes à titre de gérant des Manatees de Brevard County, dans la filiale A des Expos. Il dit ne pas avoir encore songé à un poste de gérant dans les majeures tellement il a encore des choses à apprendre sur le métier.
Il se souviendra notamment de son championnat des frappeurs, de l'ovation qui lui fut réservée lors du match d'ouverture des Expos en 2001 et aussi de ses deux conquêtes de la série Mondiale avec les Yankees.
Bien peu de joueurs peuvent se vanter d'avoir volé 90 buts dans une même saison. Raines est du nombre.
Celui que l'on surnommait The Rock aura apporté une toute autre dimension aux Expos grâce à son incroyable rapidité.
Cet aspect du baseball est de moins en moins visible aujourd'hui.
« Aujourd'hui, les joueurs sont plus gros et plus forts. Ils frappement 50, 60 et même 70 circuits par saison. Ils ont perdu l'aspect rapidité et c'est malheureux. »
Plusieurs de ses anciens coéquipiers ont tenu à lui rendre hommage, dont l'ancien receveur des Expos, Gary Carter.
« En mon nom et celui de ma famille, je te félicite pour cet honneur. Je me souviens de ton arrivée avec les Expos. Tu apportais de l'enthousiasme à l'équipe. Je n'oublierai jamais ta vitesse et l'apport offensif que tu nous apportais.
Peu de gens s'en souviennent, mais Raines évoluait au 2e coussin à son arrivée avec les Expos en 1979. On l'a rapidement transformé en voltigeur.
« Je jouais au deuxième coussin, mais je n'avais pas les mains assez rapides pour les majeures. »
Raines a dû surmonter bien des problèmes personnels au cours de sa carrière. Aux prises avec une dépendance à la cocaïne en 1982, il a dû remettre de l'ordre dans sa vie. Son ami et coéquipier Andre Dawson l'a aidé à se sortir du pétrin.
« Sans Dawson, ma carrière n'aurait certainement pas été la même. J'ai pratiquement mis ma carrière entre ses mains. Il a été mon mentor. »
Raines a passé 12 saisons dans l'uniforme montréalais. Le départ imminent de l'équipe l'attriste au plus haut point.
« Ce sera difficile à accepter car c'est ici que j'ai grandi. Montréal, c'est ma deuxième maison.
"Âgé de 44 ans, Raines fait ses classes à titre de gérant des Manatees de Brevard County, dans la filiale A des Expos. Il dit ne pas avoir encore songé à un poste de gérant dans les majeures tellement il a encore des choses à apprendre sur le métier.
