Tous les yeux seront tournés vers Joe Torre et Jack McKeon
Baseball samedi, 18 oct. 2003. 19:50 vendredi, 13 déc. 2024. 04:38
NEW YORK (AP) - Le baseball est un sport où la vivacité d'esprit est très importante. C'est une science, mais aussi un art. Pour connaître du succès, il faut du talent mais aussi de l'intelligence, un bon instinct tout comme une bonne dose de chance.
Personne ne sait cela mieux que les gérants des deux équipes en présence à la Série mondiale, Joe Torre du côté des Yankees de New York et Jack McKeon chez les Marlins de la Floride.
Observez bien Torre, qui est âgé de 63 ans, et McKeon, qui a 72 ans, alors qu'ils se disputeront une véritable partie d'échecs au cours la série. Ils savent comment le baseball doit être joué et ce qu'ils feront sera tout aussi fascinant que les duels au monticule, à la plaque ou ailleurs sur le terrain.
Torre, qui en est à sa huitième saison avec les Yankees et qui tente d'obtenir une cinquième bague de la Série mondiale à titre de gérant, a connu sa campagne la plus tumultueuse jusqu'ici, gracieuseté des controverses entourant les commentaires de George Steinbrenner, la parution du livre de David Wells et l'embauche du transfuge cubain Jose Contreras, entre autres choses.
Il n'a donc pas été surprenant de voir cet homme émotif pleurer et étreindre ses joueurs sur le terrain après avoir vu les siens éliminer les Red Sox de Boston.
"Cette victoire est la plus savoureuse de toutes à mes yeux", a alors dit Torre.
McKeon a fait beaucoup de chemin pour se rendre jusqu'à la Série mondiale. Sur une période de 30 ans, il a dirigé des équipes dans quatre villes, ne terminant jamais premier. Après plus d'un demi-siècle à rouler sa bosse dans le baseball organisé, il refusait toujours d'abandonner, même quand personne ne voulait plus de lui.
Il avait pourtant travaillé avec certains des meilleurs joueurs de l'histoire, dont George Brett à Kansas City et Tony Gwynn à San Diego, en plus d'être proclamé gérant de l'année dans la Nationale en 1999, quand les Reds Cincinnati avaient remporté 96 matchs.
Depuis la remontée des Marlins, on le qualifie de génie, ou du moins de grand-papa pas mal dégourdi.
"Je considère tout ça comme un cadeau pour ma famille, pour mon épouse qui a fait tellement de sacrifices depuis près de 50 ans, ainsi que pour mes enfants et mes petits-enfants, qui n'ont jamais pu être très proches de leur père, de leur grand-père, a dit McKeon. Je suis content pour eux. Pour la première fois, ils pourraient avoir l'occasion de savourer quelque chose de spécial."
Personne ne sait cela mieux que les gérants des deux équipes en présence à la Série mondiale, Joe Torre du côté des Yankees de New York et Jack McKeon chez les Marlins de la Floride.
Observez bien Torre, qui est âgé de 63 ans, et McKeon, qui a 72 ans, alors qu'ils se disputeront une véritable partie d'échecs au cours la série. Ils savent comment le baseball doit être joué et ce qu'ils feront sera tout aussi fascinant que les duels au monticule, à la plaque ou ailleurs sur le terrain.
Torre, qui en est à sa huitième saison avec les Yankees et qui tente d'obtenir une cinquième bague de la Série mondiale à titre de gérant, a connu sa campagne la plus tumultueuse jusqu'ici, gracieuseté des controverses entourant les commentaires de George Steinbrenner, la parution du livre de David Wells et l'embauche du transfuge cubain Jose Contreras, entre autres choses.
Il n'a donc pas été surprenant de voir cet homme émotif pleurer et étreindre ses joueurs sur le terrain après avoir vu les siens éliminer les Red Sox de Boston.
"Cette victoire est la plus savoureuse de toutes à mes yeux", a alors dit Torre.
McKeon a fait beaucoup de chemin pour se rendre jusqu'à la Série mondiale. Sur une période de 30 ans, il a dirigé des équipes dans quatre villes, ne terminant jamais premier. Après plus d'un demi-siècle à rouler sa bosse dans le baseball organisé, il refusait toujours d'abandonner, même quand personne ne voulait plus de lui.
Il avait pourtant travaillé avec certains des meilleurs joueurs de l'histoire, dont George Brett à Kansas City et Tony Gwynn à San Diego, en plus d'être proclamé gérant de l'année dans la Nationale en 1999, quand les Reds Cincinnati avaient remporté 96 matchs.
Depuis la remontée des Marlins, on le qualifie de génie, ou du moins de grand-papa pas mal dégourdi.
"Je considère tout ça comme un cadeau pour ma famille, pour mon épouse qui a fait tellement de sacrifices depuis près de 50 ans, ainsi que pour mes enfants et mes petits-enfants, qui n'ont jamais pu être très proches de leur père, de leur grand-père, a dit McKeon. Je suis content pour eux. Pour la première fois, ils pourraient avoir l'occasion de savourer quelque chose de spécial."