COOPERSTOWN, N.Y. - Pendant plus de quatre décennies, la plaque commémorative de Jackie Robinson au Temple de la renommée du baseball ne faisait aucune mention de la façon dont il a brisé la barrière raciale.

Cette omission va toutefois être corrigée ce week-end.

Une nouvelle plaque de l'ancienne vedette des Dodgers de Brooklyn va en effet être inaugurée samedi lors d'une cérémonie à laquelle assistera Rachel Robinson, la veuve du pionnier du baseball.

"Lorsqu'il a été élu au Temple de la renommée en 1962, Jackie Robinson avait connu une carrière qui, à elle seule, lui valait cette reconnaissance, a expliqué, mardi, le président du Temple de la renommée, Jeff Idelson.

Aujourd'hui, 46 ans plus tard, on ne peut saisir totalement l'impact qu'il a eu si on ne fait pas mention de l'extrême courage dont il a fait montre en brisant la barrière raciale. Le temps est venu de reconnaître sa contribution à l'histoire non seulement en tant que joueur de baseball membre du Temple de la renommée, mais également en tant que pionner des droits de la personne."

Robinson s'est joint aux Dodgers en 1947, brisant ainsi une politique longtemps en vigueur qui refusait l'accès aux ligues majeurs aux joueurs noirs. Il a été élu recrue de l'année cette saison-là, a fait partie six fois de l'équipe d'étoiles, et a été nommé le joueur le plus utile à son équipe en 1949.

Pendant sa carrière Robinson a conservé une moyenne au bâton de ,311, a cogné 1518 coups sûrs, 137 coups de circuit, a produit 734 points et marqué 947 fois, en plus de réussir 197 vols de but en dix saisons.

Robinson a été élu au Temple de la renommée en 1962, dès sa première année d'admissibilité.