L'ADN de Roger Clemens aurait été associée à du sang retrouvé sur des seringues que le soigneur Brian McNamee dit avoir utilisé pour injecter des stéroïdes dans l'organisme de l'ancien lanceur étoile, rapporte mardi le Washington Post.

Si elles s'avèrent véridiques, ces données, qui devront être revérifiées, pourraient faire mal à Clemens, qui est soupçonné d'avoir menti à propos de sa supposée consommation de produits dopants.

En effet, le Congrès américain a demandé au ministère de la Justice des États-Unis d'examiner le dossier de Clemens afin d'évaluer si l'ancien lanceur s'est parjuré, au moins de février dernier, quand il a témoigné sous serment lors d'une audience de la Chambre des représentants qu'il n'avait jamais consommé de substances visant à améliorer la performance.

Cela venait contredire le témoignage de McNamee, son ancien entraîneur personnel, qui a déclaré sous serment qu'il avait injecté Clemens de stéroïdes et d'hormones de croissance humaine.

En confiant le dossier à un grand jury, le ministère de la Justice accentue la pression sur Clemens, qui faisait simplement l'objet d'une enquête du FBI jusqu'ici. Un grand jury permet aux procureurs d'obtenir des témoignages sous serment de la part de témoins et de colliger divers documents.