Vent de changement chez les gérants généraux des équipes de la LBÉQ!
Baseball vendredi, 4 févr. 2005. 21:26 vendredi, 13 déc. 2024. 04:28
Bon an mal an, deux ou trois formations de la Ligue de Baseball Élite du Québec (LBÉQ) annoncent la nomination d'un nouveau grand patron! En 2004, Stéfan Fradette (Charlesbourg), Jean-François Couture (Sherbrooke) et Stéphane Noël (Laval) succédaient aux André Roy, Jacques Gendron et Daniel Rich. En 2003, Guy Boisvert (Longueuil) et Stéphane Gagnon (St-Eustache) chaussaient les souliers laissés libres par Denis Varney et Yvon Sanscartier. Mais en 2005, tenez-vous bien, c'est six organisations qui ont déjà confirmé qu'un nouveau « GM » prenait les commandes. Charlesbourg, Longueuil, Montréal, Repentigny, Sherbrooke et Trois-Rivières sont ces équipes. De plus, à Laval, Stéphane Noël hésite toujours à accepter un second mandat.
Au fil des ans, une constatation s'impose : le succès d'une équipe est souvent intimement lié aux qualités de leader et d'administrateur du gérant général. Ceux-ci doivent jouer les chefs d'orchestre. Pour eux, la polyvalence n'est pas qu'un atout, elle est obligatoire.
Une description de tâches longue comme le bras
Généralement, la première tâche d'un gérant-général consiste à mettre en place une équipe d'entraîneurs en qui il a une entière confiance et surtout avec qui le « courant » passe. Souvent en saison, il deviendra le plus important conseiller de son équipe. Lors des matchs locaux, il doit voir à tout. Dans bien des cas, il agira comme confident de ses « coachs » et de ses joueurs. Et c'est à lui que les spectateurs insatisfaits se plaindront.
Les gérants-généraux de la LBÉQ doivent répondre aux exigences des officiels des matchs (arbitres, marqueurs, superviseurs de la ligue), recevoir les journalistes et s'assurer que ceux-ci sont confortablement installés et ont accès à toutes les informations qu'ils ont besoin pour réaliser leur travail.
Ils sont responsables de toutes les communications avec la ligue. Tous les changements au calendrier, souhaitons-leur un été de soleil, toutes les transactions, tous les mouvements sur les listes de protection, etc. Tout en fait passe par eux. Lorsque la Ligue souhaite communiquer avec des joueurs ou des entraîneurs, c'est encore eux la courroie de transmission.
En fin de saison, ils verront à évaluer leur personnel autant de joueurs que d'entraîneurs et à apporter les correctifs qui s'imposent. Avec de telles responsabilités, il est même surprenant que le taux de roulement n'ait pas été plus élevé par le passé.
Avec la cuvée des "GM" 2005, les équipes de la ligue sont entre bonnes mains
De voir partir autant de gens en une seule saison morte pourrait être de nature à inquiéter les dirigeants du circuit. Mais, pas en 2005. La cuvée des nouveaux gérants généraux est digne d'un grand cru. Les Luc Martel (Charlesbourg), Daniel Brabant (Longueuil), Jean Bradette (Montréal), Guy Paris (Repentigny), Mike Goyette (Sherbrooke) et Mathieu Hamelin (Trois-Rivières) impressionnent autant par leurs parcours que par le nombre d'années de baseball qu'ils ont derrière la cravate.
Au fil des ans, une constatation s'impose : le succès d'une équipe est souvent intimement lié aux qualités de leader et d'administrateur du gérant général. Ceux-ci doivent jouer les chefs d'orchestre. Pour eux, la polyvalence n'est pas qu'un atout, elle est obligatoire.
Une description de tâches longue comme le bras
Généralement, la première tâche d'un gérant-général consiste à mettre en place une équipe d'entraîneurs en qui il a une entière confiance et surtout avec qui le « courant » passe. Souvent en saison, il deviendra le plus important conseiller de son équipe. Lors des matchs locaux, il doit voir à tout. Dans bien des cas, il agira comme confident de ses « coachs » et de ses joueurs. Et c'est à lui que les spectateurs insatisfaits se plaindront.
Les gérants-généraux de la LBÉQ doivent répondre aux exigences des officiels des matchs (arbitres, marqueurs, superviseurs de la ligue), recevoir les journalistes et s'assurer que ceux-ci sont confortablement installés et ont accès à toutes les informations qu'ils ont besoin pour réaliser leur travail.
Ils sont responsables de toutes les communications avec la ligue. Tous les changements au calendrier, souhaitons-leur un été de soleil, toutes les transactions, tous les mouvements sur les listes de protection, etc. Tout en fait passe par eux. Lorsque la Ligue souhaite communiquer avec des joueurs ou des entraîneurs, c'est encore eux la courroie de transmission.
En fin de saison, ils verront à évaluer leur personnel autant de joueurs que d'entraîneurs et à apporter les correctifs qui s'imposent. Avec de telles responsabilités, il est même surprenant que le taux de roulement n'ait pas été plus élevé par le passé.
Avec la cuvée des "GM" 2005, les équipes de la ligue sont entre bonnes mains
De voir partir autant de gens en une seule saison morte pourrait être de nature à inquiéter les dirigeants du circuit. Mais, pas en 2005. La cuvée des nouveaux gérants généraux est digne d'un grand cru. Les Luc Martel (Charlesbourg), Daniel Brabant (Longueuil), Jean Bradette (Montréal), Guy Paris (Repentigny), Mike Goyette (Sherbrooke) et Mathieu Hamelin (Trois-Rivières) impressionnent autant par leurs parcours que par le nombre d'années de baseball qu'ils ont derrière la cravate.