Victoire facile de l'ABC
Baseball mercredi, 12 mars 2008. 11:36 samedi, 14 déc. 2024. 06:42
Cocoa, Floride － La troupe de l'Académie de Baseball Canada (ABC) a remporté une victoire facile, lundi après-midi, prenant la mesure de la formation du Dakota County Tech, un JUCO de division 3, au compte de 7-1. Patrick D'Aoust a brillé en attaque pour les siens se rendant sur les buts à chacune de ses quatre présences dans le rectangle du frappeur. Il a obtenu deux coups sûrs et a soutiré deux buts sur balles. Il a produit un point pour son équipe.
Texte de Sylvain Saindon, entraîneur de l'ABC et de Jacques Lanciault, secrétaire général de la LBÉQ
Michael Page a lui aussi brillé avec deux coups sûrs en trois apparitions officielles à la plaque. Il a de plus soutiré deux buts sur balles et a produit deux points. Jonathan Gilbert auteur d'un coup sûr en quatre a également produit un point.
Au monticule, les lanceurs Olivier Routhier-Paré, Hugo Lalonde et Samuel Ouellet ont tout simplement été d'un calibre trop fort pour les frappeurs de ce collège du Midwest américain. Ensemble, ils n'ont cédé qu'un seul coup sûr et celui-ci est survenu en septième manche seulement.
Lalonde et Ouellet ont été impressionnants avec leurs balles rapides filant à des vitesses variant entre 86 et 88 mph!
Oui, Monsieur le recruteur, ils sont bons nos joueurs!
L'entraîneur-chef de l'ABC, Joël Landry, a profité de la pratique au bâton de lundi matin pour piquer un brin de jasette avec quelques recruteurs d'équipe du baseball majeur, notamment avec celui des A's d'Oakland qui posait beaucoup de questions sur nos joueurs!
Des entraîneurs d'équipe de collèges américains scrutaient également attentivement cet entraînement, dont celui du réputé Chipola Junior College, là où ont évolué de nombreux Canadiens dont Russell Martin, Ivan Naccarata et Jonathan Forest. Actuellement, le Québécois Marc Bourgeois y brille.
Des journées qui commencent tôt, surtout pour les lanceurs!
Les premiers rendez-vous de la journée sont fixés pour 9 h 30. Les sept lanceurs qui ont œuvré la veille doivent procéder à une des phases les plus importantes de leur entraînement : la récupération.
De nos jours, de plus en plus, en entraînement musculaire, on est capable d'endommager musculairement nos athlètes (dans le bon sens du terme, évidemment!). Les méthodes d'entraînement modernes sont efficaces et éprouvées. Mais tout entraînement est aussi adéquat qu'est la capacité de l'athlète à s'adapter à cet entraînement.
Plus vite la musculature est « réparée », plus vite l'athlète peut reprendre l'entraînement. C'est ce principe que nous appliquons avec nos lanceurs.
Donc, le lendemain d'un départ, nos lanceurs doivent se soumettre à l'entraînement suivant :
Tout d'abord, course de type « jogging » durant 15 minutes. C'est le seul temps d'ailleurs où faire du jogging est adéquat pour un joueur de baseball.
Par la suite, séance de lancers durant une autre quinzaine de minutes, et ce sans effort, sur une distance de 40 pieds. Seulement de légers tirs afin de « dégorger » le bras.
Puis, suit la trentaine de minutes la plus désagréable pour l'athlète. Depuis deux ans, nous nous appliquons à exécuter ce que l'on nomme le « Active Release ». Il s'agit de petites manipulations qui servent à décongestionner et à éliminer les nœuds musculaires. Pas très agréable, j'en convient, mais une technique qui permet de récupérer promptement et de regrimper sur le monticule beaucoup plus rapidement et surtout qui permet de retrouver instantanément une vélocité dans les tirs qui doit s'approcher celle de la première sortie.
À suivre
Questions ou commentaires, n'hésitez pas à m'écrire : ssaindon@baseballquebec.qc.ca
Texte de Sylvain Saindon, entraîneur de l'ABC et de Jacques Lanciault, secrétaire général de la LBÉQ
Michael Page a lui aussi brillé avec deux coups sûrs en trois apparitions officielles à la plaque. Il a de plus soutiré deux buts sur balles et a produit deux points. Jonathan Gilbert auteur d'un coup sûr en quatre a également produit un point.
Au monticule, les lanceurs Olivier Routhier-Paré, Hugo Lalonde et Samuel Ouellet ont tout simplement été d'un calibre trop fort pour les frappeurs de ce collège du Midwest américain. Ensemble, ils n'ont cédé qu'un seul coup sûr et celui-ci est survenu en septième manche seulement.
Lalonde et Ouellet ont été impressionnants avec leurs balles rapides filant à des vitesses variant entre 86 et 88 mph!
Oui, Monsieur le recruteur, ils sont bons nos joueurs!
L'entraîneur-chef de l'ABC, Joël Landry, a profité de la pratique au bâton de lundi matin pour piquer un brin de jasette avec quelques recruteurs d'équipe du baseball majeur, notamment avec celui des A's d'Oakland qui posait beaucoup de questions sur nos joueurs!
Des entraîneurs d'équipe de collèges américains scrutaient également attentivement cet entraînement, dont celui du réputé Chipola Junior College, là où ont évolué de nombreux Canadiens dont Russell Martin, Ivan Naccarata et Jonathan Forest. Actuellement, le Québécois Marc Bourgeois y brille.
Des journées qui commencent tôt, surtout pour les lanceurs!
Les premiers rendez-vous de la journée sont fixés pour 9 h 30. Les sept lanceurs qui ont œuvré la veille doivent procéder à une des phases les plus importantes de leur entraînement : la récupération.
De nos jours, de plus en plus, en entraînement musculaire, on est capable d'endommager musculairement nos athlètes (dans le bon sens du terme, évidemment!). Les méthodes d'entraînement modernes sont efficaces et éprouvées. Mais tout entraînement est aussi adéquat qu'est la capacité de l'athlète à s'adapter à cet entraînement.
Plus vite la musculature est « réparée », plus vite l'athlète peut reprendre l'entraînement. C'est ce principe que nous appliquons avec nos lanceurs.
Donc, le lendemain d'un départ, nos lanceurs doivent se soumettre à l'entraînement suivant :
Tout d'abord, course de type « jogging » durant 15 minutes. C'est le seul temps d'ailleurs où faire du jogging est adéquat pour un joueur de baseball.
Par la suite, séance de lancers durant une autre quinzaine de minutes, et ce sans effort, sur une distance de 40 pieds. Seulement de légers tirs afin de « dégorger » le bras.
Puis, suit la trentaine de minutes la plus désagréable pour l'athlète. Depuis deux ans, nous nous appliquons à exécuter ce que l'on nomme le « Active Release ». Il s'agit de petites manipulations qui servent à décongestionner et à éliminer les nœuds musculaires. Pas très agréable, j'en convient, mais une technique qui permet de récupérer promptement et de regrimper sur le monticule beaucoup plus rapidement et surtout qui permet de retrouver instantanément une vélocité dans les tirs qui doit s'approcher celle de la première sortie.
À suivre
Questions ou commentaires, n'hésitez pas à m'écrire : ssaindon@baseballquebec.qc.ca
