La légion étrangère des Spurs de San Antonio
Basketball jeudi, 2 oct. 2003. 12:45 samedi, 14 déc. 2024. 08:40
WASHINGTON (AFP) - Avec pas moins de sept joueurs étrangers, dont le Français Tony Parker, les Spurs de San Antonio devront résoudre un problème de langage pour communiquer les plans de défense de son titre de champion de la NBA.
La légion étrangère des Spurs est composée de Tony Parker, l'Argentin Manu Ginobili, le Slovène Rasho Nesterovic, le Turc Hedo Turkoglu, le Néo-Zélandais Sean Marks, le Yougoslave Igor Rakocevic et le Brésilien Alex Garcia.
Et cette liste n'inclut pas le meneur portoricain Larry Ayuso ni la star Tim Duncan, né aux Iles Vierges américaines et qui figure donc sur la liste sans cesse plus longue des joueurs nés hors du territoire américain.
"Il va falloir trouver un moyen de communiquer les phases de jeu, a déclaré au quotidien local Parker qui n'est pas confronté au problème (fils d'un joueur américain). "On devrait peut-être utiliser des gestes ou des panneaux parce que si on parle anglais, tout le monde va faire les yeux ronds".
Et "T.P" de poursuivre sur le ton de la plaisanterie: "Je pense que l'on devrait tous parler Français. De toute façon, tout le monde doit commencer à pratiquer car on va là-bas (en France)".
Séjour parisien
Parker servira de guide lors du séjour à Paris où les Spurs doivent s'envoler samedi pour y disputer un match de pré-saison jeudi prochain. Ce séjour sera la première étape dans la recherche de la fusion d'une équipe qui n'a conservé que six joueurs de la saison précédente (Duncan, Parker, Ginobili, Bowen, Rose et Willis).
"On ne s'attend pas à ce que tout se mette en place immédiatement, admet Duncan. On aura besoin de toute la saison pour que les nouveaux s'habituent à notre système et qu'ils aient confiance en notre système. Heureusement, nous avons un noyau de joueurs qui connaît la musique".
Pour la première fois de sa carrière, Duncan va débuter la saison sans l'autre tour de contrôle des Spurs, David Robinson, l'homme qui fut son tuteur mais a finalement décider de raccrocher à 37 ans et après 16 saisons dans la NBA.
"Ce sera bizarre le premier soir de ne pas le voir à mes côtés. Il a toujours été là et je n'ai jamais connu autre chose. Mais dans le même temps, j'ai Rasho (Nesterovic), Malik (Rose), Robert (Horry, transfert des Los Angeles Lakers) et Kevin (Willis). On s'en sortira".
"Ce sera une saison plus difficile, avoue Duncan. En tant que champions en titre, on aura une cible dans le dos".
La saison des Spurs débutera le 28 octobre avec la visite des Suns.
La légion étrangère des Spurs est composée de Tony Parker, l'Argentin Manu Ginobili, le Slovène Rasho Nesterovic, le Turc Hedo Turkoglu, le Néo-Zélandais Sean Marks, le Yougoslave Igor Rakocevic et le Brésilien Alex Garcia.
Et cette liste n'inclut pas le meneur portoricain Larry Ayuso ni la star Tim Duncan, né aux Iles Vierges américaines et qui figure donc sur la liste sans cesse plus longue des joueurs nés hors du territoire américain.
"Il va falloir trouver un moyen de communiquer les phases de jeu, a déclaré au quotidien local Parker qui n'est pas confronté au problème (fils d'un joueur américain). "On devrait peut-être utiliser des gestes ou des panneaux parce que si on parle anglais, tout le monde va faire les yeux ronds".
Et "T.P" de poursuivre sur le ton de la plaisanterie: "Je pense que l'on devrait tous parler Français. De toute façon, tout le monde doit commencer à pratiquer car on va là-bas (en France)".
Séjour parisien
Parker servira de guide lors du séjour à Paris où les Spurs doivent s'envoler samedi pour y disputer un match de pré-saison jeudi prochain. Ce séjour sera la première étape dans la recherche de la fusion d'une équipe qui n'a conservé que six joueurs de la saison précédente (Duncan, Parker, Ginobili, Bowen, Rose et Willis).
"On ne s'attend pas à ce que tout se mette en place immédiatement, admet Duncan. On aura besoin de toute la saison pour que les nouveaux s'habituent à notre système et qu'ils aient confiance en notre système. Heureusement, nous avons un noyau de joueurs qui connaît la musique".
Pour la première fois de sa carrière, Duncan va débuter la saison sans l'autre tour de contrôle des Spurs, David Robinson, l'homme qui fut son tuteur mais a finalement décider de raccrocher à 37 ans et après 16 saisons dans la NBA.
"Ce sera bizarre le premier soir de ne pas le voir à mes côtés. Il a toujours été là et je n'ai jamais connu autre chose. Mais dans le même temps, j'ai Rasho (Nesterovic), Malik (Rose), Robert (Horry, transfert des Los Angeles Lakers) et Kevin (Willis). On s'en sortira".
"Ce sera une saison plus difficile, avoue Duncan. En tant que champions en titre, on aura une cible dans le dos".
La saison des Spurs débutera le 28 octobre avec la visite des Suns.