La NBA évitera-elle un conflit?
Basketball lundi, 7 févr. 2005. 17:23 mercredi, 11 déc. 2024. 05:42
PARIS (AP) - À l'image de la Ligue nationale de hockey, paralysée par un lock-out qui pourrait entraîner l'annulation de toute la saison, un conflit social se profile à l'horizon de la NBA. Les accords salariaux collectifs en vigueur arrivent à échéance au printemps prochain et de nouvelles négociations s'annoncent très difficiles.
Tony Parker, qui saura mardi s'il est retenu par les entraîneurs de l'Association Ouest pour une place sur le banc lors du match des étoiles à Denver à la fin du mois, n'exclut pas de voir un nouveau lock-out mettre en péril la prochaine saison. Cela avait déjà été le cas en 1999.
"Les positions des propriétaires sont assez éloignées de celle prise par le syndicat des joueurs. Nos employeurs voudraient notamment que la durée maximum des contrats soit réduite de 7 à 5, voire 4 ans. Il y a aussi un problème avec l'abaissement du seuil de la taxe punitive", a expliqué le meneur des Spurs de San Antonio.
La vedette française, titulaire désormais d'un gros contrat de plusieurs dizaines de millions $, sait pourtant que le salaire moyen des joueurs a été multiplié par... 15 en 20 ans! Il a parfaitement conscience aussi que les revendications salariales sont de plus en plus mal perçues par le grand public qui boude un peu la NBA dont l'image a été écornée par la bagarre ayant opposé les joueurs des Pistons de Detroit et les Pacers de l'Indiana.
Parker, dont l'avis fait désormais référence, n'ignore pas non plus que les joueurs de la NBA sont avant tout individualistes et peu enthousiastes à l'idée d'aller à la guerre avec des propriétaires plus soudés.
Toutefois, Billy Hunter, le représentant du syndicat, ne semble pas disposé à baisser les armes trop facilement.
"On va essayer d'arriver à quelque chose avant la pause du matches étoiles, fin février. C'est en tout cas ce que souhaitent les propriétaires mais si les choses restent en l'état, nous en passerons par la situation vécue par la LNH", expliquait-il récemment.
Présentée comme l'année de tous les dangers par David Stern, le commissaire de la NBA, 2005 risque donc bien de marquer un tournant au sein de la Ligue qui s'est érigée en référence planétaire avec son fameux "I love this game". Mais le jeu semble de plus en plus éloigné des préoccupations quotidiennes de chacun.
Tony Parker, qui saura mardi s'il est retenu par les entraîneurs de l'Association Ouest pour une place sur le banc lors du match des étoiles à Denver à la fin du mois, n'exclut pas de voir un nouveau lock-out mettre en péril la prochaine saison. Cela avait déjà été le cas en 1999.
"Les positions des propriétaires sont assez éloignées de celle prise par le syndicat des joueurs. Nos employeurs voudraient notamment que la durée maximum des contrats soit réduite de 7 à 5, voire 4 ans. Il y a aussi un problème avec l'abaissement du seuil de la taxe punitive", a expliqué le meneur des Spurs de San Antonio.
La vedette française, titulaire désormais d'un gros contrat de plusieurs dizaines de millions $, sait pourtant que le salaire moyen des joueurs a été multiplié par... 15 en 20 ans! Il a parfaitement conscience aussi que les revendications salariales sont de plus en plus mal perçues par le grand public qui boude un peu la NBA dont l'image a été écornée par la bagarre ayant opposé les joueurs des Pistons de Detroit et les Pacers de l'Indiana.
Parker, dont l'avis fait désormais référence, n'ignore pas non plus que les joueurs de la NBA sont avant tout individualistes et peu enthousiastes à l'idée d'aller à la guerre avec des propriétaires plus soudés.
Toutefois, Billy Hunter, le représentant du syndicat, ne semble pas disposé à baisser les armes trop facilement.
"On va essayer d'arriver à quelque chose avant la pause du matches étoiles, fin février. C'est en tout cas ce que souhaitent les propriétaires mais si les choses restent en l'état, nous en passerons par la situation vécue par la LNH", expliquait-il récemment.
Présentée comme l'année de tous les dangers par David Stern, le commissaire de la NBA, 2005 risque donc bien de marquer un tournant au sein de la Ligue qui s'est érigée en référence planétaire avec son fameux "I love this game". Mais le jeu semble de plus en plus éloigné des préoccupations quotidiennes de chacun.