Le berceau du basket renversé
Basketball samedi, 28 août 2004. 10:45 samedi, 14 déc. 2024. 06:43
WASHINGTON (AFP) - La presse américaine s'interrogeait samedi sur les raisons de l'échec de la sélection des Etats-Unis de basketball aux Jeux olympiques d'Athènes, battue vendredi en demi-finale par l'Argentine (81-89), plus désillusionnée que vindicative.
"Nous n'avons pas de jeu", se plaignait en Une le Washington Post.
"Le berceau du basket-ball a été renversé aux Jeux olympiques", appuyait le Los Angeles Times.
Les Américains ont été éliminés pour la première fois aux JO depuis une demi-finale en 1988. Médaillés de bronze cette année-là, ils avaient ensuite remporté les Jeux de 1992, 1996 et 2000.
Depuis le début des Jeux d'Athènes, ils avaient perdu à deux reprises en préliminaires contre Porto Rico (92-73) et la Lituanie (94-90).
L'équipe américaine devait donc jouer pour la troisième place samedi contre la Lituanie. Si elle ne gagnait pas, ce serait la première fois qu'elle ne serait pas sur le podium depuis 1938, date de l'apparition de la discipline aux Jeux. Par le passé, les Etats-Unis ont gagné douze médailles d'or, une d'argent et une de bronze.
Toutes ces données faisaient s'interroger la presse américaine, soucieuse de comprendre les raisons de ce cuisant échec, douze ans après l'arrivée aux Jeux de Barcelone des meilleurs joueurs du monde issus de la NBA.
Culture
Certains évoquaient le mode de sélection, en l'absence de plusieurs vedettes de la NBA peu motivées. Le Comité de sélection américain a "dû se presser pour former une équipe", notait ainsi le Los Angeles Times.
D'autres avançaient la méconnaissance américaine des règles internationales. "Le manque de familiarité des Américains avec le jeu international les a, en fin de compte, tués", estimait le New York Times.
On reconnaissait aussi les progrès des autres équipes, grâce notamment au départ d'entraîneurs américains vers les autres pays et à l'arrivée d'Européens, de Sud-Américains, ou d'Asiatiques en NBA.
"L'Argentine a simplement appliqué le nouveau système de jeu international: passes fluides, adresse aiguisée et aucune peur", remarquait le New York Times.
Pour le Washington Post, le constat était plus cinglant encore. "La sublime chorégraphie du travail d'équipe s'est évanouie des play-grounds et gymnases américains".
L'évolution des jeunes joueurs, du lycée à la NBA en passant par l'université, a été endommagée de manière irréparable par une culture cherchant à promouvoir l'individu et les stars plutôt que les équipes".
"Nous n'avons pas de jeu", se plaignait en Une le Washington Post.
"Le berceau du basket-ball a été renversé aux Jeux olympiques", appuyait le Los Angeles Times.
Les Américains ont été éliminés pour la première fois aux JO depuis une demi-finale en 1988. Médaillés de bronze cette année-là, ils avaient ensuite remporté les Jeux de 1992, 1996 et 2000.
Depuis le début des Jeux d'Athènes, ils avaient perdu à deux reprises en préliminaires contre Porto Rico (92-73) et la Lituanie (94-90).
L'équipe américaine devait donc jouer pour la troisième place samedi contre la Lituanie. Si elle ne gagnait pas, ce serait la première fois qu'elle ne serait pas sur le podium depuis 1938, date de l'apparition de la discipline aux Jeux. Par le passé, les Etats-Unis ont gagné douze médailles d'or, une d'argent et une de bronze.
Toutes ces données faisaient s'interroger la presse américaine, soucieuse de comprendre les raisons de ce cuisant échec, douze ans après l'arrivée aux Jeux de Barcelone des meilleurs joueurs du monde issus de la NBA.
Culture
Certains évoquaient le mode de sélection, en l'absence de plusieurs vedettes de la NBA peu motivées. Le Comité de sélection américain a "dû se presser pour former une équipe", notait ainsi le Los Angeles Times.
D'autres avançaient la méconnaissance américaine des règles internationales. "Le manque de familiarité des Américains avec le jeu international les a, en fin de compte, tués", estimait le New York Times.
On reconnaissait aussi les progrès des autres équipes, grâce notamment au départ d'entraîneurs américains vers les autres pays et à l'arrivée d'Européens, de Sud-Américains, ou d'Asiatiques en NBA.
"L'Argentine a simplement appliqué le nouveau système de jeu international: passes fluides, adresse aiguisée et aucune peur", remarquait le New York Times.
Pour le Washington Post, le constat était plus cinglant encore. "La sublime chorégraphie du travail d'équipe s'est évanouie des play-grounds et gymnases américains".
L'évolution des jeunes joueurs, du lycée à la NBA en passant par l'université, a été endommagée de manière irréparable par une culture cherchant à promouvoir l'individu et les stars plutôt que les équipes".