Chris Mullin n'a jamais eu le charisme de Charles Barkley ou la touche de Michael Jordan. Perdu dans la foulée des Bird, Johnson et Jordan de ce monde, il a tout de même su s'établir en tant que vedette dans la NBA à la fin des années 1980, début des années 1990.

Il a notamment fait partie du légendaire Dream Team américain aux Jeux olympiques de Barcelone, en 1992.

« Il s'agit de ma plus belle expérience. Nous avions une équipe formidable, menée par Chuck Daly. Personne n'était égoïste. Le Dream Team est un nom parfait pour cette équipe puisque cet été fût un rêve », affirme le vétéran.

Mullin a disputé 16 saisons dans la NBA, dont 13 avec les Warriors de Golden State. Une carrière qui l'aura mené aux quatre coins des États-Unis...partout, sauf à Brooklyn, son quartier natal, qui a hérité des Nets du New Jersey cette saison.

« J'ai grandi sur Flatbush Avenue. Je pense que l'aventure des Nets sera formidable. Les Knicks ont maintenant de la compétition à New York », ajoute Mullin.

Maintenant analyste à la télévision américaine, Mullin donne également quelques cours de perfectionnement à une nouvelle génération de joueurs, qui pour la plupart, ne l'ont jamais vu jouer.



« J'ai beaucoup de plaisir à enseigner aux jeunes joueurs et à leur donner la piqûre du basketball », mentionne Mullin.

Le Canada produit de plus en plus de bons joueurs de basketball, dont Andrew Wiggins, qui devrait être sélectionné au 1er rang au repêchage de la NBA en 2014, Anthony Bennett, Andrew Nicholson ou Tristan Thompson. Une situation qui, selon Mullin, est en partie attribuable à l'arrivée des Raptors en 1995.

« C'est une chose d'avoir des rêves, mais lorsque ce rêve est près de toi, on dirait qu'il est davantage à portée de la main », conclut la vedette.

D'après un reportage d'Alexandre Tourigny