Vous pourrez suivre le premier match local de l'Alliance de Montréal le 29 mai contre les Shooting Stars avec RDS Direct dès 16 h. 

L'Alliance de Montréal, la nouvelle équipe professionnelle de basketball prend forme et disputera son premier match dans neuf jours (25 mai) contre les Honey Badgers à Hamilton.

Le camp d'entraînement en était à sa première journée lundi, mais la direction de l'équipe d'expansion de la Ligue élite canadienne de basketball (LECB) est à pied d'oeuvre pour s'assurer que la formation soit prête lorsque le ballon sera en jeu.

La formation de 16 joueurs misera sur plusieurs joueurs québécois. L'entraîneur français Vincent Lavendier a déjà défini qu'il souhaitera adopter un style de jeu basé sur la circulation du ballon, les jeux de passes et souhaite que tous les joueurs touchent au ballon.

Lavendier cherchait aussi à forger autant que possible une équipe à saveur locale, mais pas à tout prix. « Je n'ai pas pris des Montréalais pour prendre des Montréalais. J'ai pris des joueurs performants. Je pense que nous ne nous sommes pas trompés sur les personnalités. »

Parmi les Québécois, il y a le meneur montréalais Kemy Ossé, qui évolue dans les rangs professionnels depuis maintenant cinq ans et qui est très heureux d'être de la première édition de l'équipe de sa ville. Le vétéran se voit comme un leader dans cette formation, lui qui connait la ligue.  « Je vais devoir être vocal et c'est normal. J'accepte ce challenge de communiquer plus, de leader les plus jeunes et de leur en donner. »

Celui qui portera le numéro 23 en hommage à son idole Michael Jordan voit d'un bon oeil le contingent de nombreux Québécois dans l'équipe. « Ça me motive encore plus de jouer avec ces gars-là. Je suis plus motivé pour jouer cette année. Il y a  beaucoup de gars que je connais déjà. Eux aussi vont m'apprendre à être un meilleur leader. »

Ossé a très hâte au premier match local de l'Alliance, le 29 mai à l'Auditorium de Verdun face aux Shooting Stars de Scarborough. Il s'attend à une salle comble, mais il s'attend surtout à retrouver dans les estrades, ses parents qui ont eu peu de chances de le voir à l'oeuvre, dont la dernière fois en 2017 alors qu'il évoluait pour l'Université d'Arkansas. « Mes parents m'ont vu jouer peut-être quatre fois dans ma vie, alors ce sera spécial. Avoir notre famille lors de chacun de nos matchs, ce sera très intéressant.  »

De son côté, le meneur Nathan Cayo est emballé à l'idée de faire ses débuts professionnels dans sa ville. L'athlète de 25 ans, qui fait 6'7", a aidé Richmond à se qualifier pour le tournoi du March Madness, atteignant le deuxième tour. Il avait obtenu 15 points dans la victoire des siens sur Iowa avant de s'incliner devant Providence alors qu'il a récolté 18 des 51 points de son club. « C'était une bonne fin de saison, mais maintenant, nous sommes au niveau professionnel. Je veux juste apprendre à aider l'équipe. »

En plus de jouer chez lui, il a la chance de faire le camp d'entraînement en compagnie de son frère Samuel. « On a joué ensemble à Brébeuf avec coach Mike. C'était une belle expérience. Nous sommes les deux emballés, c'est comme un rêve. »

Cayo estime qu'il est important que s'installe une chimie solide au sein du club. « On apprend à se connaître, mais il y en a que l'on connait déjà. On cherche à développer une chimie et comprendre les jeux de match. »