Lock-out : autre échec de la médiation
Basketball vendredi, 21 oct. 2011. 08:25 samedi, 14 déc. 2024. 06:37
NEW YORK - La session de médiation débutée mardi entre les propriétaires de franchises NBA et les joueurs, s'est conclue, jeudi à New York, par un nouvel échec qui ouvre la voie à de nouvelles annulations de matchs de la saison régulière.
Trente heures supplémentaires de négociations en trois jours n'y ont rien fait. « Au final, nous avons été incapables de combler le fossé qui sépare les deux parties », a déploré Adam Silver, l'adjoint du patron de la NBA David Stern absent jeudi de la session pour cause de grippe.
Alors que les sessions des deux jours précédents laissaient entrevoir des signes d'amélioration concernant certains points-clés de la discorde, les cinq heures de jeudi ont finalement abouti sur une nouvelle impasse, dans un climat tendu.
Le président du syndicat des joueurs de la NBA Derek Fisher (Lakers de Los Angeles) a ainsi fustigé une communication mensongère des propriétaires. « Ils ne veulent vous raconter qu'une version de l'histoire, qui n'est d'ailleurs pas vraie. Il n'est pas question d'ego ici, mais du gagne-pain de beaucoup de personnes » liées à l'industrie du basketball nord-américain.
Face à cette nouvelle impasse, David Stern, qui a déjà annulé les deux premières semaines de la saison régulière, pourrait décider vendredi d'en annuler d'autres, selon Silver. Les matchs du mois de décembre pourraient ainsi être sacrifiés.
Propriétaires et joueurs négocient une solution au lock-out qui paralyse la saison 2011-2012 de NBA. Pour l'heure, à cause de ce conflit financier, 100 matchs ont été annulés, entraînant un manque à gagner total de 170 millions de dollars pour les joueurs.
Les deux camps se déchirent notamment sur la répartition des quelque 4 milliards de dollars de revenus de la NBA et les modalités du système qui doit encadrer la masse salariale des franchises : les propriétaires prônent une réduction des coûts car ils ont perdu de l'argent ces dernières années alors que les joueurs tentent de limiter les conséquences sur les salaires.
Le lock-out a débuté le 1er juillet à l'expiration de l'accord collectif de travail (CBA). Il s'agit du premier conflit social en NBA depuis 1998-1999, quand la saison régulière avait été amputée de 32 matchs par équipe (sur 82).
Trente heures supplémentaires de négociations en trois jours n'y ont rien fait. « Au final, nous avons été incapables de combler le fossé qui sépare les deux parties », a déploré Adam Silver, l'adjoint du patron de la NBA David Stern absent jeudi de la session pour cause de grippe.
Alors que les sessions des deux jours précédents laissaient entrevoir des signes d'amélioration concernant certains points-clés de la discorde, les cinq heures de jeudi ont finalement abouti sur une nouvelle impasse, dans un climat tendu.
Le président du syndicat des joueurs de la NBA Derek Fisher (Lakers de Los Angeles) a ainsi fustigé une communication mensongère des propriétaires. « Ils ne veulent vous raconter qu'une version de l'histoire, qui n'est d'ailleurs pas vraie. Il n'est pas question d'ego ici, mais du gagne-pain de beaucoup de personnes » liées à l'industrie du basketball nord-américain.
Face à cette nouvelle impasse, David Stern, qui a déjà annulé les deux premières semaines de la saison régulière, pourrait décider vendredi d'en annuler d'autres, selon Silver. Les matchs du mois de décembre pourraient ainsi être sacrifiés.
Propriétaires et joueurs négocient une solution au lock-out qui paralyse la saison 2011-2012 de NBA. Pour l'heure, à cause de ce conflit financier, 100 matchs ont été annulés, entraînant un manque à gagner total de 170 millions de dollars pour les joueurs.
Les deux camps se déchirent notamment sur la répartition des quelque 4 milliards de dollars de revenus de la NBA et les modalités du système qui doit encadrer la masse salariale des franchises : les propriétaires prônent une réduction des coûts car ils ont perdu de l'argent ces dernières années alors que les joueurs tentent de limiter les conséquences sur les salaires.
Le lock-out a débuté le 1er juillet à l'expiration de l'accord collectif de travail (CBA). Il s'agit du premier conflit social en NBA depuis 1998-1999, quand la saison régulière avait été amputée de 32 matchs par équipe (sur 82).