Les joueurs méritent une grande part du crédit pour avoir permis à leur équipe respective d’atteindre l’ultime week-end de compétition du March Madness, au Texas. Mais les entraîneurs ont aussi un rôle significatif à jouer. Dans un match universitaire, ce dernier se compare au chef de la direction d’une grande entreprise qui opère tant au niveau du recrutement, du calendrier, du budget, de l’éducation, des collectes de fonds, des relations avec les anciens, des relations publiques, de la communication, du mentorat, tout ça en composant avec le fait d’être une personnalité publique importante.

Sur le campus des marchés traditionnels de basketball, l’entraîneur et son président, tout comme les entraîneurs de football, baseball ou hockey, sont les figures les plus reconnues et importantes en faits de publicité et de campagne de levée de fonds. Les quatre entraîneurs participant au Final Four peuvent non seulement diriger, recruter et faire preuve de leadership, mais ils sont aussi de superbes ambassadeurs pour leur université.

Voici une brève description de chacun d’entre eux :

Kevin OllieKevin Ollie (Huskies de UConn)

Je suis heureux pour lui. Jim Calhoun, un ancien connecté à UConn, espérait vraiment le voir obtenir ce poste et il a livré la marchandise. Il a permis à son équipe de grandir et de prendre la maturité en traversant les épreuves de la dernière campagne alors qu’ils ont été privés de compétition. Ils se sont améliorés au point d’émerger parmi l’élite. Ça prend un homme spécial pour remplacer une légende et maintenir le programme sur la bonne voie, ce qu’il a fait magnifiquement. C’est une équipe tenace qui se nourrit de son énergie. Ils sont organisés et jouent intelligemment selon leur force, c’est-à-dire la position de garde.

John CalipariJohn Calipari (Wildcats de Kentucky) 

Cet homme reçoit des critiques injustifiées. Oui, il sait véritablement comment recruter, mais il est aussi un excellent enseignant, motivateur, tacticien et leader. Je connais John depuis plus de 30 ans et je l’ai vu évoluer depuis son boulot d’assistant à Kansas jusqu’à aujourd’hui. Il a fait de l’excellent boulot à UMass, Memphis et maintenant avec les Wildcats. Il a mis en place un talentueux et jeune effectif qu’il dirige avec une poigne de fer lorsque nécessaire, mais aussi avec humanité. Il faut savoir comment amener son équipe à son niveau optimal au bon moment, ce qu’il a réussi à faire de main de maître durant sa belle carrière.

Billy DonovanBilly Donovan (Gators de Florida)

Il porte une attention aux détails et est innovateur. Il s’adapte bien à son équipe en fonction de son niveau de talent et d’habiletés. Il compte déjà deux championnats de la NCAA et son actuel groupe de joueurs expérimentés est tissé serré grâce à sa vision. Ses schémas défensifs sont judicieux et bousculent l’adversaire. Son attaque est bâtie autour des gardes et ils ne se mettent jamais dans le pétrin. Grâce à ses succès répétés, il a donné une notoriété au poste d’entraîneur-chef de basketball à Florida malgré le fait qu’il évolue chez une université axée sur le football.

 

Bo RyanBo Ryan (Badgers de Wisconsin) 

Ses équipes sont toujours fiables des deux côtés du ballon. Il obtient beaucoup d’efforts de la part de ses joueurs. Mouvement du ballon impeccable en attaque, avec une excellente définition de tâches et une défensive ultra étanche. Ils protègent bien la bouteille et sont solides dans tous les aspects.

 

 

* D’après un texte de Jack Armstrong, TSN