Le site ESPN.com est un des plus gros en Amérique. C’est donc sans surprise que plus de 18 millions de tableaux de prédictions, communément appelés des « brackets » par nos voisins du Sud, ont été soumis sur cette plateforme web entre le 13 et le 16 mars. Par des amateurs de basket certainement, mais aussi par une tonne de sportifs de salon ne connaissant pas grand-chose à la NCAA. Pas grave. Chaque participant avait une opportunité égale de remplir le tableau parfait de 63 bonnes prédictions. En soi, c’est une tâche qui ne semble pas 100 % impossible. Mais tous les modèles statistiques disponibles disent pourtant le contraire, en estimant les probabilités d’y arriver à environ 1 chance sur 2 milliards! Bref, vous pouvez oublier ça...

La preuve : après les 48 premiers matchs de 2017, aucun tableau sur les 18 millions soumis n’était encore parfait. Et seulement 18 personnes ont réussi à correctement prédire les 16 équipes qui se sont qualifiées pour le « Sweet 16 » qui débutera jeudi soir. On a beau faire nos devoirs et décortiquer chaque rencontre sous tous ses angles, il se produira systématiquement des événements surprenants et imprévisibles qui viendront tout chambouler. Parlez-en à Villanova et Duke.

Autopsie de la première fin de semaine et analyse de celle à venir...

Le calme avant la tempête

Pourtant, les deux premiers jours du tournoi nous ont donné l’impression que la logique allait être étrangement respectée cette année. Pour la première fois depuis 2007, aucune équipe classée pire que no 12 dans sa région n’a réussi à s’imposer au premier tour. Une situation que l’on peut qualifier de décevante, et même un peu plate, car l’émergence année après année de petites écoles obscures au March Madness fait assurément partie du code génétique de l’événement. Il faut néanmoins féliciter les plus gros programmes et leurs entraîneurs pour ce dénouement en 2017.

Il fut un temps où les écoles des grosses associations ne faisaient pas trop leurs devoirs sur leurs « petits » adversaires inconnus du premier tour. Ils les prenaient à la légère, se prenaient eux-mêmes trop au sérieux, et n’avaient souvent pas accès à des tonnes de bandes vidéo ou de rapports détaillés de dépisteurs pour se préparer adéquatement. Ça nous a donc permis de vivre quelques moments magiques au fil des ans où le no 15 délogeait le no 2 et semait l’hystérie au sein de la communauté basket. Florida Gulf Coast en 2013 et Santa Clara en 1993 (mené par un dénommé Steve Nash) sont les principaux exemples qui me viennent à l’esprit.

Décidément, avec les nombreuses chaînes de télévision spécialisées et les sources infinies d’information disponibles aux équipes de nos jours, la situation a changé et les surprises de ce genre sont devenues moins courues.

Le rendez-vous manqué dans l’Est

David venant à bout de Goliath, on pouvait donc oublier ça pour l’édition 2017. Mais des programmes initialement écartés de la discussion, ayant connu des fins de saison douteuses, nous en avons vu plus d’un causer la surprise à compter de samedi avec le début du second tour. C’est à ce moment que la compétition a vraiment pris son envol. Comme j’avais hâte de voir un duel Villanova-Duke ce dimanche au Madison Square Garden! Je préparais déjà mon texte dans ma tête. Les deux plus récents champions allaient croiser le fer dans la Mecque sportive de la Grosse Pomme. Josh Hart et les détenteurs du trophée contre Coach K (l’homme aux cinq bagues) et l’équipe que plusieurs observateurs voyaient tout rafler. Le rendez-vous en question n’aura finalement pas lieu, car aucun des deux prétendants n’aura fait sa part pour y être. La formation de Villanova aura d’abord été renvoyée à la maison par une équipe aguerrie de Wisconsin qui était classée trop bas par rapport à son palmarès de saison. Les Badgers avaient accédé au Final Four en 2014, à la grande finale en 2015 et au Sweet 16 l’an dernier. Menés par les vétérans Bronson Koenig et Nigel Hayes, nous les avions probablement sous-estimés en 2017.

Puis dimanche soir, Duke avait beau jouer son match à moins de 400 kilomètres de son campus de Durham, la rencontre avait l’allure d’un match à l’étranger pour les Blue Devils. Ils affrontaient les Gamecocks de South Carolina, qui eux jouaient à seulement 160 kilomètres de leur domicile. Un avantage non négligeable, j’en conviens, mais n’allez quand même pas penser que les partisans ont décidé du vainqueur en bout de ligne. La troupe dirigée par le fougueux Frank Martin aura pleinement mérité sa qualification avec du jeu physique, une attaque équilibrée, un minimum de revirements et des paniers opportuns. La recette parfaite. On a maintenant hâte de voir le genre de performances qu’ils nous réservent en fin de semaine à New York, à plus de 1000 kilomètres de la maison.

La prestance exagérée du ACC

Parlant de Duke, leur défaite-choc de la fin de semaine a fait partie d’un échec généralisé de la part de la supposément puissante association ACC. Pas moins de huit équipes représentant celle-ci étaient de la fête pour débuter le tournoi jeudi. Un sommet parmi toutes les associations en lice. Deux de leurs clubs auront baissé pavillon au premier tour, soient Miami et Virginia Tech. Rien de surprenant en soi. Les six meilleurs de la saison avaient réussi à franchir la première étape et visaient une présence à la deuxième fin de semaine. C’est alors que l’hécatombe a débuté : Notre Dame (no 5) a d’abord perdu contre West Virginia (no 4) samedi. Florida State (no 3) a ensuite essuyé une gênante défaite aux mains de Xavier (no 11).  Virginia (no 5) a fait encore pire samedi soir devant Florida (no 4) en ne marquant que 39 points (!) dans la défaite. Puis dimanche, avant l’effondrement de Duke (no 2) contre South Carolina (no 7), on a eu droit à la sortie de Louisville (no 2) contre les Wolverines de Michigan (no 7). Seul North Carolina (no 1) aura sauvé l’honneur du groupe contre Arkansas (no 8). Et même dans le cas des Tar Heels, ce fut obtenu par la peau des fesses alors qu’ils perdaient avec moins de deux minutes à jouer au match.

Une fin de semaine qui enlève du lustre au ACC et forcera le comité à se poser quelques questions sur le nombre de places à leur offrir en 2018. Surtout quand on constate que le Pac-12 a envoyé trois de ses quatre représentants au Sweet 16 et que le SEC en aura qualifié trois de ses cinq.

Les étoiles s’alignent à Memphis

Là où le rendez-vous au sommet tant attendu ne sera pas raté, c’est à Memphis. Quatre équipes se retrouveront au Tennessee au cours des prochains jours pour déterminer laquelle d’entre elles ira au Final Four : Butler, North Carolina, Kentucky et UCLA. Sans rien enlever aux vaillants Bulldogs de Butler, ils passent clairement pour l’intrus de ce quatuor. Les Tar Heels de Roy Williams auront un léger avantage, car ils devraient avoir le plaisir de regarder les Bruins et les Wildcats s’entretuer vendredi soir, après avoir confirmé leur propre qualification pour l’« Elite Eight ». Un choc Kentucky-UCLA aura une saveur de revanche pour la troupe de John Calipari. La toute première de leurs cinq défaites cette saison aura été aux mains de Lonzo Ball et des Bruins dirigés par Steve Alford. Un rare affront à domicile de surcroit! Ce fut un match électrisant qui s’était terminé 97-92 et qui peut nous permettre de rêver à un deuxième acte de premier ordre vendredi soir.

Un Belge et un Ontarien s’affronteront vendredi

Puisque personne ne voyait Duke perdre lors de la première fin de semaine, personne n’avait donc pu anticiper un affrontement Baylor-South Carolina au troisième tour. Pourquoi celui-ci sera-t-il spécial? Parce qu’il opposera un garde belge francophone à un garde ontarien négligé. Voilà pourquoi!

Manu Lecomte est né en 1995 à Bruxelles d’une mère camerounaise et d’un père belge. Il aura choisi de migrer vers les États-Unis en 2013 pour parfaire son développement avec l’université Miami. Après deux saisons en dent de scie avec les Hurricanes, il opte pour un transfert vers l’université Baylor au Texas, le clouant au banc pendant un an en attente de devenir admissible à sa nouvelle école. On l’avait tous un peu perdu de vue. Et voilà qu’il émerge cette saison, amassant 12 points par match en tant que meneur de jeu et deuxième meilleur marqueur des Bears. Avec 22 points, 8 aides et seulement 1 revirement au total lors des victoires des siens face à New Mexico State et USC, il nous forcera à le remarquer davantage.

Quant au contenu canadien de la rubrique, permettez-moi d’attirer votre attention vers Duane Notice (faible jeu de mots...), un membre important du cinq partant de South Carolina. Il fait partie de cette vague apparemment infinie de joueurs talentueux nés en Ontario entre 1991 et 1995. À sa quatrième et dernière année dans la NCAA, il était le troisième plus haut pointeur des siens cette saison et aura joué le meilleur match de sa carrière au meilleur moment dimanche. En 35 minutes contre Duke, il a amassé 17 points, 4 rebonds, 3 vols de balle et 2 aides. Lecomte et Notice se retrouveront assurément face à face à quelques reprises vendredi soir à New York.

Mon équipe d’étoiles, jusqu’à présent

Voici les cinq joueurs qui auront réussi à se démarquer du lot selon moi lors de la première semaine du tournoi. Il y en a deux ou trois qu’on attendait, alors que d’autres sortent un peu du champ gauche :

Lonzo Ball, garde, UCLA : Les attentes à son endroit étaient élevées et il les a dépassées depuis deux matchs. Il y a le nom, le physique, l’attitude et les aptitudes de l’emploi en tant que meneur de jeu des Bruins. En fait, il donne l’impression de pouvoir mener avec brio n’importe quelle équipe de basketball qu’on placerait devant lui. Ceci inclut une panoplie de clubs NBA. Le nouveau patron des Lakers, Magic Johnson, assiste à tous les matchs de Ball depuis quelques semaines et rêve de pouvoir appeler son nom au prochain encan amateur. Il deviendrait instantanément le sauveur du Sud de la Californie tout entière. Il repère ses coéquipiers avec aisance, peut attaquer le panier à volonté au besoin et il nous surprend tous avec un tir de l’extérieur peu orthodoxe, mais généralement efficace. La statistique par excellence dans son cas après deux matchs : 12 aides et 2 revirements seulement.

Bronson Koenig, garde, Wisconsin : On l’avait tous oublié lui, n’est-ce pas? Avant le début de l’édition 2017 du March Madness, Bronson Koenig avait déjà 14 matchs de cet événement sous la cravate. Il est allé à la guerre plus d’une fois avec les Badgers, participant à deux Final Four en l’espace de trois ans. Son rôle ayant évolué tranquillement au fil des ans, on aurait du se douter qu’il n’allait pas laisser sa carrière universitaire se terminer dans l’anonymat. Jeudi contre Virginia Tech, il réussit huit tirs du centre-ville et totalise 28 points. Puis samedi contre les champions en titre, il ne marque que 17 petits points, mais plusieurs surviennent dans les moments critiques de la deuxième demie. La stat clé : 11 en 23 du 3 points après deux rencontres.

Sindarius Thornwell, garde, South Carolina : Premièrement, comment ne pas adorer un joueur qui se prénomme Sindarius! Deuxièmement, il s’est assuré qu’on ne se souvienne pas juste de son nom, mais aussi de ses performances. Le joueur de l’année dans le SEC aura éliminé Marquette à lui seul au premier tour avec 29 points et 11 rebonds, en faisant un peu de tout pour arriver à ses fins offensivement.

Puis contre Duke, toujours dans son état natal de la Caroline du Sud, il nous a offert le match de sa vie. 24 points, 6 rebonds et 5 aides alors que tous les réflecteurs étaient braqués sur lui et ses étonnants coéquipiers. La stat clé : 53 points et 17 rebonds en deux matchs.

Josh Jackson, garde/ailier, Kansas : On se demandait dans quel état d’esprit Jackson allait débuter ce tournoi, lui qui venait d’être suspendu pour un match en raison de problèmes et d’allégations hors terrain. La réponse : comme si de rien n’était. Il s’est avéré physiquement trop imposant pour UC Davis puis Michigan State, récoltant 17 points vendredi et 23 dimanche. Pour un joueur de première année, c’était franchement impressionnant. Il aura solidifié son statut de choix top-5 pour le prochain encan amateur. La stat clé : 40 points et 10 rebonds en seulement 59 minutes d’utilisation.

Caleb Swanigan, centre, Purdue : Mon coup de cœur de la première fin de semaine. Je savais Swanigan talentueux, l’ayant vu jouer à quelques reprises cette saison. Mais j’ignorais à quel point il pouvait faire un peu de tout avec le ballon offensivement. Il peut s’imposer près de l’anneau, un peu plus loin de l’anneau et s’avère surtout un passeur hors du commun pour un centre dans le moule classique.  Une récolte de 16 points, 14 rebonds et 4 aides contre Vermont, c’était excellent. Mais 20 points, 12 rebonds et 7 aides face à Iowa State, c’était franchement majestueux! On parle ici d’un jeune mastodonte au passé difficile, qui vient de très loin et qui n’a qu’une seule sortie de moins de 10 points de toute la saison. Il devra toutefois disputer le match de sa vie jeudi face aux Jayhawks si les Boilermakers veulent entretenir le moindre espoir d’avancer. La stat clé : seuls des joueurs à la position de garde ont plus d’aides que lui après deux matchs.

Un aperçu du « Sweet 16 »

Michigan c. Oregon – jeudi 19 h 09 à Kansas City : Duel très difficile à cerner. Les Wolverines ont remporté leurs sept derniers matchs, venant à bout notamment de Purdue, Wisconsin et Louisville. Ils semblent avoir trouvé leur erre d’aller au moment idéal. Alors que les Ducks ont eu toutes les misères du monde à éliminer Rhode Island dimanche. L’absence de Chris Boucher commence à se faire subtilement sentir en raison d’une rotation de joueurs remaniée et resserrée. Je favorise légèrement Michigan malgré le leadership de Dillon Brooks et Tyler Dorsey.Moritz Wagner

West Virginia c. Gonzaga – jeudi 19 h 39 à San Jose : Duel très difficile à cerner. Oui, je le sais, je me répète, mais c’est vrai. Les Mountaineers dirigés par Bob Huggins sont un des deux ou trois clubs qu’aucun favori ne souhaite affronter présentement. Ils maitrisent les fondamentaux, appliquent une pression tout terrain dérangeante au possible et se battent à chaque possession, à l’image de leur entraîneur-chef Bob Huggins. Ils ont vaincu les équipes no 1, no 2 et no 6 au pays déjà cette saison et ne seront nullement intimidés par les Zags. Je m’attends à une guerre des tranchées qui se décidera cruellement en faveur de Gonzaga sur une ou deux actions clés en fin de match.

Purdue c. Kansas – jeudi 21 h 39 à Kansas City : Duel moins serré à prévoir cette fois à mon avis. Les Jayhawks jouent essentiellement un match à domicile ici. Le Sprint Center de Kansas City se situe à 60 kilomètres de leur campus et c’est un endroit fréquenté au moins une fois par année par les hommes de Bill Self. La foule sera bruyante et excessivement partisane. Certes, Swanigan sera difficile à arrêter, mais les joueurs de périmètre des Jayhawks sont une coche au-dessus de ceux de Purdue.

Xavier c. Arizona – jeudi 22 h 09 à San Jose : Les Musketeeers de Xavier en ont surpris plusieurs en venant à bout de Maryland et Florida State la semaine dernière. Les mêmes Musketeers qui avaient essuyé six défaites de suite dans le Big East du 11 février au 1er mars dernier. La tâche sera évidemment encore plus lourde face aux redoutables Wildcats jeudi. Je prévois que le jeu physique de Xavier embêtera considérablement Arizona, mais  qu’un manque de grandeur autour de l’anneau finira par achever leur beau parcours inespéré.

Butler c. North Carolina – vendredi 19 h 09 à Memphis : Les Wildcats et/ou Bulldogs pleuvent dans la NCAA et  ce duel ne fait pas exception. Ceux de Butler continuent de nous épater année après année, même si Brad Stevens a quitté pour la NBA en 2013. Célébrons leur beau parcours de 2017 pendant qu’on peut encore le faire... car celui-ci se terminera vendredi soir au Tennessee. Ils ne disposent tout simplement pas des ressources offensives ni athlétiques pour rivaliser avec les Tar Heels. Ils pourront les ralentir pendant 20 minutes peut-être. Mais certainement pas pendant 40.

South Carolina c. Baylor – vendredi 19 h 29 à New York : Ce match semble être un cas classique de pile ou face. Sur papier, Baylor possède un peu plus de ressources. Mais South Carolina a fait oublier sa fin de saison catastrophique (trois victoires et six défaites après le 4 février) en faisant tellement de belles choses face à Marquette et Duke, qu’une victoire vendredi soir ne me surprendrait pas du tout. En fait, si notre ami Sindarious maintient sa cadence de la première fin de semaine, c’est un scénario qui s’avère très plausible.

UCLA c. Kentucky – vendredi 21 h 39 à Memphis : Si vous avez un seul match à écouter jeudi ou vendredi soir, le voici! On aura droit à tellement de tirs, de dunks, de contre-attaques... vous en serez étourdis, mais ravis. Le meneur de jeu des Wildcats, le dynamique De’Aaron Fox, voudra nous en mettre plein la vue pour faire oublier Lonzo Ball et il en est peut-être capable. Malik Monk, le franc-tireur de Kentucky, devra retrouver son compas dans l’œil si son club veut y croire. Il n’aura tiré que 6 en 21 du périmètre lors des deux premiers matchs. La défensive de la bande à John Calipari est un peu plus étanche, mais l’attaque des Bruins est plus équilibrée. Un duel fascinant en perspective auquel j’attribue un minuscule avantage à UCLA.

Wisconsin c. Florida – vendredi 21 h 59 à New York : Bonne chance avec les pronostics de ce dernier affrontement. Tout semble indiquer un duel qui se décidera sur un ou deux détails dans les dernières secondes. Les Gators sont de retour au tournoi après deux ans d’absence, eux qui avaient accédé au Sweet 16 sans relâche entre 2011 et 2014. Le visage de l’équipe a beaucoup changé à la suite de l’arrivée du fongueux entraîneur Mike White en 2015 en remplacement du légendaire Billy Donovan.

Les succès actuels sont survenus plus tôt que prévu et la victoire par 26 points samedi contre Virginia aura capté l’attention de tous. Florida fait appel à neuf joueurs qui vous attaquent sans arrêt pendant 40 minutes. Comment parier contre l’expérience des Badgers cependant? C’est le facteur que je vais choisir de privilégier en les favorisant légèrement pour ce match.

Final Four – modèle révisé

Ne vous en faites pas. Je ne suis pas du genre à changer mes prédictions originales en cours de tournoi dans le but de vous en passer une petite vite. Vous êtes trop futés pour ça! Trois de mes choix d’origine sont encore en vie pour accéder au carré d’as (Gonzaga, Oregon et UCLA) alors que la sortie de Duke fait souffrir mon tableau comme c’est le cas d’une forte majorité en Amérique du Nord. Si j’avais toutefois la possibilité d’amender mes prédictions, j’apporterais probablement quelques modifications après la première fin de semaine. J’irais maintenant avec Wisconsin dans l’Est et avec Kansas pour sortir Oregon dans le Mid-Ouest. On se reparle la semaine prochaine pour voir si j’avais raison ou non.