1. Tournoi de la NCAA : Il faut donner du crédit au comité de sélection. Nous avons été témoins de duels exceptionnels, de surprises et de matchs à suspense cette année au March Madness, où trois équipes classées no 1 ont atteint le Final Four. Quand vous sélectionnez les bonnes équipes et leur attribuez un classement approprié, cela crée une expérience divertissante pour tout le monde. Beau travail.

2. Sam Dekker (Wisconsin) : Il est fabuleux depuis le début du tournoi, moyennant 22 points et 5 rebonds tout en maintenant une efficacité de près de 60 pour cent. Il a vraiment aidé sa cause en vue du repêchage de la NBA dans les dernières semaines. C’est un joueur fiable qui est explosif, athlétique, talentueux et bon tireur. Il est aussi efficace sur les rebonds. Je l’aime bien.

3. Trey Lyles (Kentucky): Chaque fois que je le regarde, je l’aime de plus en plus. Il joue avec fougue et j’adore ça. Son jeu près du filet s’améliore et son énergie et ses habiletés athlétiques sont impressionnantes. Il semble savoir se placer au bon endroit au bon moment, ce qui témoigne de l’intelligence de son jeu. Ses meilleurs jours sont assurément devant lui.

4. Quinn Cook (Duke) : Son équipe compte sur des jeunes au talent remarquable, mais ils ont besoin de quelqu’un de régulier pour les guider dans la bonne direction et c’est ce qu’il fait. Il est un grand tireur et un fabricant de jeu constant qui apporte aussi une présence importante en défense. Il a été excellent dimanche contre Kevin Pangos, de Gonzaga. J’aime la maturité dont il fait preuve. Après avoir été surpris par Mercer lors de l’édition de l’an dernier, c’est particulièrement gratifiant de pouvoir se racheter en prenant part au Final Four. Du succès durement acquis et bien mérité.

5. Tom Izzo (Michigan State) : L’un des grands entraîneurs de son époque. En regardant ses équipes de près au fil des années, une tendance se dégage : jeu physique, robustesse, acharnement, résilience, discipline et unité. Parfois, nous mettons trop d’emphase sur les X et les O, chose à laquelle Izzo excelle, mais son plus grand don est sa capacité à faire accepter par ses joueurs les valeurs qu’il prône au sein de son programme. Cela prend beaucoup de vision, de leadership et d’aptitudes en communication. Il a tout ça.