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RÉSULTATS

Le Heat est loin de perdre confiance

Jimmy Butler et Bam Adebayo - Getty
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Mise à jour

MIAMI – Jimmy Butler est arrivé en pantoufles bleues en molleton pour ce qu'on pouvait appeler un entraînement, au sens large. Kyle Lowry essayait de le déconcentrer durant ses entrevues.

Nikola Jokic a réitéré qu'il ne s'attarde pas aux statistiques. Jamal Murray a dit que ça va très bien, comme sur des roulettes.

À ce point-ci, le travail strictement basket lors d'un jour de répit est assez limité, pour les Nuggets de Denver et le Heat de Miami. Pour la seule fois dans cette finale de la NBA, il y a un seul jour de repos entre les matchs. Les hostilités vont recommencer vendredi soir à Miami, où le Heat est confronté à un déficit de 2-1.

« Toute l'équipe a du plaisir en ce moment, a dit Murray. Nous essayons de compléter le casse-tête. Nous avons tous rêvé de nous rendre jusqu'ici. Nous ne voulons pas prendre les choses pour acquises. Il faut beaucoup de travail pour se rendre jusqu'ici. »

Murray et Jokic ont chacun livré des triplés des deux chiffres jeudi, devenant le premier duo à en faire autant en finale, dans l'histoire de la NBA.

Fidèle à lui-même, Jokic n'a pas voulu qu'on souligne plus qu'il faut sa soirée de 32 points, 21 rebonds et 10 passes. Le Serbe a comparé les affrontements à un jeu d'échecs.

« Action et réponse, a t-il fait valoir. C'est le temps où les joueurs montrent qui ils sont. »

Dans le récent passé, une avance de 2-1 en finale n'a pas toujours voulu dire grand-chose. Boston a mené 2-1 contre Golden State l'an dernier. Idem pour Phoenix l'année précédente, contre Milwaukee. Les Warriors ont eu les devants 2-1 face aux Cavaliers en 2016.

Et c'était l'inverse en 2015. Dans tous ces cas, l'équipe menant 2-1 a été battue au final.

« Il faut garder le même style de jeu, a dit Kevin Love, du Heat. Si on y arrive, on se donne une chance de l'emporter. »

Denver n'a réussi que cinq tirs de trois points lors du troisième match. Cette saison, les Nuggets ont dominé la ligue avec trois gains dans les matches où les vainqueurs n'ont pas amassé plus de cinq tirs de longue distance.

La bataille des rebonds est allée en faveur des Nuggets, 58-33. Il s'agit du plus grand différentiel en finale depuis plus de 50 ans.

Jeff Green des Nuggets, qui a une maison à Miami et qui a reçu ses coéquipiers pour souper, en début de semaine, s'est fait demander s'il permettrait que son domicile serve pour fêter, si les siens remportaient le championnat.

« Non. Ailleurs, a dit le vétéran de 36 ans. Pas chez moi pour des célébrations. Ma maison serait démolie. »