Haine raciale : LeBron James pointe Donald Trump du doigt
NBA mardi, 15 août 2017. 20:12 mercredi, 16 août 2017. 01:19La vedette du basketball américain LeBron James a accusé mardi Donald Trump de remettre la haine raciale « à la mode », après les propos du président américain sur les responsabilités des violences de Charlottesville qui doivent selon lui être recherchées « des deux côtés ».
« Il y a toujours eu de la haine raciale aux États-Unis. On le sait, mais Donald Trump l'a remise à la mode! », a tweeté le joueur des Cleveland Cavaliers.
Hate has always existed in America. Yes we know that but Donald Trump just made it fashionable again! Statues has nothing to do with us now!
— LeBron James (@KingJames) 15 août 2017
Quelques minutes auparavant, le président américain avait donné une conférence de presse au cours de laquelle il renvoyé dos-à-dos les membres de la droite raciste suprémaciste et les contre-manifestants.
Les violences de Charlottesville ont causé la mort d'une personne samedi quand un sympathisant néo-nazi a, intentionnellement selon les témoins, percuté avec son véhicule des contre-manifestants.
S'exprimant mardi soir dans le cadre de sa Fondation, à Sandusky, dans l'Ohio, LeBron James a une nouvelle fois durement critiqué le président Trump: « J'ai cette occasion de parler, et je suis quelqu'un dont la voix est écoutée, et je dis que la seule façon pour nous de nous améliorer en tant que société et en tant que personnes est l'amour. C'est la seule façon par laquelle nous pourrons conquérir quelque chose ensemble ».
« Ce n'est pas le gars qui est supposé être le président des Etats-Unis, ou qui que ce soit, c'est nous (qui devons agir) », a poursuivi la star des Cleveland Cavaliers: « C'est à nous de nous regarder dans le miroir. Depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte. A nous tous de nous regarder dans le miroir et de nous demander, "que pouvons-nous améliorer pour aider au changement?" ».
LeBron James, un des tout meilleurs basketteurs de la planète, a l'habitude de s'engager politiquement. Durant l'élection américaine, il a apporté son soutien à Hillary Clinton, l'adversaire de Donald Trump. Il a ainsi notamment participé à l'un des meetings de la candidate démocrate dans l'Ohio, l'État dont il est originaire et dont il est devenu l'un des porte-drapeaux.