(RDS.ca) － L'arrière des Pacers de l'Indiana, Stephen Jackson, a plaidé non coupable, jeudi, à une accusation de négligence criminelle à la suite des événements survenus la semaine dernière à la sortie d'un club de danseuses.

Jackson, qui fait également face à des accusations de méfait et de désordre public, a été par la suite emprisonné puis libéré moyennant une caution de 10 000 $.

L'audience préliminaire de Jackson aura lieu le 1er novembre, tandis que son procès devrait débuter le 8 janvier.

La police a indiqué que Jackson, qui était déjà sous probation pour le rôle qu'il a joué dans la mêlée qui a éclaté avec des partisans des Pistons de Detroit, il y a deux ans, a tiré au moins cinq coups de feu dans les airs à l'extérieur du Club Rio, le 6 octobre. Le suspect a d'abord indiqué aux autorités qu'il venait d'être percuté par une automobile et il a invoqué la légitime défense pour expliquer les coups de feu.

Toutefois, le procureur Carl Brizzi, qui a porté les accusations contre Jackson, mercredi, soutient que Jackson a pris son arme à feu et tiré avant qu'il ne soit percuté par la voiture.

En raison des accusations de négligence criminelle, Jackson est passible d'une peine d'emprisonnement variant de six mois à trois ans. Brizzi ajoute que Jackson pourrait aussi faire face à une peine de trois mois à purger dans une prison du Michigan si les autorités en viennent à la conclusion qu'il a violé sa probation.

« Les coups de feu qui ont été tirés dans les airs à ce moment représentent de la négligence criminelle », a affirmé Brizzi. « Ces balles, une fois dans les airs, doivent redescendre et elles peuvent atteindre une vitesse de 90 milles à l'heure. Elles peuvent absolument tuer quelqu'un. »