Le Heat de Miami a un trône à défendre
Basketball lundi, 29 oct. 2012. 11:39 mercredi, 11 déc. 2024. 09:47
MIAMI - Malgré son tour du chapeau championnat NBA-joueur par excellence de la saison-joueur par excellence des séries LeBron James n'est pas pour autant rassasié à l'aube du début de la saison, mardi. L'ailier du Heat en veut toujours plus et c'est ce qu'il tentera de démontrer mardi soir face aux Celtics de Boston, alors qu'une nouvelle saison de la NBA sera lancée.
« Je veux être le meilleur de tous les temps, a avoué « King » James dans une entrevue à l'Associated Press. C'est aussi simple que ça. »
La remise de la bague de champions, mardi, avant le premier match de la saison, ravivera un court instant les souvenirs de joie du premier titre de champion de la NBA, acquis en juin au dépens du Thunder d'Oklahoma, et de la parade devant 400 000 partisans dans les rue de Miami. Le titre de champion n'a pas changé l'ancien lycéen de Saint-Vincent-Sainte-Marie dans l'Ohio.
« Honnêtement pas vraiment, répond le joueur de 27 ans. Je n'ai pas eu trop de temps pour réfléchir vraiment à ce qui s'est passé. À la fin de la journée, il y a toujours quelqu'un pour dire qu'on ne pourra pas en gagner deux et qu'on ne pourra pas réaliser le doublé. »
Pour s'assurer de faire taire ces dénigreurs, le Heat a fait l'acquisition de Ray Allen, qui ne tardera pas à renouer avec ses anciens coéquipiers des Celtics. Ces deux équipes ne s'aiment guère et il y a du règlement de compte dans l'air après la dernière finale de la Conférence de l'Est.
« Miami est la cible, on sait après qui on court, il n'y a aucun doute là-dessus », souligne l'entraîneur des Celtics, Doc Rivers.
« Tout le monde nous a dans le viseur cette année, des équipes sont prêtes à faire tomber le champion », assure l'entraîneur du Heat Erik Spoelstra.
« Un monstre »
L'athlète de 2,03m est une parfaite combinaison de puissance et de vitesse « un monstre » selon l'entraîneur des Pistons de Detroit Lawrence Frank qui en fait le joueur le plus complet de la Ligue.
Il est déjà parmi les cinquante meilleurs marqueurs de l'histoire de la NBA (47e) et va encore grappiller des places cette saison. Parmi les joueurs en activité, il est le 10e meilleur passeur, juste devant le meneur français des Spurs de San Antonio Tony Parker. En ajoutant ses statistiques d'interceptions et de rebonds, il affiche un profil tout terrain unique.
« LeBron est très talentueux sur le parquet et il est probablement le meilleur joueur de la NBA, reconnait son nouveau coéquipier Rashard Lewis.
« Mais je ne pense pas que les gens connaissent sa personnalité. Il est vraiment génial, il a l'esprit d'équipe, il est altruiste et apporte toujours des cadeaux pour ses coéquipiers. Il est drôle, un vrai boute-en-train mais, quand il foule parquet, il donne tout pour le jeu. »
Aucun congé
Pour sa dixième saison, celui qui est passé directement du collège à la NBA sans passer par la filière universitaire a pris un congé très court après le titre olympique de Londres, le second de sa carrière après 2008, pour arriver en forme dès le camp d'entraînement du Heat.
« LeBron n'a pas pris de congés, admire son coéquipier Udonis Haslem. Après la victoire en championnat, il est allé aux Jeux olympiques. Après, il revenu et il est déjà avec nous pour cette saison. Ce serait facile pour lui de s'excuser et de prendre des congés. Mais pas pour lui. Il ne s'arrête jamais, il est motivé et il le monte chaque jour. »
Le joueur, qui a avalé tous les records de précocité, est obsédé par une deuxième bague consécutive parce qu'il a toujours besoin de reconnaissance et parce que c'est sa nature.
« Il a de grandes ambitions cette saison, souligne l'entraîneur du Heat Erik Spelstra. C'est l'un des joueurs les plus motivés que j'ai jamais vu. Mais oui, il a aussi besoin d'être motivé de temps en temps. C'est une joie pour notre équipe d'avoir l'opportunité de pouvoir travailler avec lui. »
Avec les renforts des vétérans Ray Allen et Rashard Lewis, le trio étoile Dwyane Wade-Chris Bosh-LeBron James a toutes les armes pour réaliser ce doublé inédit. Quand à James, il sait désormais ce qu'il faut faire pour mériter son surnom qui date du début de sa carrière: « The Chosen », l'Élu.
« L'objectif ne change pas pour moi, champion ou pas, conclut James. J'avais une ambition et maintenant que nous avons gagné un titre, cela ne fait pas une différence pour moi. »
« Je veux être le meilleur de tous les temps, a avoué « King » James dans une entrevue à l'Associated Press. C'est aussi simple que ça. »
La remise de la bague de champions, mardi, avant le premier match de la saison, ravivera un court instant les souvenirs de joie du premier titre de champion de la NBA, acquis en juin au dépens du Thunder d'Oklahoma, et de la parade devant 400 000 partisans dans les rue de Miami. Le titre de champion n'a pas changé l'ancien lycéen de Saint-Vincent-Sainte-Marie dans l'Ohio.
« Honnêtement pas vraiment, répond le joueur de 27 ans. Je n'ai pas eu trop de temps pour réfléchir vraiment à ce qui s'est passé. À la fin de la journée, il y a toujours quelqu'un pour dire qu'on ne pourra pas en gagner deux et qu'on ne pourra pas réaliser le doublé. »
Pour s'assurer de faire taire ces dénigreurs, le Heat a fait l'acquisition de Ray Allen, qui ne tardera pas à renouer avec ses anciens coéquipiers des Celtics. Ces deux équipes ne s'aiment guère et il y a du règlement de compte dans l'air après la dernière finale de la Conférence de l'Est.
« Miami est la cible, on sait après qui on court, il n'y a aucun doute là-dessus », souligne l'entraîneur des Celtics, Doc Rivers.
« Tout le monde nous a dans le viseur cette année, des équipes sont prêtes à faire tomber le champion », assure l'entraîneur du Heat Erik Spoelstra.
« Un monstre »
L'athlète de 2,03m est une parfaite combinaison de puissance et de vitesse « un monstre » selon l'entraîneur des Pistons de Detroit Lawrence Frank qui en fait le joueur le plus complet de la Ligue.
Il est déjà parmi les cinquante meilleurs marqueurs de l'histoire de la NBA (47e) et va encore grappiller des places cette saison. Parmi les joueurs en activité, il est le 10e meilleur passeur, juste devant le meneur français des Spurs de San Antonio Tony Parker. En ajoutant ses statistiques d'interceptions et de rebonds, il affiche un profil tout terrain unique.
« LeBron est très talentueux sur le parquet et il est probablement le meilleur joueur de la NBA, reconnait son nouveau coéquipier Rashard Lewis.
« Mais je ne pense pas que les gens connaissent sa personnalité. Il est vraiment génial, il a l'esprit d'équipe, il est altruiste et apporte toujours des cadeaux pour ses coéquipiers. Il est drôle, un vrai boute-en-train mais, quand il foule parquet, il donne tout pour le jeu. »
Aucun congé
Pour sa dixième saison, celui qui est passé directement du collège à la NBA sans passer par la filière universitaire a pris un congé très court après le titre olympique de Londres, le second de sa carrière après 2008, pour arriver en forme dès le camp d'entraînement du Heat.
« LeBron n'a pas pris de congés, admire son coéquipier Udonis Haslem. Après la victoire en championnat, il est allé aux Jeux olympiques. Après, il revenu et il est déjà avec nous pour cette saison. Ce serait facile pour lui de s'excuser et de prendre des congés. Mais pas pour lui. Il ne s'arrête jamais, il est motivé et il le monte chaque jour. »
Le joueur, qui a avalé tous les records de précocité, est obsédé par une deuxième bague consécutive parce qu'il a toujours besoin de reconnaissance et parce que c'est sa nature.
« Il a de grandes ambitions cette saison, souligne l'entraîneur du Heat Erik Spelstra. C'est l'un des joueurs les plus motivés que j'ai jamais vu. Mais oui, il a aussi besoin d'être motivé de temps en temps. C'est une joie pour notre équipe d'avoir l'opportunité de pouvoir travailler avec lui. »
Avec les renforts des vétérans Ray Allen et Rashard Lewis, le trio étoile Dwyane Wade-Chris Bosh-LeBron James a toutes les armes pour réaliser ce doublé inédit. Quand à James, il sait désormais ce qu'il faut faire pour mériter son surnom qui date du début de sa carrière: « The Chosen », l'Élu.
« L'objectif ne change pas pour moi, champion ou pas, conclut James. J'avais une ambition et maintenant que nous avons gagné un titre, cela ne fait pas une différence pour moi. »