INDEPENDENCE, Ohio - LeBron James était à la maison avec ses trois enfants, jeudi soir, quand il a appris qu'une petite fille de cinq mois a été atteinte mortellement par une balle alors qu'elle se trouvait dans un véhicule, le troisième décès d'un enfant dans des circonstances du genre à Cleveland, depuis un mois.

La mort d'Aavielle Wakefield a poussé James à s'exprimer dans les médias sociaux, utilisant cette tribune pour plaider en faveur d'un réel changement, à la suite d'encore plus de cette violence affreusement insensée.

Vendredi, le joueur vedette des Cavaliers est allé encore plus loin, se disant en faveur d'un contrôle plus strict des armes à feu.

« Les armes n'ont pas leur place », a t-il dit.

James a abordé cette question polarisante au lendemain de la tragédie à Cleveland et d'une autre en Oregon, où un collège communautaire a été la scène d'une tuerie où 10 personnes ont perdu la vie, incluant le tireur.

« Que des enfants meurent comme ça, c'est inacceptable, a dit James. Les armes à feu n'ont pas leur place, premièrement, pas plus que la violence envers les enfants ou en général. Ça ne concerne pas seulement Cleveland. Tout le monde en souffre. »

Le chef de la police de Cleveland, Calvin Williams, n'a pu retenir ses larmes en demandant l'aide du public pour trouver le responsable de la mort de Wakefield, qui se trouvait dans une voiture avec sa mère et sa grand-mère. Depuis le 4 septembre, un petit garçon de trois ans et un autre de 5 ans ont aussi perdu la vie de façon semblable.

Suite à la tuerie en Oregon, le président américain Barack Obama, la mine sombre, a dénoncé toute cette violence en disant que les États-Unis "sont le seul pays développé où l'on voit un massacre de ce genre à tous les deux mois ou à peu près."

James a fait écho à de tels propos.

« C'est sûr que vous n'allez pas rayer toutes les armes de la carte, a dit James. Je ne sais pas comment ce serait possible, il y en a tellement. Mais si les règles pour en posséder sont plus sévères, les gens vont commencer à se remettre en question. »