ATLANTA - Il y a un an, les Cavaliers ne pouvaient être que des spectateurs alors que LeBron James obtenait une autre chance de tout rafler avec Miami.

Les Hawks, eux, devaient se relever après avoir été écartés dès le premier tour des séries.

Les choses ont bien changé depuis.

James est rentré chez lui l'été dernier, donnant tout de suite à Cleveland le statut d'aspirant au titre.

Atlanta a brillé avec Mike Budenholzer dirigeant le club pour une deuxième année, remportant 60 matches pour se classer au sommet dans l'Est.

Mercredi soir, les deux équipes vont s'affronter en lever de rideau de la finale de l'Est, au Philips Arena.

Pour James, il n'y a point de salut à part une autre consécration.

« J'essaie juste d'être un meneur pour les gars, a t-il dit. Je veux juste qu'ils atteignent un très haut niveau. »

James, deux fois titré et deux fois membre des vaincus en finale, avec le Heat, est retourné au bercail avec Cleveland, sa première équipe dans la NBA. Son but: guider les Cavaliers vers le premier championnat de leur histoire.

« Il a les yeux rivés sur l'objectif. Il est l'obstacle par excellence », a résumé le garde Kent Bazemore, des Hawks.

Lors de ses sept premières saisons, James a amené les Cavaliers à faire partie de l'élite, mais ils ont atteint la finale de la NBA une seule fois, en 2007, et le club a alors été balayé par les Spurs de San Antonio. Il veut maintenant que sa ville puisse célébrer un titre.

« Il a fait preuve de beaucoup de leadership, a dit le garde Kyrie Irving, des Cavalier. Que ce soit les subtilités du jeu, ce qu'il faut faire pour gagner ou bien comment se comporter sur le terrain et en dehors, il nous a beaucoup influencés. »

La hausse de 20 gains de Cleveland était à prévoir avec une telle acquisition, mais personne ne voyait les Hawks voler aussi haut après un dossier de 38-44 la saison dernière. Ils ont notamment établi une marque d'équipe avec 19 gains de suite.

Ils ont toutefois été moins dominants jusqu'ici en séries, ayant besoin de six matches pour battre Brooklyn et du même nombre pour se défaire de Washington.

« Le nerf de la guerre, ce sont les dernières minutes, les dernières possessions, a dit Budenholzer. Il faut avoir confiance en notre capacité de faire le gros jeu en défense ou en attaque. L'équipe qui saura faire ça aura les meilleures chances de l'emporter. »