TORONTO - Victorieux quatre fois en autant de sorties lors de leur voyage dans l'Ouest, les Raptors s'apprêtent maintenant à disputer trois matches de suite à Toronto.

Forts du meilleur dossier de la NBA (11-1), ils vont recevoir les Knicks, les Pelicans et les Pistons, de samedi à mercredi.

Les Knicks jouent pour ,500 en novembre, incluant des victoires à Dallas et Atlanta.

Les Pelicans se maintiennent autour de cette barre pour l'ensemble de la saison, bien que leur dossier à l'étranger soit 1-5.

Guidés par l'ancien entraîneur des Raptors Dwane Casey, les Pistons s'affichent également comme un club moyen, ayant récemment perdu cinq matches de suite.

Les rivaux sont bien au fait de la menace que représentent Kawhi Leonard et Kyle Lowry mais récemment, ils doivent aussi composer avec le jeu inspiré de Serge Ibaka et Pascal Siakam.

Ibaka, un centre du Congo, a établi un sommet en carrière avec 34 points face aux Lakers de Los Angeles, le 4 novembre.

« Il faut reconnaître ce qu'on fait le mieux, a dit Ibaka, en réponse à une question sur sa préférence en attaque, les tirs de près ou de longues distances. Ce n'est pas tout le monde qui peut tout faire à un haut niveau. Alors vous choisissez ce qui va être bénéfique, selon vous. Parfois j'aime réussir un gros jeu à l'intérieur, ça peut donner un élan. Je ne vais pas forcer la dose pour créer une occasion de trois points, mais si ça se présente, je vais tenter ma chance. »

Quant à Siakam, qui est reconnu pour son énergie, il a inscrit 16 points ou plus à ses trois derniers matches. La saison dernière, sa moyenne a été de 7,3 points par match. Lowry domine la NBA avec 11,3 passes par match, en moyenne, et Leonard apporte en moyenne 26 points par rencontre, en huit matches.

Mais les Raptors ne prennent rien pour acquis, tempère Siakam.

« Il est toujours possible de faire mieux, a dit l'athlète du Cameroun. Nous jouons bien, mais nous pouvons encore nous améliorer. Je pense que nous n'avons pas encore optimisé notre potentiel en défense, vu nos gabarits. Et en attaque, il y a encore des choses à définir. Il y a beaucoup de travail à faire. »