Les propriétaires des trente équipes NBA et les représentants des joueurs ont fait « d'énormes progrès » en vue de la prolongation de l'actuelle convention collective, régissant notamment les salaires et la répartition des droits TV, a indiqué vendredi le patron de la NBA.

« Nous avons fait d'énormes progrès », s'est félicité Adam Silver à l'issue d'une réunion du comité des gouverneurs de la NBA qui réunit les propriétaires d'équipes NBA.

« Ce n'est pas encore fait, mais je reste optimiste (...) nous sommes sur la bonne voie pour étendre de la convention collective actuelle », a-t-il ajouté.

L'actuelle convention collective expire en juin 2021, mais les propriétaires d'un côté et les joueurs de l'autre ont jusqu'au 15 décembre pour se retirer de cet accord.

Les négociations sont toujours un moment difficile qui donne parfois lieu à des « lock-ouks », grève des joueurs, comme en 2011 après l'expiration de la convention collective 2005, ce qui a retardé le début de la saison 2011-12 de presque deux mois.

Le patron de la NBA a souligné le rôle moteur dans le bon déroulement des négociations de Michael Jordan, l'ancienne légende des Bulls de Chicago, désormais propriétaire des Hornets de Charlotte.

« Avoir Michael Jordan parmi les négociateurs offre une perspective unique, car il a été joueur, qui plus est une superstar. Quand les joueurs le voient à la table de négociations, cela apporte quelque chose d'unique, même si cela ne veut pas dire qu'ils vont accepter tout ce que dit Michael », a souligné Silver.

Les négociations se déroulent au moment où le nouveau contrat sur les droits TV va entrer en vigueur: il va rapporter à la NBA jusqu'en 2025 2,7 milliards de dollars par an, contre 930 millions dans le précédent contrat.

« Le fait qu'il y a plus d'argent à distribuer parmi les équipes et les joueurs a créé un climat favorable », a admis le patron de la NBA.