Le nouveau coach des Rockets Stephen Silas est en mode apprentissage depuis longtemps
NBA jeudi, 5 nov. 2020. 19:19 mardi, 10 déc. 2024. 12:19HOUSTON - Son père ayant été un entraîneur dans la NBA, Stephen Silas en apprenait au sujet du métier bien avant de se tourner vers cette voie.
Paul Silas lui a donné son premier emploi comme adjoint, avec les Hornets de Charlotte.
Vingt ans plus tard, le fils suit les traces du père en s'amenant à la barre d'un club, dans son cas les Rockets de Houston.
« Si j'en suis là, c'est grâce à mon père, a dit Stephen Silas. Je suis prêt pour ce poste parce que je m'y suis préparé pendant toute ma vie. »
Embauché vendredi dernier, Silas était officiellement présenté aux médias, jeudi.
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Il succède à Mike D'Antoni, passé à autre chose après que Houston ait perdu en demi-finale de l'Ouest, face aux Lakers.
Silas a aussi été un adjoint avec Cleveland, Washington, Golden State et Dallas. Il a passé les trois dernières saisons avec les Mavericks.
Il rappelle que son éducation en basket date de loin.
« Juste d'avoir été dans les vestiaires pendant des années quand j'étais petit, a dit Silas, 47 ans. Quand mon père épaulait Chuck Daly et Pat Riley, je regardais du vidéo avec lui.
« Toutes les choses que j'ai apprises, toutes les personnes que j'ai rencontrées, ç'a m'a préparé pour ce poste. »
Paul Silas a remporté trois titres de la NBA en 16 ans comme joueur de la NBA, avant de passer 32 ans parmi des personnels d'entraîneurs.
Il a dirigé les Clippers, les Hornets, les Cavaliers et les Bobcats.
Silas ne compte pas essayer de réinventer la roue, avec le club de James Harden et Russell Westbrook. Il veut juste essayer de raffiner une recette qui a fait ses preuves.
« Ça me plait d'être dans une situation où l'organisation s'attend à de grands succès sans tarder, a dit Silas. C'est excitant. »
Il a d'ailleurs rencontré Harden et Westbrook lors du processus d'embauche. Il aime leur façon de penser, centrée sur l'équipe avant tout.
« Je ne connaissais pas très bien ni l'un ni l'autre, a dit Silas. Ce qui leur importe le plus, avant leurs chiffres à l'attaque, c'est d'avoir la chance de pouvoir savourer de grandes victoires. Pour un entraîneur, c'est motivant. »