LeBron James avait sa petite idée sur qui remporterait le match ultime Golden State - Houston, lundi.

« Ayant affronté les Warriors en finale ces trois dernières années, mon impression était qu'ils feraient en sorte de gagner. Ils ont ça dans le sang », explique James.

La vedette des Cavalierss'est dit ravi mercredi de disputer une quatrième finale de suite contre les Warriors de Golden State, qu'il a présenté comme « l'une des meilleures équipes » de l'histoire.

« C'est un plaisir, vraiment un plaisir de jouer contre l'une des meilleures équipes que j'ai jamais affrontées, contre l'une des équipes les plus fortes qui ait jamais été assemblée », a déclaré James lors de la traditionnelle journée média précédant la finale NBA.

« Ils ont dans leur effectif quatre joueurs qui seront au Temple de la renommée, sur le banc quelqu'un qui a été élu meilleur joueur de la finale (Andre Iguodala en 2015, NDLR), des joueurs comme Shaun Livingston ou David West », a-t-il rappelé.

« C'est une équipe formée de joueurs possédant une très grande intelligence de jeu et je ne parle même pas de leur entraîneur, c'est lui qui qui arrive à les faire fonctionner ensemble », a ajouté « King James ».

« Quand tu joues un sport collectif, tu veux jouer dans des équipes comme ça, j'ai eu la chance moi aussi de jouer dans des équipes, en NBA et ailleurs, de ce type », a insisté le triple champion de la NBA.

Lorsqu'un journaliste lui a demandé si une quatrième finale de suite entre Golden State et Cleveland était une bonne chose pour la NBA, il lui a d'abord conseillé de « poser la question à Adam Silver », le grand patron de la NBA.

Avant de faire remarquer que « toutes les autres équipes avaient eu la possibilité de battre Cleveland et Golden State en séries ».

L'admiration est réciproque

James, qui dispute à 33 ans sa quinzième saison en NBA, va disputer la neuvième finale de sa carrière, la huitième consécutive. Depuis le début des séries, James a récolté en moyenne 34 points, 9,2 rebonds et 8,8 aides. Il devra peut-être en faire encore plus, s'il veut une quatrième bague de champion en sept ans.

« Sa gestuelle n'est pas celle de quelqu'un qui doit transporter une équipe », soutient son coéquipier Kyle Korver. « Il sait qui il est, mais il est un gars d'équipe. Il nous parle constamment, il essaie de voir comment on peut s'améliorer. C'est un grand leader ».

Steve Kerr, l'entraîneur des Warriors, se rappelle de la ronde ultime en 2014, opposant Miami à San Antonio. Les Spurs ont empêché James de trop s'approcher du panier, et ils ont triomphé en cinq matches.

« Maintenant, il réussit des tirs gagnants de longue distance en s'éloignant de la cible, dit Kerr. Je pense qu'il a énormément confiance en ses habiletés de tireur. Je trouve remarquable qu'un gars comme lui, qui est déjà l'un des très grands de l'histoire du basket, puisse autant bonifier son jeu tard dans sa carrière. C'est le reflet de son éthique de travail. »

La série débutera jeudi à Oakland.

Place au 4e chapitre Cavaliers-Warriors