Si les Raptors avaient une forte base partisane à Toronto et avec leur slogan « We the North », la situation sera plus complexe pour générer un quelconque buzz dans la région de Tampa.

L’équipe canadienne doit y disputer ses matchs locaux dans la première portion du calendrier dévoilée par la NBA en raison des restrictions entre la frontière canadienne et américaine. Même si les Raptors pourront évoluer devant des partisans alors qu’environ 3800 sièges sont disponibles au Amalie Arena, il reste à voir s’ils sauront obtenir la faveur du public dans leur domicile temporaire.

« Je ne dirais pas qu’il y a un gros buzz autour de ça, a mentionné John Mamola, un directeur à la station radiophonique WDAE à Tampa selon ce qu’a rapporté TSN. Je pense qu’il y a un peu d’intérêt parce que c’est nouveau. C’est davantage comme un élément de nouveauté que quelque chose pour les résidents de la communauté de Tampa Bay. »

Un élément qui risque de faire mal aux Raptors est la lutte inégale qu’ils doivent donner dans un marché dominé largement par les Buccaneers de Tampa Bay. Alors que ces derniers connaissent une bonne campagne avec l’arrivée de Tom Brady, il ne serait pas surprenant qu’ils volent toute la scène à la formation canadienne avec les éliminatoires qui approchent.

« C’est un peu dommage que la nouvelle soit arrivée alors que les Buccaneers sont dans une course pour les séries, car dans le Sud, c’est une ville de football, a indiqué Mamola. Nous avons le meilleur quart de l’histoire de la NFL dans notre cour et il monopolise les réflecteurs. »

« C’était plaisant lorsque le tout a été annoncé, mais on ne voit pas la conversation au sujet des Raptors arriver dans la ville. C’est un peu comme lorsque les Globetrotters sont en ville », a souligné Mamola.

Les Raptors disputeront un premier match à leur nouveau domicile vendredi avec la conclusion de leur calendrier préparatoire contre le Heat de Miami.

Ils lanceront leur saison le 23 décembre au Amalie Arena contre les Pelicans de La Nouvelle-Orléans.