Tony Parker, joueur français le plus titré de l'histoire de la NBA, a rejoint Charlotte cet été après 17 saisons sous le maillot de San Antonio « pour faire quelque chose de différent », a-t-il expliqué samedi sur le site internet de sa nouvelle équipe.

« Je voulais simplement faire quelque chose de différent, vivre quelque chose de nouveau. J'ai été joueur des Spurs pendant 17 ans, j'avais plus ou moins compris que cela allait être la dernière saison de Manu (Ginobili) et je voulais simplement, je sais que cela semble simpliste, voir quelque chose de nouveau, jouer sur la côte Est et faire quelque chose de différent en NBA », a poursuivi le meneur français.

« J'ai atteint tous les objectifs que je m'étais fixés avec les Spurs, cette équipe a été extraordinaire pour moi, mais j'ai senti que l'heure était venue d'aller ailleurs », a insisté le quadruple champion NBA.

Ce que « TP » ne veut pas changer en revanche, c'est sa participation aux séries NBA.

« Dès le premier jour, je l'ai dit aux dirigeants : "Cela fait 17 années de suite que joue les séries, je ne suis pas venu ici pour stopper cette série" », a-t-il insisté.

Un message destiné à rassurer les partisans de Charlotte, circonspects à l'annonce de l'arrivée de Parker en raison de son âge (36 ans) et d'une dernière saison en retrait après son retour d'une grave blessure à la cuisse gauche en mai 2017: leur équipe n'a participé aux séries qu'à trois reprises depuis 2005, la dernière fois en 2016, et n'a plus franchi le premier tour depuis 2002.

Les présences de son ancien coéquipier en équipe de France Nicolas Batum (« mon petit frère ») et, au poste d'entraîneur, de James Borrego, qui a longtemps été entraîneur adjoint des Spurs, l'ont rapidement séduit. Mais c'est un SMS de Michael Jordan, l'ancienne star des Chicago Bulls et propriétaire des Charlotte Hornets, qui l'a définitivement convaincu.

« Après ça, c'était décidé (...) Ceux qui me connaissent savent que M.J. était mon idole quand j'étais enfant, mon joueur préféré, je voulais faire comme lui, c'est à cause de lui que je me suis mis au basket (..) Pour moi, jouer pour Michael Jordan pour mes dernières saisons en NBA, c'est comme refermer un chapitre », a-t-il insisté.

En ce qui concerne son rôle, Parker sait déjà qu'il sera la doublure de la vedette des Hornets, le meneur Kemba Walker.

« Mon plus grand rôle, c'est d'apporter la discipline et l'implication au quotidien, qu'il faut pour jouer dans une grande équipe (que San Antonio) pendant si longtemps », a conclu Parker.