Les Lakers à une victoire du titre
NBA mardi, 6 oct. 2020. 21:39 mardi, 6 oct. 2020. 23:56
Les Lakers de Los Angeles ont difficilement remporté 102-96 le quatrième match de la finale NBA 2020 face au Heat de Miami, mardi à Disney World, et mènent désormais trois victoires à une avant la rencontre no 5 qui aura lieu vendredi.
La première équipe à quatre victoires sera championne NBA. L.A. peut donc être sacré dès vendredi s'il s'impose.
Il aura fallu un tir derrière l'arc d'Anthony Davis, à 39 secondes de la sirène finale, pour que la franchise californienne, en quête d'un 17e titre record (que seul détient pour l'heure Boston), se détache suffisamment, au terme d'une rencontre extrêmement serrée et intense.
Le cri de LeBron James après cette action relevait autant de la joie que du soulagement.
Les Lakers ont d'ailleurs surtout encore pu compter sur leur « King », qui a été de tous les combats offensivement et défensivement. Il a encore tutoyé le triple-double (28 pts, 12 rbds, 8 passes). Mais, il a aussi perdu 6 ballons et s'est souvent plaint des décisions arbitrales, preuve de la tension qui l'habitait.
Anthony Davis, passé au travers de sa première demie du précédent match, a été irrégulier, mais ses 22 points ont apporté de l'aide, de même que ses 4 contres en défense.
Autre clé de leur succès, les Lakers ont justement contenu la vedette d'en face, Jimmy Butler, qui avait quasiment à lui seul, avec un triple-double à 40 points, permis à Miami de réduire l'écart à 2-1. Cette fois, il a dû se contenter de 22 pts (10 rbds, 9 passes).
Une performance solide, mais insuffisante. D'autant plus que le Heat a une nouvelle fois dû se passer des services de son meneur Goran Dragic (aponévrose plantaire) dont l'apport offensif se situe autour des 20 points en moyenne.
En revanche, le pivot Bam Adebayo était bien de retour, lui qui souffrait depuis six jours de tensions cervicales. Il a été bon (15 pts, 7 rbds) mais a peu pesé en seconde demie, contrairement à la recrue Tyler Herro, auteur de 9 de ses 21 dans le money-time. En vain.
À présent, Miami, dont c'est la 6e finale en 15 ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013), se retrouve dos au mur, contraint de gagner tous les matchs qui viennent, à commencer par le cinquième vendredi.
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