Après une absence de trois ans, les Warriors de Golden State seront de retour en grande finale de la NBA.

Portés notamment par les 32 points de Klay Thompson, les Warriors ont confirmé leur place au plus grand rendez-vous, jeudi soir, en dominant à domicile les Mavericks de Dallas 120 à 110 dans le match no 5 de la finale de l'Ouest.

La formation de la Californie aura donc la chance de remporter un quatrième titre au cours de la dernière décennie, après ceux obtenus en 2015, 2017 et 2018.

Elle avait eu la chance d'accomplir le fameux « three-peat » à l'été 2019, mais avait cédé en six matchs devant Kawhi Leonard et les Raptors de Toronto.

Si Thompson a mené la charge au point de vue offensif dans ce 5e duel, ce fut néanmoins une affaire collective pour la troupe de Steve Kerr, alors que six joueurs ont totalisé au moinx dix points dans la rencontre.

Le Canadien Andrew Wiggins a suivi avec 18 points et 10 rebonds. Draymond Green a totalisé 17 points alors que Stephen Curry en a récolté 15.

Golden State est désormais en attente du gagnant de la confrontation entre les Celtics de Boston et le Heat de Miami. Les Celtics mènent la finale de l'Est, trois victoires contre deux.

Après un lent départ, Luka Doncic a offert une chance aux Mavericks et a terminé avec 28 points. Spencer Dinwiddie a totalisé 26 points dans la défaite.

Après avoir raté les séries éliminatoires en 2020 et en 2021 lors de saison ponctuée par les blessures, les Warriors sont de retour en territoire connu.

Ils forment la première équipe à se qualifier pour six finales de la NBA en huit ans depuis que les Bulls de Chicago de Michael Jordan eurent remporté le trophée Larry O'Brien de 1991 à 1993, puis de 1996 à 1998.

La revanche de Thompson

Comme une revanche sur le destin, c'est Thompson qui a pavé la voie de son équipe vers la finale, lui qui avait vécu l'enfer d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche lors du match N.6 fatal face aux Raptors en 2019, avant d'en subir une deuxième au tendon d'Achille droit un an plus tard.

Revenu en janvier après deux ans et demi à se soigner, l'arrière n'est plus tout à fait le shooteur en série qu'il fut, ce joueur capable de planter 14 paniers derrière l'arc dans un match. Mais les 8 (sur 16) qu'il a réussis, pour 32 points au total, témoignent d'une performance remarquable et d'une capacité intacte à répondre présent dans les grands rendez-vous.

Dans son sillage, les Warriors, dont l'entraîneur Steve Kerr, ne cesse de marteler, pour l'instant à raison, qu'ils « ont conservé en eux l'ADN de champions », se sont rappelés comment finir une série.

Serviette sur la tête et sourire en coin, Curry, désigné « MVP » de cette finale de l'Ouest, pouvait savourer l'instant au moment où les dernières secondes s'écoulaient, le regard perdu dans ce passé glorieux qu'il peut à nouveau toucher du doigt.  

« C'est une bénédiction pour nous de revenir à notre place. Ce n'est pas encore le but ultime, mais nous devons célébrer ce moment, après tout ce que nous avons traversé ces trois dernières années », a affirmé Curry.