Nowitzki est au ralenti
Basketball jeudi, 10 août 2006. 10:55 samedi, 14 déc. 2024. 13:45
BERLIN (AFP) - Éreinté par ses 104 matchs dans la NBA, Dirk Nowitzki a affiché une méforme inhabituelle lors des matchs de préparation du Mondial-2006 de basketball: et quand le géant blond grimace, l'Allemagne doute.
Onze points, 28% de réussite et un zéro pointé à trois points contre l'Italie, douze points et 33% de réussite face à la Turquie, Nowitzki n'a pas gâté le public allemand lors du tournoi de Berlin pour l'une de ses rares sorties à domicile.
Le seul joueur allemand à évoluer dans la prestigieuse NBA est apparu lent et maladroit, loin du niveau de ses prestations en phase finale du championnat 2006 où il a conduit les Mavericks de Dallas en finale.
"Après trois semaines de congés, il faut presque repartir de zéro: c'est un peu frustrant de jouer comme cela, si loin de mon niveau habituel", a admis celui qui fut surnommé à ses débuts américains en 1998 le Wunderkind ou le bombardier bavarois.
Devenu depuis tout simplement Dirk, "franchise player" et joueur-symbole de Dallas, invité permanent des matchs des étoiles et l'un des plus gros salaires (14 millions de dollars) de la NBA, l'Allemand de 28 ans est conscient de ses responsabilités en équipe d'Allemagne, mais ne veut pas les exagérer.
"J'en ai assez d'entendre que sans moi, l'Allemagne n'est pas une bonne équipe. Le basketball est un sport collectif où une seule personne ne peut pas perdre ou gagner", s'est-il emporté devant la presse allemande la semaine dernière.
L'ailier fort de 2,13 m pour 111 kg ne cache pas qu'il retrouve "toujours l'équipe d'Allemagne avec plaisir, d'autant que nos succès apportent encore plus de plaisir".
Vice-champion d'Europe
Car avec Nowitzki, l'Allemagne a pris l'habitude de surprendre l'élite du basketball: en 2002, aux États-Unis, la Mannschaft arrachait la 3e place quand sa meilleure place dans un tournoi mondial était le 12e rang, en 1994.
Lors de l'Euro-2005, les Allemands se qualifiaient pour la finale mais s'inclinaient contre la Grèce.
Point commun de ces deux odyssées, "Dirkule", comme il est surnommé en Allemagne en référence au mythologique et musculeux Hercule: il est sacré à chaque fois meilleur joueur de ces tournois.
Si l'Allemagne existait déjà avant Nowitzki sur la scène internationale - un titre de champion d'Europe à 1993 à domicile -, l'ancien prodige, repéré à 17 ans par des "scouts" américains alors qu'il jouait en 2e division dans son club formateur de Würzburg (Bavière, sud), suscite désormais beaucoup d'attentes dans son pays.
D'autant qu'il sort de sa meilleure saison en NBA avec un titre de meilleur tireur de paniers à trois points et une moyenne de 27 points dans ls séries où seul Miami a pu dompter les Mavericks de Nowitzki.
Arrivé mercredi en Chine pour le dernier tournoi de préparation avant le Mondial-2006 (19 août-3 septembre), Nowitzki affiche une confiance toute américaine: "Après tout, nous sommes champions d'Europe en titre et je crois qu'on peut battre n'importe qui, même les États-Unis".
Mais l'objectif ultime de Nowitzki s'appelle Pékin 2008: "Je rêve des jeux Olympiques. Après 2008, je pourrais souffler un peu", espère l'infatigable "Dirkule".
Onze points, 28% de réussite et un zéro pointé à trois points contre l'Italie, douze points et 33% de réussite face à la Turquie, Nowitzki n'a pas gâté le public allemand lors du tournoi de Berlin pour l'une de ses rares sorties à domicile.
Le seul joueur allemand à évoluer dans la prestigieuse NBA est apparu lent et maladroit, loin du niveau de ses prestations en phase finale du championnat 2006 où il a conduit les Mavericks de Dallas en finale.
"Après trois semaines de congés, il faut presque repartir de zéro: c'est un peu frustrant de jouer comme cela, si loin de mon niveau habituel", a admis celui qui fut surnommé à ses débuts américains en 1998 le Wunderkind ou le bombardier bavarois.
Devenu depuis tout simplement Dirk, "franchise player" et joueur-symbole de Dallas, invité permanent des matchs des étoiles et l'un des plus gros salaires (14 millions de dollars) de la NBA, l'Allemand de 28 ans est conscient de ses responsabilités en équipe d'Allemagne, mais ne veut pas les exagérer.
"J'en ai assez d'entendre que sans moi, l'Allemagne n'est pas une bonne équipe. Le basketball est un sport collectif où une seule personne ne peut pas perdre ou gagner", s'est-il emporté devant la presse allemande la semaine dernière.
L'ailier fort de 2,13 m pour 111 kg ne cache pas qu'il retrouve "toujours l'équipe d'Allemagne avec plaisir, d'autant que nos succès apportent encore plus de plaisir".
Vice-champion d'Europe
Car avec Nowitzki, l'Allemagne a pris l'habitude de surprendre l'élite du basketball: en 2002, aux États-Unis, la Mannschaft arrachait la 3e place quand sa meilleure place dans un tournoi mondial était le 12e rang, en 1994.
Lors de l'Euro-2005, les Allemands se qualifiaient pour la finale mais s'inclinaient contre la Grèce.
Point commun de ces deux odyssées, "Dirkule", comme il est surnommé en Allemagne en référence au mythologique et musculeux Hercule: il est sacré à chaque fois meilleur joueur de ces tournois.
Si l'Allemagne existait déjà avant Nowitzki sur la scène internationale - un titre de champion d'Europe à 1993 à domicile -, l'ancien prodige, repéré à 17 ans par des "scouts" américains alors qu'il jouait en 2e division dans son club formateur de Würzburg (Bavière, sud), suscite désormais beaucoup d'attentes dans son pays.
D'autant qu'il sort de sa meilleure saison en NBA avec un titre de meilleur tireur de paniers à trois points et une moyenne de 27 points dans ls séries où seul Miami a pu dompter les Mavericks de Nowitzki.
Arrivé mercredi en Chine pour le dernier tournoi de préparation avant le Mondial-2006 (19 août-3 septembre), Nowitzki affiche une confiance toute américaine: "Après tout, nous sommes champions d'Europe en titre et je crois qu'on peut battre n'importe qui, même les États-Unis".
Mais l'objectif ultime de Nowitzki s'appelle Pékin 2008: "Je rêve des jeux Olympiques. Après 2008, je pourrais souffler un peu", espère l'infatigable "Dirkule".