Une finale inédite, mais logique
Basketball mercredi, 7 juin 2006. 12:38 vendredi, 13 déc. 2024. 15:52
DALLAS (AFP) - La finale de la NBA opposant Dallas à Miami, à partir de jeudi, consacrera quoi qu'il arrive un vainqueur inédit à l'issue d'un duel entre deux formations sans expérience à ce niveau.
Fondée en 1980, l'équipe texane a attendu sa 26e saison pour obtenir le droit de disputer le titre suprême de la NBA. Pour Miami, l'attente aura duré huit ans de moins, mais l'idée de succéder aux Spurs de San Antonio y est tout autant appréciée.
Ce choc entre deux finalistes débutants - du jamais vu depuis 35 ans - constitue cependant une "surprise logique".
Une surprise parce qu'à l'Est, Miami (52 victoires et 30 défaites) a dû se débarrasser de l'ogre Detroit. Longtemps pendant la saison régulière, les Pistons, vainqueurs en 2004 et finalistes en 2005, ont été invincibles, avant de faiblir au printemps et d'imploser en finale de conférence contre Miami.
A l'Ouest, Dallas, nommée par le magazine Sports Illustrated plus mauvaise franchise du sport professionnel américain, il y a six ans, a pourtant disputé les cinq dernières phases finales.
À chaque fois, les Mavericks sont tombés sur plus forts: San Antonio (2001 et 2003), Sacramento (2002 et 2004) et Phoenix (2005). Et cette année encore, les obstacles paraissaient encore trop nombreux et trop élevés pour l'équipe classée seulement quatrième de la Conférence Ouest après la saison régulière (60 victoires et 22 défaites).
Juguler les stars
Mais, la logique est finalement respectée car les deux finalistes ont été les équipes les plus solides de cette phase finale.
A l'Est, Miami n'a perdu que trois matchs lors de ses deux premiers tours, contre Chicago (4-1) puis New Jersey (4-2), l'équipe pourtant en forme de la fin de saison.
Et en finale de Conférence, ses joueurs ont vite tué le suspense (4-2) en se montrant supérieurs à Detroit, en plein sabordage.
A l'Ouest, la puissance collective de Dallas a été tout aussi efficace. Et pendant que Phoenix et San Antonio perdaient quelques matchs et quelques forces lors du premier tour, Dallas balayait Memphis (4-0). Pour ensuite monter en puissance, d'abord contre les Spurs (4-3) puis face aux Phoenix Suns (4-2).
De la capacité des deux équipes à juguler les vedettes adverses dépendra l'issue de leur affrontement!
Le Heat compte sur le duo Dwyane Wade-Shaquille O'Neal, couple qui a inscrit près de 50% des points de l'équipe lors de ces phases finales.
O'Neal est d'ailleurs le seul joueur de la finale à avoir déjà enfilé la bague du vainqueur. Il en possède même trois, récompenses de ses succès avec les Lakers de Los Angeles (2000, 2001 et 2003).
Nowitzki contre Wade et Shaq
Mais, O'Neal aura un garde du corps motivé avec Eric Dampier que le Shaq a qualifié de meilleur centre du Championnat... féminin.
Dallas a aussi sa carte-maîtresse avec Dirk Nowitzki. L'Allemand a été l'un des meilleurs joueurs - voire le meilleur - des phases finales et pointe en 4e place des marqueurs (28 pts par match).
L'ailier-fort a même été le plus productif de tous les joueurs ayant participé aux deux finales de conférence (également 28 points de moyenne), avec une pointe à 50 points lors du match N.5 contre les Suns.
Le duel sera aussi intéressant du côté des bancs, entre Pat Riley, l'entraîneur aux six victoires de Miami, et Avery Johnson son homologue de Dallas, élu meilleur entraîneur de l'année pour sa première saison complète.
La seule indication, qui n'a qu'une valeur tout relative, est la double victoire de Dallas en saison régulière, l'une à domicile (112-76) et l'autre en Floride (103-90), sans le Shaq blessé.
Fondée en 1980, l'équipe texane a attendu sa 26e saison pour obtenir le droit de disputer le titre suprême de la NBA. Pour Miami, l'attente aura duré huit ans de moins, mais l'idée de succéder aux Spurs de San Antonio y est tout autant appréciée.
Ce choc entre deux finalistes débutants - du jamais vu depuis 35 ans - constitue cependant une "surprise logique".
Une surprise parce qu'à l'Est, Miami (52 victoires et 30 défaites) a dû se débarrasser de l'ogre Detroit. Longtemps pendant la saison régulière, les Pistons, vainqueurs en 2004 et finalistes en 2005, ont été invincibles, avant de faiblir au printemps et d'imploser en finale de conférence contre Miami.
A l'Ouest, Dallas, nommée par le magazine Sports Illustrated plus mauvaise franchise du sport professionnel américain, il y a six ans, a pourtant disputé les cinq dernières phases finales.
À chaque fois, les Mavericks sont tombés sur plus forts: San Antonio (2001 et 2003), Sacramento (2002 et 2004) et Phoenix (2005). Et cette année encore, les obstacles paraissaient encore trop nombreux et trop élevés pour l'équipe classée seulement quatrième de la Conférence Ouest après la saison régulière (60 victoires et 22 défaites).
Juguler les stars
Mais, la logique est finalement respectée car les deux finalistes ont été les équipes les plus solides de cette phase finale.
A l'Est, Miami n'a perdu que trois matchs lors de ses deux premiers tours, contre Chicago (4-1) puis New Jersey (4-2), l'équipe pourtant en forme de la fin de saison.
Et en finale de Conférence, ses joueurs ont vite tué le suspense (4-2) en se montrant supérieurs à Detroit, en plein sabordage.
A l'Ouest, la puissance collective de Dallas a été tout aussi efficace. Et pendant que Phoenix et San Antonio perdaient quelques matchs et quelques forces lors du premier tour, Dallas balayait Memphis (4-0). Pour ensuite monter en puissance, d'abord contre les Spurs (4-3) puis face aux Phoenix Suns (4-2).
De la capacité des deux équipes à juguler les vedettes adverses dépendra l'issue de leur affrontement!
Le Heat compte sur le duo Dwyane Wade-Shaquille O'Neal, couple qui a inscrit près de 50% des points de l'équipe lors de ces phases finales.
O'Neal est d'ailleurs le seul joueur de la finale à avoir déjà enfilé la bague du vainqueur. Il en possède même trois, récompenses de ses succès avec les Lakers de Los Angeles (2000, 2001 et 2003).
Nowitzki contre Wade et Shaq
Mais, O'Neal aura un garde du corps motivé avec Eric Dampier que le Shaq a qualifié de meilleur centre du Championnat... féminin.
Dallas a aussi sa carte-maîtresse avec Dirk Nowitzki. L'Allemand a été l'un des meilleurs joueurs - voire le meilleur - des phases finales et pointe en 4e place des marqueurs (28 pts par match).
L'ailier-fort a même été le plus productif de tous les joueurs ayant participé aux deux finales de conférence (également 28 points de moyenne), avec une pointe à 50 points lors du match N.5 contre les Suns.
Le duel sera aussi intéressant du côté des bancs, entre Pat Riley, l'entraîneur aux six victoires de Miami, et Avery Johnson son homologue de Dallas, élu meilleur entraîneur de l'année pour sa première saison complète.
La seule indication, qui n'a qu'une valeur tout relative, est la double victoire de Dallas en saison régulière, l'une à domicile (112-76) et l'autre en Floride (103-90), sans le Shaq blessé.