Sept joueuses de la WNBA, la ligue nord-américaine de basket féminin, ont été testées positives à la COVID-19, a annoncé la ligue lundi, jour où débute l'arrivée des équipes dans la « bulle » floridienne où doit se disputer la saison.

Ces sept cas positifs ont été décelés parmi 137 tests effectués sur des joueuses de WNBA entre le 28 juin et le 5 juillet. Aucun nom de club ou de joueuse n'a été révélé.

Les joueuses testées positives vont être placées en quarantaine jusqu'à être diagnostiquées comme « guéries » par un médecin, ce qui ne peut en théorie être fait qu'après deux tests négatifs distants d'au moins 24 heures.

L'équipe de l'Indiana Fever a en conséquence retardé son arrivée à l'IMG Academy de Bradenton (Floride), où doit se jouer l'intégralité de la saison, d'au moins cinq jours, « par grande prudence en raison des exigences des CDC (les centres de santé américains, ndlr) en matière de distanciation lors des mises en quarantaine », a précisé la WNBA dans un communiqué.

Les joueurs et encadrements des 11 autres franchises doivent arriver lundi en Floride, devenu ces dernières semaines l'un des épicentres de l'épidémie de COVID-19 aux États-Unis.

La saison 2020 de WNBA, qui doit commencer fin juillet, doit être composée d'une saison régulière de 22 matchs et de séries, avait annoncé le mois dernier la commissaire de la ligue, Cathy Engelbert.

Malgré l'inquiétante hausse du nombre de cas de COVID-19 en Floride, d'autres ligues sportives nord-américaines ont prévu d'y disputer leur fin de saison, dans des « bulles » fermées au public.

Parmi elles, la NBA veut reprendre le 30 juillet à Disney World, à Orlando. Mais 35 cas positifs à la COVID-19 ont déjà été annoncés jeudi, dont 25 joueurs.