LAS VEGAS - Chad Dawson a défendu avec succès ses titres de l'IBF et de l'IBO chez les poids mi-lourd par décision unanime face à Antonio Tarver, samedi, dans une reprise de leur combat d'octobre dernier.

Dawson, qui présente toujours une fiche immaculée, a semblé ébranlé sur certaines combinaisons impressionnnantes de Tarver. Les trois juges ont remis des cartes de 116-112, 117-111 et 117-111 en faveur de Dawson.

Contrairement à leur combat de l'automne dernier, au cours duquel Dawson avait totalement dominé Tarver, le duel de samedi au Hard Rock Hotel et Casino a offert plusieurs beaux échanges entre les deux pugilistes. Dawson avait remporté le duel par décision unanime avec des scores de 118-109, 117-110 et 117-110.

"Il a offert toute une performance, a déclaré Dawson après le combat. Il m'a définitivement poussé à la limite. Je lève mon chapeau à Tarver."

Dawson, qui présente un dossier de 28-0 avec 17 K.-O., a atteint solidement son adversaire à plusieurs reprises au cours des quatre derniers rounds. Il a particulièrement criblé de coups le pugiliste âgé de 40 ans au cours du neuvième round, son meilleur selon les experts.

Tarver a passé la majorité du combat dans le rôle de l'agresseur, lançant pas moins de 749 coups comparativement aux 677 de Dawson. Ce dernier, âgé de 26 ans, a toutefois atteint Tarver au corps dans une proportion de 31 pour cent, avec 62 coups. Tarver a seulement atteint sa cible 14 fois, pour 16 pour cent de ses tentatives.

"Il a poussé le combat à l'extrême et m'a sorti de mon plan de match, a dit Dawson. Il a balancé plusieurs coups de poing, mais j'ai répliqué sur la majorité d'entre eux."

Dawson, qui a signé un contrat de deux affrontements avec la chaîne américaine HBO, a indiqué qu'il ne connaissait pas l'identité de son prochain adversaire. Le rival idéal serait peut-être Bernard Hopkins.

"Je vais me battre, peu importe qui est devant moi", a lancé Dawson.

Tarver croyait pouvoir obtenir la victoire dans ce match revanche face à Dawson. Il avait préalablement encaissé des revers aux dépens de Roy Jones fils, Glen Johnson et Eric Harding, mais avait vengé chacune de ces défaites.