(RDS) - Les directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey ont rendez-vous aujourd'hui à New York pour une rencontre informelle avec Gary Bettman. Plusieurs souhaitent que cette rencontre soit le prélude à une amorce de discussions car le compte à rebours est amorcé.

Comme c'est généralement le cas dans ces conflits, ce sont de petits salariés qui vont écoper en premier.

Au Centre Bell c'est toujours le statu quo pour le moment. Les quelque 150 employés permanents du Canadien sont toujours privés de 20% de leur salaire et ils ne travaillent que quatre jours par semaine. Ces mesures touchent toutes les sphères de l'organisation, des employés de bureau en passant par le personnel hockey et ce jusqu'à la direction. Malgré le lock-out, le Tricolore occupe son monde en maintenant, entre autres, la plupart des activités de marketing sans cesser également ses implications communautaires.

"On essaie de s'occuper avec la même intensité. En ce qui me concerne, je garde le même standard de qualité pour la glace . Le lock-out affecte au niveau des horaires de travail et le salaire aussi est coupé. Mais, le travail demeure le même avec les matchs de hockey en moins. Il y a tout de même beaucoup de spectacles et il y a aussi plusieurs personnes qui viennent patiner pour différents événements", a indiqué le responsable de la surface glacée, François Martindale.

Tout le monde est insécure. Nous, en tout cas, nous sommes prêts. En moins de 24 heures, on peut accueillir 50 joueurs et tenir un camp d'entraînement. Mais, on a mis tout ça sur la glace. C'est long. Les chums partent travailler le matin et toi tu restes à la maison. Il n'y a plus de golf, il n'y a plus rien. On ne sait pas où ça va nous mener", a affirmé le gérant de l'équipement du Canadien, Pierre Gervais.

Comme personne ne sait quand le conflit va se régler, il est difficile aussi de prévoir des activités à long terme pour les employés qui sont en fait pris en otage par le lock-out.

"Être certain que ça repartirait en janvier, je pourrais planifier un voyage, par exemple. Mais, il faut demeurer à la maison parce qu'on a aucune idée de ce qui peut se passer. J'ai une famille à faire vivre et ce n'est pas très plaisant", a indiqué Pierre Gervais.

Au Centre Bell, on refuse de dire jusqu'à quand les employés vont demeurer en poste inutilement si le lock-out persiste. Le moins qu'on puisse dire, c'est pour plus d'une centaine de petits salariés ordinaires, la situation est plutôt inconfortable à l'approche des Fêtes.