MONTREAL - La direction du Canadien de Montréal semble décidée à faire une acquisition d'impact au cours des prochains mois.

En entrevue au "Journal de Montréal", le président Pierre Boivin indique que son équipe a maintenant les moyens de se payer une vedette établie.

M. Boivin rappelle qu'avant le récent lock-out, le Canadien ne pouvait pas plonger dans le marché des hauts salariés parce que ses finances n'étaient pas assez solides et qu'il avait dans ses rangs plusieurs joueurs au rendement bien moyen qui lui coûtaient malgré cela très cher.

Mais tout cela a apparemment changé. Pierre Boivin soutient que Montréal est dorénavant en mesure de faire l'acquisition d'un athlète de premier plan et de quelques autres joueurs qui lui permettront de disposer d'une équipe complète sur tous les plans: talent, expérience, leadership, caractère.

Le président du Club de hockey Canadien souligne toutefois au passage que les lois québécoises lui mettent des bâtons dans les roues. Le niveau de taxation est plus élevé à Montréal que dans toute autre ville de la Ligue nationale, et la Loi 101 force les joueurs à envoyer leurs enfants dans une école francophone.