PHOENIX - Les joueurs du Canadien apprécient ce que l'organisation a fait pour eux en Arizona. Les dirigeants souhaitent maintenant qu'ils vont démontrer leur appréciation, en offrant une solide performance contre les Coyotes de Phoenix, jeudi.

"C'est un très beau geste de l'organisation de permettre aux proches des joueurs de les accompagner pendant quelques jours (dans un luxueux complexe hôtelier), a relevé Guy Carbonneau. On espère que les gars vont bien réagir."

Les joueurs ont pu s'accorder quelques douceurs depuis la défaite de 6-4 encaissée à San Jose, lundi. Après avoir profité d'une journée de congé mardi, ils ont sué à grosses gouttes sur la glace pendant environ 90 minutes, mercredi. Rien de punitif, toutefois, l'entraîneur mettant l'accent sur les ajustements qu'il veut voir l'équipe apporter.

"L'atmosphère demeure positive, a indiqué Chris Higgins. On sait ce qui a mal fonctionné contre les Sharks. Les routines qu'on a répétées à l'entraînement nous ont permis de faire des correctifs. On s'est entraîné avec entrain dans la bonne humeur. C'était agréable."

Il y a toujours une crainte pour une équipe de l'Association Est qui se pointe sous le soleil de la côte ouest américaine qu'elle prenne inconsciemment les choses à la légère. Carbonneau croit que le risque est faible pour le Canadien.

"On ne surprend plus personne. On est attendu de pied ferme partout où on va maintenant, a-t-il fait remarquer. C'est quelque chose à laquelle on doit s'habituer.

"Le succès qu'on connaît, a-t-il poursuivi, fait en sorte que les joueurs y prennent goût. Comme moi, ils ressentent beaucoup de frustration quand on perd. Ils réalisent ce qu'ils ne font pas de correct, ils se regardent dans le miroir. J'apprécie leur attitude."

On ne craint pas également que la présence de proches dans l'entourage de l'équipe soit une source de distractions.

"Pas en ce qui me concerne, en tout cas, a avancé Higgins. S'il y a quelque chose, je vais être plus concentré en sachant que mon père va être dans les gradins. Je joue habituellement mieux en sa présence. J'ai des 'flashs' des réprimandes qu'il me faisait sur le chemin du retour à la maison, à la suite de mauvais matchs que je disputais quand j'étais jeune", a-t-il évoqué, en souriant.