"On ne peut descendre plus bas"
Toronto Maple Leafs samedi, 7 févr. 2009. 00:48 jeudi, 25 avr. 2024. 18:30
Tout le monde a sa petite explication aux problèmes du Canadien depuis la pause du match des étoiles. Il serait bientôt temps de trouver des solutions.
Devant l'adversaire idéal pour secouer une série de six défaites en huit matchs, les hommes de Guy Carbonneau ont manqué de constance dans leur effort et se sont inclinés par la marque de 5-2 face aux Maple Leafs de Toronto, samedi soir au Centre Bell.
C'est donc une équipe ébranlée et fragile qui s'envolera vers Calgary, où elle amorcera lundi un séjour de six matchs en douze jours sur la route.
"Ce voyage qu'on va amorcer est la meilleure chose qui nous arrive depuis quelques semaines, a avoué Carbonneau. Les joueurs vont se parler plus souvent, on va pouvoir mettre les cartes sur table.
"On ne peut pas descendre plus bas que ça, a-t-il renchéri, en admettant que l'équipe en arrache sur tous les fronts. Malgré tout, on demeure en bonne position."
Carbo a ajouté que c'est une fort mauvaise combinaison quand l'attaque est en panne et que chacune des erreurs qu'on commet en défense se transforme en but de l'adversaire.
Supposé profiter d'une journée de congé, Carey Price a dû défendre la cage des siens dans un huitième match de suite puisque Jaroslav Halak s'est présenté malade à l'aréna. Price a gardé son équipe dans le match devant un barrage de 18 lancers en première période, mais il a accordé des cadeaux semblables à ceux qui lui avaient valu les critiques de son entraîneur la veille à Buffalo. Il a terminé la rencontre avec 36 arrêts.
Jason Blake en est un qui a profité des largesses de Price. Le diminutif attaquant a déjoué le jeune gardien d'un lancer frappé d'une quarantaine de pieds à 3:07 du dernier tiers, après que le Canadien eut été incapable de profiter d'un jeu de puissance pour amorcer la période.
Le but, qui donnait les devants 3-1 aux Leafs, allaient s'avérer être celui de la victoire.
Blake a ajouté son 19e de la saison six minutes plus tard, déjouant Price dans le haut du filet sur une descente à deux contre un.
Luke Schenn, son premier en carrière, Nikolai Kulemin et Jeff Finger ont été les autres buteurs des visiteurs.
Matt D'Agostini et Tom Kostopoulos ont assuré la timide réplique du Tricolore.
Si l'affrontement tant attendu entre Sergei Kostitsyn et Mikhail Grabovski n'a pas eu lieu, Brady May, qui s'était attaqué à Francis Bouillon lors de la dernière visite des Leafs à Montréal, a dû régler ses comptes avec Georges Laraque, contre qui il n'a pas eu la chance de placer un seul coup.
Laraque a d'ailleurs disputé un bon match. Il a livré quelques bonnes mises en échec et a même eu droit à quelques présences sur le jeu de puissance.
Amorphe
Le Canadien a été particulièrement mauvais en première période. En défense, il a eu toute la misère au monde à composer avec l'échec-avant des Maple Leafs. Le mot d'ordre chez les visiteurs, de toute évidence, était de patiner et de lancer de partout. Résultat: ils montraient un net avantage de 18-5 dans la colonne des tirs, au terme de la période.
C'est d'ailleurs un lancer anodin qui a surpris Price, à 14:37. Celui du défenseur Luke Schenn, décoché d'un angle restreint sur le flanc droit. Peu de temps auparavant, Kulemin s'était vu refuser un but parce qu'il avait touché au disque du bâton à une hauteur plus élevée que la barre horizontale.
Dès sa première présence, Georges Laraque a invité Brad May à engager le combat. Le vétéran May a accepté, il n'aurait pas dû. La victoire de "Big Georges" n'a pas fouetté ses coéquipiers.
Le CH a tout de même frappé deux poteaux. Francis Bouillon a envoyé la rondelle sur la barre horizontale, à la suite du bel échange entre Max Pacioretty et Sergei Kostitsyn. Vers la fin, Kostopoulos a fait résonner le poteau à la gauche de Toskala.
Encore en retard
Le Tricolore a mieux paru au cours du deuxième tiers qui a été passablement viril, principalement parce qu'il a pu déployer plusieurs attaques massives. Ca lui a également permis de rétrécir l'écart dans les tirs, en ayant le meilleur 15-5. Il tirait tout de même de l'arrière par un but, en retraitant à son vestiaire.
D'entrée de jeu, à la 25e seconde, il a créé l'égalité au cours d'une double supériorité numérique. D'Agostini n'a eu qu'à loger le caoutchouc dans l'ouverture béante, à la suite de la feinte de tir d'Andrei Markov.
Les Leafs ont tôt fait de reprendre l'initiative, à 2:37. Kulemin a complété la stratégie de Lee Stempniak et de Pavel Kubina. Price a mal paru, même s'il avait Francis Bouillon devant lui.
Chris Higgins a raté une occasion unique de recréer l'égalité en s'échappant pendant un jeu de puissance. Toskala n'a pas bronché.
Fougueux Blake
En troisième, Blake a ajouté au mécontentement de la foule à 3:07, en faisant mal paraître Price à l'aide d'un tir décoché du flanc gauche. Il a remis ça à 9:03 en filant à pleine vapeur sur le flanc droit.
Les hôtes ont augmenté le rythme après le but de Kostopoulos, à 11:02. C'est bien avant qu'ils auraient dû le faire.
Finger a complété le score à 1:04 de la fin.
Devant l'adversaire idéal pour secouer une série de six défaites en huit matchs, les hommes de Guy Carbonneau ont manqué de constance dans leur effort et se sont inclinés par la marque de 5-2 face aux Maple Leafs de Toronto, samedi soir au Centre Bell.
C'est donc une équipe ébranlée et fragile qui s'envolera vers Calgary, où elle amorcera lundi un séjour de six matchs en douze jours sur la route.
"Ce voyage qu'on va amorcer est la meilleure chose qui nous arrive depuis quelques semaines, a avoué Carbonneau. Les joueurs vont se parler plus souvent, on va pouvoir mettre les cartes sur table.
"On ne peut pas descendre plus bas que ça, a-t-il renchéri, en admettant que l'équipe en arrache sur tous les fronts. Malgré tout, on demeure en bonne position."
Carbo a ajouté que c'est une fort mauvaise combinaison quand l'attaque est en panne et que chacune des erreurs qu'on commet en défense se transforme en but de l'adversaire.
Supposé profiter d'une journée de congé, Carey Price a dû défendre la cage des siens dans un huitième match de suite puisque Jaroslav Halak s'est présenté malade à l'aréna. Price a gardé son équipe dans le match devant un barrage de 18 lancers en première période, mais il a accordé des cadeaux semblables à ceux qui lui avaient valu les critiques de son entraîneur la veille à Buffalo. Il a terminé la rencontre avec 36 arrêts.
Jason Blake en est un qui a profité des largesses de Price. Le diminutif attaquant a déjoué le jeune gardien d'un lancer frappé d'une quarantaine de pieds à 3:07 du dernier tiers, après que le Canadien eut été incapable de profiter d'un jeu de puissance pour amorcer la période.
Le but, qui donnait les devants 3-1 aux Leafs, allaient s'avérer être celui de la victoire.
Blake a ajouté son 19e de la saison six minutes plus tard, déjouant Price dans le haut du filet sur une descente à deux contre un.
Luke Schenn, son premier en carrière, Nikolai Kulemin et Jeff Finger ont été les autres buteurs des visiteurs.
Matt D'Agostini et Tom Kostopoulos ont assuré la timide réplique du Tricolore.
Si l'affrontement tant attendu entre Sergei Kostitsyn et Mikhail Grabovski n'a pas eu lieu, Brady May, qui s'était attaqué à Francis Bouillon lors de la dernière visite des Leafs à Montréal, a dû régler ses comptes avec Georges Laraque, contre qui il n'a pas eu la chance de placer un seul coup.
Laraque a d'ailleurs disputé un bon match. Il a livré quelques bonnes mises en échec et a même eu droit à quelques présences sur le jeu de puissance.
Amorphe
Le Canadien a été particulièrement mauvais en première période. En défense, il a eu toute la misère au monde à composer avec l'échec-avant des Maple Leafs. Le mot d'ordre chez les visiteurs, de toute évidence, était de patiner et de lancer de partout. Résultat: ils montraient un net avantage de 18-5 dans la colonne des tirs, au terme de la période.
C'est d'ailleurs un lancer anodin qui a surpris Price, à 14:37. Celui du défenseur Luke Schenn, décoché d'un angle restreint sur le flanc droit. Peu de temps auparavant, Kulemin s'était vu refuser un but parce qu'il avait touché au disque du bâton à une hauteur plus élevée que la barre horizontale.
Dès sa première présence, Georges Laraque a invité Brad May à engager le combat. Le vétéran May a accepté, il n'aurait pas dû. La victoire de "Big Georges" n'a pas fouetté ses coéquipiers.
Le CH a tout de même frappé deux poteaux. Francis Bouillon a envoyé la rondelle sur la barre horizontale, à la suite du bel échange entre Max Pacioretty et Sergei Kostitsyn. Vers la fin, Kostopoulos a fait résonner le poteau à la gauche de Toskala.
Encore en retard
Le Tricolore a mieux paru au cours du deuxième tiers qui a été passablement viril, principalement parce qu'il a pu déployer plusieurs attaques massives. Ca lui a également permis de rétrécir l'écart dans les tirs, en ayant le meilleur 15-5. Il tirait tout de même de l'arrière par un but, en retraitant à son vestiaire.
D'entrée de jeu, à la 25e seconde, il a créé l'égalité au cours d'une double supériorité numérique. D'Agostini n'a eu qu'à loger le caoutchouc dans l'ouverture béante, à la suite de la feinte de tir d'Andrei Markov.
Les Leafs ont tôt fait de reprendre l'initiative, à 2:37. Kulemin a complété la stratégie de Lee Stempniak et de Pavel Kubina. Price a mal paru, même s'il avait Francis Bouillon devant lui.
Chris Higgins a raté une occasion unique de recréer l'égalité en s'échappant pendant un jeu de puissance. Toskala n'a pas bronché.
Fougueux Blake
En troisième, Blake a ajouté au mécontentement de la foule à 3:07, en faisant mal paraître Price à l'aide d'un tir décoché du flanc gauche. Il a remis ça à 9:03 en filant à pleine vapeur sur le flanc droit.
Les hôtes ont augmenté le rythme après le but de Kostopoulos, à 11:02. C'est bien avant qu'ils auraient dû le faire.
Finger a complété le score à 1:04 de la fin.
