La lettre C, une lettre toute simple, qui une fois apposée sur un chandail de hockey, confirme le statut de leader du joueur qui la porte. Mais avec le départ de Saku Koivu pour Anaheim, le Tricolore se retrouve sans capitaine. On peut toutefois se demander s'il est important pour une équipe d'en avoir un.

"C'est nécessaire jusqu'à un certain point parce qu'il y a toujours des leaders qui sont plus respectés que d'autres, a dit Guillaume Latendresse. Il y a toujours des joueurs qui sont plus respectés par leur jeu et leur façon d'être dans le vestiaire."

Vincent Damphousse est le dernier Québécois à avoir été capitaine du Canadien. Son règne aura duré trois ans, soit de 1996 à 1999.

Latendresse se dit intéressé par le poste de capitaine, mais il ne croit pas nécessairement en ses chances. "Peu importe le style de joueur que tu es, on est toujours intéressé. On verra la décision de l'organisation. De mon côté, je ne me mets aucune pression parce que je suis loin d'imaginer que ce sera moi le capitaine."

Le nouvel entraîneur Jacques Martin a ouvert la porte à un système d'alternance la saison prochaine, un système que connaît bien le joueur des Sabres de Buffalo, Jason Pomminville, pour l'avoir expérimenté lors de la saison 2007-2008. "C'est un bon système parce que ça garde les joueurs impliqués. Tout le monde se sent un peu plus important."

Pomminville croit d'ailleurs que la lettre C, apposée sur le chandail du capitaine, n'a pas nécessairement une grande signification. "Que tu portes ou non la lettre, les joueurs dans le vestiaire savent qui sont les leaders. Je pense que c'est plus important pour les amateurs."

Les candidats sont nombreux pour le poste de capitaine chez le Canadien. Reste à savoir qui aura l'honneur de porter le C la saison prochaine.

*D'après un reportage d'Alexandre Tourigny